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poecilotheria

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EXAMEN DES PROPOSITIONS D'AMENDEMENT DES ANNEXES I ET II
Autres propositions
A. Proposition
Inscrire Poecilotheria spp. à l'Annexe II.
B. Auteurs de la proposition
Sri Lanka et Etats-Unis d’Amérique
C. Justificatif
1. Taxonomie
1.1 Classe:
Arachnida
1.2 Ordre:
Araneae
1.3 Famille:
Theraphosidae
1.4 Genre et espèces:
Poecilotheria Simon, 1885 (synonyme: Scurria C.L. Koch 1851)
Poecilotheria fasciata (Latreille, 1804), centre de SriLanka
Poecilotheria formosa Pocock, 1899, Inde méridionale
Poecilotheria hillyardi, région de Trivandrum, Inde méridionale
(publication et validation attendues en 2000 par P. Kirk)
Poecilotheria metallica Pocock, 1899, sud-ouest de l’Inde
Poecilotheria miranda Pocock, 1900, nord-ouest de l’Inde
Poecilotheria ornata Pocock, 1899, Sri Lanka méridional
Poecilotheria pederseni, région de Yala, sud-est de SriLanka
(publication et validation attendues en 2000 par P. Kirk)
Poecilotheria regalis Pocock, 1899, sud-ouest de l’Inde
Poecilotheria rufilata Pocock, 1899, Inde méridionale
Poecilotheria smithi Kirk, 1996, centre et sud de Sri Lanka
Poecilotheria striata Pocock, 1895, Inde méridionale
Poecilotheria subfusca Pocock, 1895, centre et sud de SriLanka
Poecilotheria uniformis Strand, 1913, Sri Lanka
1.5 Synonymes scientifiques: P. fasciata
Mygale fasciata Latreille, 1804
Avicularia fasciata Lamarck,1818
Theraphosa fasciata Gistel, 1848
Scurria fasciata C.L. Koch, 1851
Lasiodora fasciata Simon, 1864
P. formosa
aucun
P. hillyard
aucun
P. metallica
aucun
P. miranda
aucun
P. ornata
aucun
P. pederseni
aucun
P. regalis
aucun
P. rufilata
aucun
P. smithi
Poecilotheria bara Chamberlin, 1917
Poecilotheria pococki Charpentier, 1996
P. striata
Poecilotheria vittata Pocock, 1895
P. subfusca
Scurria fasciata Ausserer, 1871
P. uniformis
aucun
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1.6 Noms communs:
Français:
Anglais:
P. fasciata
Sri Lankan ornamental tarantula
P. formosa
Salem ornamental tarantula
P. hillyardi
P. metallica Gooty ornamental tarantula
P. miranda
P. ornata
Fringed ornamental tarantula
P. pederseni
P. regalis
Inden ornamental tarantula
P. rufilata
Redslate ornamental tarantula
P. smithi
P. striata
Mysore ornamental tarantula
P. subfusca Ivory ornamental tarantula
P. uniformis
Espagnol:
1.7 Numéros de code:
2. Paramètres biologiques
2.1 Répartition géographique
L’aire de répartition de Poecilotheria spp. est essentiellement limitée aux forêts montagnardes
sèches ou humides du sud et du nord-est de l’Inde. Il n’y a pas eu d'étude approfondie de la
répartition géographique des espèces du genre Poecilotheria mais seulement des données sur
des sites particuliers concernant uniquement des spécimens type et des données recueillies sur
le terrain ces dernières années.
2.2 Habitat disponible
Poecilotheria spp. vit principalement dans des abris soyeux sous l’écorce ou dans des creux
d’arbres morts et parfois, d’arbres vivants (Charpentier 1996, Kirk 1996). Les arbres morts
représentent une source essentielle de bois de feu; ils sont abattus sans discernement comme
combustibles bon marché en Inde et au Sri Lanka. Le bois est utilisé comme combustible dans la
moitié des foyers en Inde et à Sri Lanka. Entre 1972 et 1983, l’Inde aurait perdu 6,8 millions
d’hectares de forêts (Kushwaha et Hildebrandt 1995) et, entre 1995 et 1998-99, 5482 km
2
de
couvert forestier, les pertes les plus importantes ayant été enregistrées dans les Etats d’Andhra
Pradesh et de Madhya Pradesh (Gouvernement indien, ministère de l’Environnement et des
Forêts, rapport annuel, 1998-99). Il ne resterait plus aujourd’hui en Inde que 20% de forêts
naturelles, et un peu plus au Sri Lanka. En 1989, on estimait que 24% des terres émergées de
SriLanka étaient boisées (Baldwen 1991). Selon d’autres estimations, ce pourcentage ne
dépassait guère 10 à 13%, que ce soit en Inde ou au Sri Lanka. Les forêts naturelles restantes
sont fragmentées et continuent de subir des empiétements (Israel et autres 1993, Mountfort
1991, Pye-Smith 1992).
2.3 Etat des populations (et reproduction)
Aucune étude scientifique n’ayant été menée sur le terrain, on ne connaît pas l‘état des
populations des espèces du genre Poecilotheria. Toutes les données biologiques disponibles
concernent des spécimens d’élevage ou vivant en captivité. Toutes les espèces du genre
Poecilotheria ont une vie courte (le mâle atteint la maturité sexuelle à 12-15 mois, la femelle à 14-
18 mois; celle-ci atteint un âge post-adulte moyen de 60-85 mois); le es taux de mortalité avant la
maturité sexuelle est élevé. Les femelles de Poecilotheria spp. ont, elles aussi, des taux de
reproduction faibles, ne produisant qu’une centaine d’œufs en moyenne par un sac ovigène annuel
(R. West, com. pers. à Office of Scientific Authority (OSA), U.S. Fish et Wildlife Service (USFWS),
1998). En revanche, les femelles de Brachypelma spp. (mygales de l’hémisphère occidental) ont
une vie plus longue et peuvent produire jusqu’à 1000 œufs par sac ovigène annuel.
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Prop. 11.52 – p. 3
2.4 Tendances de population
Selon des études non publiées menées sur le terrain par Kirk, il semblerait que les espèces
humides sri-lankaises du genre Poecilotheria supportent mal le voisinage des établissements
humains et les zones reboisées (P. Kirk, com. pers., 1999). En revanche, des études de terrain
non publiées menées par Smith en 1986 indiquent que les effectifs des espèces sri-lankaises les
plus sèches de P. fasciata ont augmenté dans les zones reboisées par des plantations de
cocotiers. Smith a découvert que lorsque des charançons infestent les cocotiers, les pics creusent
des trous dans les troncs pour les extraire et ces cavités constituent un abri idéal pour P. fasciata.
Smith a en outre observé que P. fasciata sèche établissait ses abris soyeux dans des bâtiments
(il en a même vu fixés sous des tables), à l’inverse de Poecilotheria spp. humide (Smith, comm.
pers., 1999). En revanche, Charpentier a observé que certaine espèces de Poecilotheria de l'Inde
méridionale ne s’adaptent pas aux zones reboisées par la plantation de cocotiers (Charpentier
1996). En outre, Charpentier a estimé que l’effet conjugué des pratiques forestières et agricoles
actuelles et de l’empiétement grandissant de l’homme et du bétail dans ces zones naturelles
entraînerait l’extinction de Poecilotheria spp. d’ici à 2005 (Charpentier 1996).
2.5 Tendances géographiques
On trouve deux espèces de Poecilotheria spp. dans les forêts montagnardes plus sèches;
P. fasciata, au centre-sud de Kandy, à Sri Lanka, et P. regalis au sud-ouest de Nilgiri Hills, en
Inde. Toutes les autres espèces du genre Poecilotheria sont présentes dans les forêts
montagnardes humides au sud et au centre de SriLanka, ainsi qu’au sud et au nord-est de l’Inde.
Les forêts naturelles de l’Inde et de Sri Lanka sont gravement menacées par l’empiétement
humain et le développement agricole.
2.6 Rôle de l’espèce dans son écosystème
Les araignées du genre Poecilotheria sont de grande taille et se nourrissent essentiellement
d’insectes qui sont souvent nuisibles pour les cultures et les arbres. Leur importance
économique et écologique spécifique dans l’écosystème est inconnue.
2.7 Menaces
La disparition de l’habitat, la demande élevée du commerce des animaux de compagnie et, dans
une moindre mesure, les pesticides qui pénètrent dans leurs sources d’alimentation menacent
l’existence de toutes les espèces du genre Poecilotheria. Les pratiques forestières, le
développement agricole, l’expansion du bétail, l’empiétement humain et les besoins familiaux en
bois de feu font régresser les habitats boisés, en Inde et à Sri Lanka (voir point 2.2).
3. Utilisation et commerce
3.1 Utilisation au plan national
Inconnue.
3.2 Commerce international
L’Inde et Sri Lanka autorisent le prélèvement et l’exportation de spécimens de Poecioltheria spp.
à des fins scientifiques mais on ignore le nombre d’individus prélevés et exportés à ces fins. Les
prélèvements commerciaux et les exportation sont interdits à Sri Lanka pour toutes les espèces
de Poecilotheria, alors qu’en Inde, il n’y a pas de législation protégeant spécifiquement ces
espèces (A. Kumar, Wildlife Protection Society of India (WPSI), in litt. à OSA, USFWS,
novembre 1999 et S. Molur, Zoo Outreach Organization, Inde, in litt. à OSA, USFWS, novembre
1999). Il est donc possible d’effectuer des prélèvements commerciaux et d’exporter licitement
des spécimens de ces espèces de l’Inde.
Les importations et les exportations déclarées de Poecilotheria spp. ont été enregistrées et
calculées pour les Etats-Unis d’Amérique par le U.S. Fish et Wildlife Service, Division of Law
Enforcement, pour 1995-1999 (les données pour 1999 sont incomplètes). Les tableaux 1 et 2
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Prop. 11.52 – p. 4
présentent ces données pour quatre espèces de Poecilotheria et uniquement pour les individus
identifiés au niveau du genre.
Tableau 1. Importations de Poecilotheria spp. déclarées par les Etats-Unis, 1995-99.
Nbre de spécimens
vivants importés aux
E.-U., 1995-1999
1995
1996
1997
1998
1999
Poecilotheria fasciata
0
1
90
140
125
Poecilotheria ornata
0
202
529
80
0
Poecilotheria regalis
118
55
90
277
20
Poecilotheria rufilata
0
0
0
30
50
Poecilotheria spp.
59
52
503
221
52
TOTAL
177
310
1212
748
247
Tableau 2. Exportations de Poecilotheria spp. déclarées au départ des Etats-Unis, 1995-99.
Nbre de spécimens
vivants exportés des
E.-U., 1995-1999
1995
1996
1997
1998
1999
Poecilotheria fasciata
12
10
2
76
28
Poecilotheria ornata
0
25
6
17
6
Poecilotheria regalis
13
0
8
46
0
Poecilotheria rufilata
0
0
0
20
34
Poecilotheria spp.
41
11
6
14
17
TOTAL
66
46
22
173
85
Durant cette période de 5 ans, 2694 spécimens vivants de Poecilotheria spp. ont été déclarés
comme importés aux Etats-Unis, et 392 spécimens vivants ont été déclarés comme exportés
des Etats-Unis. On ignore toutefois le nombre effectif de spécimens de Poecilotheria spp. élevés
en captivité ou prélevés dans la nature importés ou exportés par les Etats-Unis ou d’autres pays
ou entités (par ex. le Canada ou l’Union européenne) car de nombreuses importations et
exportations n’ont probablement pas fait l’objet de rapports.
3.3 Commerce illicite
Sri Lanka interdit les prélèvements à des fins commerciales et les exportations de tout spécimen
d'espèce du genre Poecilotheria, ce qui n’est pas le cas de l’Inde. Ainsi, les espèces originaires de
Sri Lanka (P. fasciata, P. ornata, P. pederseni, P. smithi, P. subfusca, P. uniformis) présentes dans
le commerce sont techniquement illicites, alors que celles qui sont originaires de l’Inde sont
techniquement licites. Des spécimens de Poecilotheria spp. "élevés en captivité" et prélevés dans
la nature figurent régulièrement sur les listes de prix des commerçants d’animaux de compagnie.

Là encore, il semble que les spécimens d’espèces originaires de Sri Lanka soient illicites. Ces listes
de prix sont disponibles sur Internet. Selon l’espèce, le prix d'un spécimen élevé en captivité varie
entre USD 20 (jeune spécimen) et de USD 250 (subadulte et adulte), et davantage pour les
spécimens adultes prélevés dans la nature. Le prix que peut atteindre un seul spécimen vivant de
Poecilotheria spp. est tel qu’il constitue en soi une incitation au prélèvement et à la vente.
3.4 Effets réels ou potentiels du commerce
La biologie de Poecilotheria spp (vie courte, faible taux de reproduction) rend ces espèces
particulièrement vulnérables aux prélèvements commerciaux. Compte tenu de la disparition
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Page 5
Prop. 11.52 – p. 5
rapide des habitats boisés, les prélèvements et les exportations illicites de ces mygales
pourraient augmenter le risque d’extinction si des mesures de protection n'étaient pas prises.

3.5 Elevage en captivité à des fins commerciales
Toutes les espèces connues de Poecilotheria spp. peuvent être élevées en captivité (Huff, Kirk,
Verdez, com. pers., 1999) mais pas en nombre suffisant pour répondre à la demande du
commerce des animaux de compagnie. Le capital génétique des adultes élevés en captivité
étant restreint, les échanges internationaux de spécimens adultes vivants élevés en captivité
sont risqués et le taux de mortalité des spécimens arrivant à maturité peut être élevé; on peut
s’attendre à ce que la demande du commerce des animaux de compagnie fasse augmenter les
prélèvements dans la nature.
4. Conservation et gestion
4.1 Statut légal
4.1.1 Au plan national
Sri Lanka interdit les prélèvements commerciaux et les exportations de toute espèce du
genre Poecilotheria, en vertu des dispositions de la loi n
o
49 de 1993 sur la protection de
la faune et de la flore, qui fait partie de l’ordonnance sur la protection de la faune et de
la flore. En Inde, le genre Poecilotheria ne figure ni dans la loi sur la protection des
espèces sauvage (amendée en 1991), ni dans le projet actuel (1998-99) d’amendement
de cette loi (S. Molar, Zoo Outreach Organization, India, in litt. à OSA, USFWS,
novembre 1999).
4.1.2 Au plan international
Aucun; aucune espèce de ce genre n'est inscrite aux annexes CITES.
4.2 Gestion des espèces
4.2.1 Surveillance continue des populations
On ne connaît, à ce jour, aucune étude de terrain sur les populations des espèces du
genre Poecilotheria. Les autorités indiennes auraient publié des instructions en vue d'une
étude sur l’utilisation et le commerce de Poecilotheria spp. au plan national (A. Kumar,
WPSI, in litt. à OSA, USFWS, novembre 1999)
4.2.2 Conservation de l’habitat
La loi sur la conservation des forêts a été promulguée en Inde en 1980. Entre 1950 et
1980, la superficie totale reboisée a atteint 3,55 millions d’hectares; ce reboisement,
axé principalement sur des essences commerciales, visait à conserver les sols et
l’humidité (Mountfort 1991). Si Smith a observé en 1986 qu’une population humide de
P. fasciata se portait mieux dans une plantation de cocotiers à Sri Lanka, Kirk et
Charpentier (1996) ont, quant à eux, observé que la majorité des populations du genre
Poecilotheria avaient du mal à s’adapter à un habitat sèche reboisé. Il conviendrait par
conséquent de mener d’autres études de terrain sur Poecilotheria spp. pour pouvoir
vérifier si ces espèces s’adaptent ou non au reboisement.
4.2.3 Mesures de gestion
A notre connaissance, les gouvernements indien et sri lankais n’ont pas pris de mesures
de gestion pour Poecilotheria spp. De plus, bien que pas moins de 900 organisations non
gouvernementales de conservation agissent dans ces deux pays, (Mountfort 1991),
aucune ne semble avoir établi de programme de conservation des espèces du genre
Poecilotheria.
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Page 6
Prop. 11.52 – p. 6
4.3 Mesures de contrôle
4.3.1 Commerce international
Inconnu.
4.3.2 Mesures internes
Aucunes à part les lois susmentionnées.
5. Information sur les espèces semblables
5.1 Effets de l’inscription de Brachypelma spp. aux annexes CITES en 1994
Toutes les espèces du genre Brachypelma (mygales de l’hémisphère occidental) ont été inscrites
à l’Annexe II de la CITES en novembre 1994. Un contrôle insuffisant a permis des prélèvements
excessifs et sans discernement qui ont causé la destruction de petites colonies de ces espèces

(UICN 1993). L’inscription aux annexes CITES a entraîné une réorientation du commerce (vente
et achat) Brachypelma spp. vers Poecilotheria spp. et vers certaines mygales brésiliennes de
grande taille et très colorées (R. West, com. pers. à OSA, USFWS, 1999). L’élevage en
captivité de Poecilotheria spp. est insuffisant (production trop faible) pour répondre à la
demande croissante actuelle du commerce des animaux de compagnie des pays suivants:
Allemagne, Canada, Belgique, Etats-Unis, France, Grèce, Hong Kong, Italie, Japon, Norvège,
Pays-Bas, Royaume-Uni, Suisse, et Suède (R. West, com. pers. à OSA, USFWS, 1999).
5.2 Effet de l’inscription de Poecilotheria spp. aux annexes CITES
Le commerce des animaux de compagnie s’intéresse surtout aux mygales de grande taille et
colorées; celles-ci sont difficiles à obtenir ou proviennent de pays interdisant les prélèvements et
les exportation à des fins autres que scientifiques mais manquant de ressources pour les
protéger. Il est à craindre que l’inscription de toutes les espèces du genre Poecilotheria aux
annexes CITES n’entraîne une réorientation du commerce vers d’autres espèces de mygales.
6. Autres commentaires
Le Gouvernement indien a été consulté au sujet de la présente proposition et s’est déclaré favorable
à l’inscription de toutes les espèces du genre Poecilotheria à l’Annexe II. Cette inscription permettrait
à l’Inde d’interdire le prélèvement commercial à des fins d’exportation, au titre l’interdiction en
vigueur pour les exportations.
7. Remarques supplémentaires
Andrew Smith, chercheur associé au British Museum of Natural History et chargé de recherche au
zoo de Londres, déclare que ce zoo soutient la protection de toutes les espèces du genre
Poecilotheria (A. Smith, com. pers., 1998). Peter Kirk, rédacteur à la British Tarantula Society,
Londres, est également favorable à la proposition d'inscrire toutes les espèces du genre Poecilotheria
aux annexes CITES (P. Kirk, com. pers., 1998).
Poecilotheria spp. remplit les conditions d’inscription à l’Annexe II de la CITES sur la base des critères
énoncés à l’annexe 2a de la résolution Conf. 9.24 et des points suivants:
1) depuis l’inscription de Brachypelma spp. à l’Annexe II en 1994, le commerce des animaux de
compagnie s’est orienté vers les espèces du genre Poecilotheria, plus colorées et décoratives;
2) le potentiel de reproduction de Poecilotheria spp. en captivité est faible et ne permet pas de
répondre à la demande du commerce des animaux de compagnie;
3) la biologie (vie courte et faible taux de reproduction) de Poecilotheria spp. accroît leur
vulnérabilité aux prélèvements commerciaux;
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Page 7
Prop. 11.52 – p. 7
4) l’aire de répartition de Poecilotheria spp. se limite aux forêts naturelles du sud et du centre de
Sri Lanka, et du sud et du nord-est de l’Inde, qui subissent actuellement un déclin rapide.
Les espèces du genre Poecilotheria étant très demandées et vulnérables face aux prélèvements
commerciaux, on peut penser que les prélèvements dans la nature pour le commerce international nuit
aux différentes espèces car il excède, sur une longue période, le niveau pouvant être maintenu
indéfiniment (critère B.i.), et il réduit l'espèce à un niveau de population auquel sa survie pourrait être
menacée par d'autres facteurs, principalement le déboisement (critère B.ii.).
8. Références
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West, R. C. 1998. Research Associate, Natural History Division, Royal British Columbia Museum,
Victoria, B.C. Communications personnelles.

je dis plus rien au risque de passer encore pour un chieur
a part que je prefère vendre une metallica à un naze 300 euros qu'a un eleveur confirmé qui n'a pas de tune et qui risque de faire des repros et de devaluer le prix de la bete........alors tous des les bourses pour trouver la perle rare........pourquoi mais pour le plaisir bien sur, je collectionne (les timbre s aussi )
affraid

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Je pense qu'il est impératif de reproduire pour éviter un max les prélèvements dans la nature (juste quelques spécimens pour ajouter du sang nueuf c'est tout). L'argent a pourri l'élevage, comment peut on établir un prix sur une vie, faut être humain pour comprendre. Maintenir le prix d'une espèce haut ne la préservera pas du tout au contraire,plus c'est cher plus c'est tendance....

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Cette discussion a déja été entamée sur un autre post du général.
Chacun a réellement débatu et expliquer ses idées sur les prix haut et forts et les avantages et inconvénients de chacun !

Je ne sais pas trop quoi faire de ton post, car le titre ne dis en rien de quoi tu veux parler.. et ouvrir un nouveau post sur les prix élevé est inutile car déja bien entamé sur un autre post. je doute que chadcun ait envie de tout réécrire !

je t'invite donc à aller donner ton opinion et à en débattre sur le bon post .. Wink

Change plutot le titre de ton post en : les poecilothéria et la capture...
Ou les poecilothéria et la convention de washington !

En plus je pense que cet article est déja sur le forum mais je 'nen suis pas sure..

je ferme donc ce post et te laisse le temps, soit de l'adapter soit de le supprimer.. Wink

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