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Admin-eleveurcanin

Bref Info: Le magazine du chien -10/07-

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Info du 29/09/2007
Chiens dangereux: les abandons se multiplient

Les abandons de molosses se multiplient dans la région parisienne depuis le décès d'une fillette attaquée par deux dogues allemands samedi dernier dans l'Oise, a indiqué vendredi la Société protectrice des animaux (SPA).

Au refuge de Genneviliers (Hauts-de-Seine), une quinzaine d'abandons de molosses ont été constatés depuis le début de la semaine, a précisé à l'AFP Nicolas Biscaye, porte-parole de la SPA.

"Des gens nous appellent et nous disent qu'ils ont peur que leur animal devienne agressif avec leurs enfants", a-t-il expliqué. "C'est la psychose qui s'installe et certaines personnes en profitent pour abandonner leurs animaux", a-t-il ajouté.

A Montpellier, la présidente du refuge SPA de l'agglomération a déploré la recrudescence des abandons de chiens et s'est élevée contre les "déclarations alarmistes" du gouvernement après les récents accidents impliquant des chiens.

Depuis les deux derniers accidents de la semaine dernière, "on a rentré 50 chiens d'un seul coup", a témoigné Annie Benezech. "Que des gros chiens", a-t-elle précisé: des croisés boxers, des croisés bergers, des rottweilers..."

Pour la présidente du refuge, ce sont les déclarations et les propositions du ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, qui ont provoqué "la panique des propriétaires de gros chiens".

Le ministre a dit "+on va interdire les croisements+. Donc les propriétaires de chien croisé se disent qu'ils ont un chien dangereux et qu'il est temps de s'en débarasser, même si leur chien a été bien élevé et n'est pas potentiellement dangereux", a déclaré Mme Benezech.

Depuis, "les gens se débarassent de leur chien qui ressemble de près ou de loin à ces molosses qui ont été mis en cause dans les accidents de la semaine dernière", a-t-elle ajouté.

"On est prêt à fermer les refuges si le ministre ne prend pas les choses à bras le corps. Il faut responsabiliser les propriétaires, rappeler que les abondons sont condamnables" et faire appliquer la loi, et faire passer les gros chiens par un centre de dressage.

Source : Le Monde.fr

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Canada - Salon des éleveurs de chiens de race pure de Québec

Comment trouver son meilleur ami?

Chaque chien a son comportement, autant que chaque personne a sa personnalité. Pour trouver le bon chien, mieux vaut aller faire un tour au Centre de foires d’ExpoCité où a lieu cette fin de semaine la 39e édition du Salon des éleveurs de chiens de race pure de Québec.
Guy Roy, organisateur de l’événement, croit que le Salon des éleveurs de chiens de race pure est l’occasion idéale de trouver son animal de compagnie. « Si le choix n’est pas fait, c’est parfait! », dit-il, conscient des informations précieuses disponibles sur place. En effet, de nombreux organismes et éleveurs sont présents accompagnés de chiens issus d’une soixantaine de races.

La Maison Delassie est l’un de ces éleveurs, lequel se spécialise dans l’élevage des bouviers bernois. Pour déterminer si l’un d’eux fait un bon compagnon, il faut savoir que ce sont des chiens plutôt paresseux, qu’il faut élever en douceur. Ils ne sont donc pas les meilleurs chiens à confier à une famille qui serait, par exemple, plus sportive. Il semblerait aussi que ces chiens ont beaucoup de problèmes de hanches. Les propriétaires des bouviers bernois doivent donc porter une attention particulière à la santé de leurs animaux, en commençant par s’assurer de leur bonne génétique.

Bien s’informer
En rappelant qu’il est interdit de vendre des chiens pendant le Salon, Laurent Gosselin, l’éleveur de La Maison Delassie, trouve important le fait de s’informer avant d’acheter. « Chaque éleveur est en mesure de préciser le tempérament de la race de chiens qu’il élève et c’est à la lumière de ces renseignements que les gens peuvent savoir lequel de ces chiens convient le mieux », explique M. Gosselin.

Daniel Renaud, propriétaire du Centre Sportif Canin, est quant à lui heureux de la tenue du Salon des éleveurs : « Cela nous permet de conseiller les gens sur l’art de montrer des tours à son chien, tout en recueillant toutes sortes d’informations au sujet des chiens de race pure», souligne-t-il.

L’organisme qui entraîne les chiens à effectuer toutes sortes d’acrobaties présente d’ailleurs des spectacles de chiens en planche à roulette ou sautant à travers des cerceaux en feu. Michel Paulin, membre du Club des 4 pattes en folie du Centre Sportif Canin, révèle qu’à peu près toutes les races de chiens peuvent réaliser ces cascades. « Certains chiens comme les bergers allemands sont plus faciles à entraîner, mais avec le temps, on arrive à faire presque n’importe quoi avec les autres races », affirme-t-il.

D’autres organismes, comme Société protectrice des animaux, profitent du Salon des éleveurs pour faire entendre leur message. La Fondation Mira était également au Salon pour vendre quelques produits pour son financement et rappeler aux visiteurs l’extrême importance des chiens-guides pour ses bénéficiaires. « Tout se passe très bien! », se sont exclamés Pierre Tremblay et Huguette Roy, les bénévoles de la Fondation Mira, traduisant ainsi l’impression générale qui se dégage de ce Salon des éleveurs de chiens de race pure de Québec.

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Suisse - Vol détourné par un toutou!

Une passagère d'EasyJet échappe aux trois contrôles de sécurité et s'installe à bord avec son chien, ce qui est interdit par la compagnie. L'avion a dû revenir à quai.

Monter avec son chien à bord d'un avion qui n'accepte pas les animaux? A l'aéroport de Cointrin, c'est possible! Il y a huit jours, une passagère du vol EasyJet Genève-Barcelone a déjoué tous les contrôles de sécurité et s'est installée à sa place avec son toutou bien planqué dans un sac. L'appareil, en bout de piste, allait décoller lorsqu'un steward a découvert la supercherie. L'avion est revenu à son point de départ, Madame et Médor ont été débarqués, et le vol a accusé un retard d'une demi-heure. Mais surtout, rien n'empêche que ce curieux manège ne se reproduise!

«On n'a rien remarqué avant que cette dame ne quitte l'avion, raconte Patrik Gigandet, l'un des passagers de ce vol EZY1405. En fait, le steward m'a expliqué que juste avant le décollage, il lui a demandé par trois fois de placer son sac sous le siège. Comme elle refusait, il a exigé qu'elle ouvre son bagage. C'est là que le chien a été découvert. Et comme les animaux sont interdits à bord des avions EasyJet...»

Mais comment a-t-elle pu franchir tous les contrôles? «A l'enregistrement, on doit indiquer si on a un animal, mais on peut très facilement le cacher, explique Philippe Roy, porte-parole de l'aéroport de Genève. Ensuite, au contrôle de sûreté, les sacs passent aux rayons X. La présence d'un animal est donc forcément détectée, mais comme le passager ne montre pas son titre de transport à ce contrôle, l'employé peut imaginer qu'il emprunte une compagnie où les chiens sont autorisés en cabine. Enfin, au troisième contrôle, à l'embarquement, on ne regarde que la pièce d'identité et le billet d'avion.»

«Ça va nous coûter plusieurs millliers de francs»

Simple comme bonjour, mais peu rassurant! «Cette passagère est en tort, et ce qu'elle a fait va nous coûter plusieurs milliers de francs, précise Peter Voest, marketing manager d'EasyJet. Il est stipulé sur nos conditions de transport, dont le voyageur doit avoir pris connaissance lorsqu'il commande son billet, que nous n'acceptons pas d'animaux à bord.» Le hic, c'est que personne ne lit ces fameuses conditions de transports, un interminable document de 21 pages sur Internet!

Mais à qui incombe la faute, alors? A la passagère évidemment, mais aussi à la sécurité, non? «Nous, ou plutôt nos partenaires de la sûreté sommes aussi responsables, reconnaît Jean-Marc Thévenaz, directeur général d'EasyJet Suisse. Cette dame ne sera donc pas amendée. Mais nous allons discuter avec l'aéroport et les prestataires de sécurité pour remédier rapidement à ce problème.»
Xavier Lafargue

Photo : EasyJet n'a pas pour habitude de transporter des chiens!

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05/10
info le petit journal

Récemment nous parlions ici du testament de Leona Helmsley, la richissime Américaine qui avait laissé une grande partie de son immense fortune à son bichon maltais.

Ces jours-ci la presse évoquait le fait qu'aux Etats-Unis des hôtels ont ouvert des services entièrement réservés à la gent canine, cuisine raffinée préparée par de grands chefs, menus basses calories pour les chiens soucieux de leur ligne. Le Ritz-Carlton de New York leur offre même un coffret de bienvenue "Very Important Toutou" avec des soins d'aromathérapie et une plaque d'identification plaquée or 22 carats. De nombreux sites Internet donnent la liste des compagnies aériennes ou des hôtels qui acceptent les animaux. Kim Salerno qui a créé http://TripswithPets.com précise qu'il est impensable de laisser à la maison ou en pension des animaux qui font partie de la famille. Le site http://bringyourpet.com révèle qu'environ 36 millions de familles américaines voyagent chaque année avec leurs animaux de compagnie. Selon le cabinet d'études Packaged Facts les Américains dépenseraient 47 milliards de dollars annuels pour leurs animaux de compagnie et les services et produits haut de gamme sont en progression constante.

Au même moment les médias français nous relatent presque quotidiennement des cas de chiens qui mordent, dépècent et déchiquètent d'innocentes victimes et bien souvent parmi elles des enfants trop confiants et sans défense. Nos fidèles compagnons à quatre pattes seraient-ils subitement devenus ingrats ou se rebelleraient-ils soudain contre une certaine infantilisation qu'on leur impose. Il semble en effet que beaucoup de propriétaires de canidés oublient que leurs animaux de compagnie ont conservé leurs instincts, ce n'est pas parce qu'ils vivent avec la famille qu'ils sont devenus humains pour cela. Il faut dire que le commerce y a beaucoup contribué en proposant des gammes de produits bien éloignés de la nature et de nombreux colifichets que Médor ou Pupuce n'apprécient peut-être que modérément. Il serait sans doute temps de revenir à plus de sagesse et au lieu de parfumer, maquiller ou psychanalyser les chiens, il faudrait tout simplement les éduquer et parfois aussi sans doute rappeler certains maîtres à leurs devoirs les plus élémentaires.

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SantéVet, le spécialiste de l’assurance santé chien chat.
05/10


Aube - Le Toutourisme
Encore du nouveau dans le monde canin.
Pour une fois l'initiative n'est pas gadget mais très utile.
C'est à Troyes que le premier office du Toutourisme voit le jour, mais comme l'idée est bonne elle se répandra sûrement.

Présentation de l'office du Toutourisme
Comme son nom l'indique, il s'agit d'un office du tourisme dédié aux propriétaires de chien. Le site référence plusieurs bons conseils pour que le séjour se passe bien, ainsi qu'une carte recensant les lieux pratiques et à découvrir avec son chien. Vous recevrez également un pack.

Le contenu de la boîte
A l'office du toutourisme, vous allez recevoir un petit pack chien. Celui-ci contient :
- Un guide référençant les endroits acceptant les animaux de compagnie ainsi que toutes les adresses du monde canin de la ville.
- Une surprise (?)
- Des objets pratiques.
- Un livret conseil.

Les objets sont fournis par les partenaires de l'opération, que sont Royal Canin et 30 Millions d'amis.
Après tout, une gamelle, qu'elle porte le logo d'une compagnie ou non, reste bien pratique.

Venez donc tous voir en détail le joli site du premier office du Toutourisme : http://toutourisme.com

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Pyrénées Atlantiques - La police traque un "serial-killer" de chiens à Biarritz
Une dizaine de canidés sont morts ces derniers jours, vraisemblablement empoisonnés par des morceaux de saucisse.

ILS S'APPELAIENT Pirate, Amy, Caline, Twister ou Kenza. Depuis le week-end dernier, une dizaine de chiens domiciliés dans le même quartier résidentiel de Biarritz sont morts subitement, vraisemblablement victimes d'un mystérieux empoisonneur. Déjà saisis de deux plaintes, les policiers du commissariat local ont entamé hier une enquête de voisinage. De leur côté, les vétérinaires attendent les résultats d'analyses toxicologiques qui, seules, permettront d'identifier le produit administré aux malheureux canidés.

Samedi 22 septembre, c'est dans une rue bordée de pavillons et de piscines que l'empoisonneur a fait sa première victime, en milieu de soirée. Kenza, chienne de race American Staffordshire, se trouvait alors dans le jardin lorsqu'un ami de sa maîtresse l'a soudain découverte à l'agonie. Bouche-à-bouche et massages cardiaques ont échoué. Selon le docteur Bruno Ben Moura, vétérinaire, « l'autopsie a permis de déterminer que l'animal, trouvé dans un état comateux convulsif et frappé de paralysie des muscles respiratoires, est mort empoisonné ».

«Un quartier pourtant calme»

Dimanche, il était environ 21 heures lorsque, quelques rues plus loin, un mal semblable a fauché deux loulous de Poméranie âgés de 4 et 9 ans.

« Comme chaque soir, j'étais sorti les promener mais au retour, Amy s'est effondrée en montant une marche, raconte Jean Gaillardet, 75 ans. Au début, j'ai cru à une crise d'épilepsie mais elle est morte en une demi-heure. Lorsque Caline a montré les mêmes symptômes, je l'ai emmenée chez le vétérinaire, trop tard cependant pour la sauver. »

Dans le quartier, la mauvaise nouvelle s'est vite répandue et le couple Gaillardet affirme avoir reçu une quarantaine d'appels de soutien. « Malgré tout, on est catastrophé parce que ces deux chiens étaient comme nos enfants, lâche Jean, manifestement ébranlé. Tout le monde les connaissait, ils savaient tout de nous... Aujourd'hui, nous restons seuls à nous demander comment on a pu nous faire une chose pareille. »

Maîtresse d'un caniche bichon foudroyé mardi, « alors qu'il était en pleine santé malgré ses douze ans », Christine Bellocq affirme avoir pour l'heure recensé onze empoisonnements qui ont notamment visé deux labradors, un berger belge et un Pincher dans un périmètre très réduit autour du golf. « Nous vivons pourtant dans un quartier calme où les animaux sont bien tolérés », assure-t-elle. En milieu de semaine, l'enquête a progressé lorsque Christine a stoppé son autre chien alors qu'il s'apprêtait à croquer un morceau de viande en pleine rue. « Il s'agissait d'un petit bout de saucisse fendu en deux, que j'ai immédiatement porté au vétérinaire, raconte-t-elle. Or, celui-ci avait trouvé le même aliment dans l'estomac de Kenza au cours de son autopsie. »

Compte tenu des symptômes observés, les vétérinaires estiment que ces chiens pourraient avoir été victimes d'un poison convulsivant évoquant la strychnine.

CYRILLE LOUIS.
Source : Le Monde.fr

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Info du 12/10
Le commissariat de Dunkerque fermé pour cause de... puces

Le commissariat de Dunkerque a été fermé mardi pour cause d'invasion de puces, a-t-on appris de sources concordantes.

Le commissariat a été entièrement évacué, vers midi, et était en cours de désinsectisation, ont précisé ces sources, confirmant une information révélée par le site internet du quotidien La Voix du Nord.

L'opération devrait se terminer mardi vers 22H00.

Le public est accueilli pendant la désinsectisation au bureau de police de Grande-Synthe (Nord), non loin de Dunkerque.

Les puces étaient concentrées dans un endroit du commissariat. Plutôt que de désinfecter les pièces une par une, l'entreprise compétente a préféré traiter l'ensemble du bâtiment, a-t-on précisé.

Ces parasites ont pu être amenés par des gardés à vue et leur prolifération favorisée par la "présence de moquettes" par exemple,
selon ces sources.
source: orange.fr

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insolite PEKIN (AFP) - 23/10/07 14:07
Un panda du zoo de Pékin n'aime pas les intrus

L'année dernière il s'en était pris à un homme saoûl trop entreprenant, cette année Gu Gu, l'un des pandas vedettes du zoo de Pékin, a mordu un jeune admirateur de 15 ans, rapporte mardi Les Nouvelles de Pékin.

Le garçon à l'esprit dérangé, selon la police, a commis la même erreur que son malheureux prédécesseur: franchir l'enclos pour s'approcher du panda de 110 kg, un mâle de huit ans. Ce dernier n'a pas apprécié et a attaqué, mordant le jeune aux jambes. Selon les secouristes, cités par le journal, les blessures étaient si profondes qu'il était possible de voir l'os.

En septembre 2006, Gu Gu avait déjà mordu grièvement à une jambe un homme saoûl qui avait tenté de l'étreindre.

source orange.fr

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insolite SYDNEY (AFP) - 19/10/07 08:26
Mordu par un crocodile, un campeur ivre s'endort tranquillement

Complètement ivre, un touriste australien mordu par un crocodile a préféré faire une bonne sieste plutôt que d'aller faire soigner ses blessures, a rapporté vendredi la presse.

Matt Martin faisait du camping au nord-est de l'Etat du Queensland, où les rivières sont fréquentées par les crocodiles. Bien qu'ayant absorbé une douzaine de canettes de bière, il a plongé dans la rivière Cow Bay, et est tombé pile sur le dos d'un crocodile.

Après une brève bagarre avec le reptile, l'imprudent campeur est ressorti de l'eau le visage entaillé, a rapporté The Australian.

Malgré ses blessures, Matt Martin, 35 ans, a regagné son campement et a piqué un somme pendant sept heures avant de songer à se faire soigner.

Selon la presse, le campeur est arrivé à l'hôpital avec une couverture sur le visage pour tenter d'éponger les saignement de ses morsures, qui ont nécessité une quarantaine de points de suture.

La plupart des cours d'eau du nord de l'Australie abritent des crocodiles dont les attaques sont rares, mais très dangereuses. La fréquence des attaques est cependant en hausse depuis quelques années, en raison de la protection des crocodiles dont les autorités ont craint l'extinction.

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Suisse - cruauté envers les canidés
Les chiens toujours plus haïs

Les actes de cruauté envers les canidés ont considérablement augmenté depuis l'attaque mortelle de trois pitbulls contre Suleyman, 6 ans, survenue fin 2005 à Oberglatt

«Depuis fin 2005, le climat de haine qui entoure tous les chiens va en augmentant.» Gieri Bolliger, directeur de la Fondation pour l'animal dans le droit, brossait hier à Zurich un portrait alarmant du destin de nos amis à quatre pattes. «La spirale ascendante de la cruauté envers les animaux a conduit en 2006 à 572?procédures pénales, dont pas moins de 203 concernaient la race canine.»

Principal vecteur du ressentiment généralisé, d'après le directeur de la Fondation: l'émotion ressentie partout après l'attaque mortelle commise par trois pitbulls contre Suleyman, 6 ans, déchiqueté fin 2005 à Oberglatt(ZH), sur le chemin de l'école.

Grosses différences entre cantons
Si les cas de maltraitance envers les animaux ont augmenté de 10% à l'échelle du pays en 2006 on constate néanmoins de grosses différences entre les cantons au niveau les dénonciations. Argovie et Saint-Gall, comme Zurich où s'est déroulé le drame, tiennent le haut du pavé. Côté romand, Genève et le Valais figurent aussi parmi les cantons qui ne sont guère pressés de dénoncer les cas de cruautés envers les animaux, comme Uri, le Tessin et Appenzell Rhodes-Intérieures.

La fondation se base sur les chiffres de l'Office vétérinaire fédéral et constate ainsi que la maltraitance des animaux n'est pas suffisamment prise au sérieux. «Les peines sont trop légères.» Le directeur rappelle que la législation actuelle prévoit des peines de prison allant jusqu'à 3 ans et des amendes maximales de 40.000 francs. Du coup, Gieri Bolliger estime qu'un catalogue supplémentaire de peines devrait être établi au niveau national.
Victor Fingal - Le Matin

Photo : Keystone
Source : LeMatinOnline

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Russie - Splendeur et misère des races canines russes
Alors que la guerre civile (1917-1920) faisait rage en Russie, des soldats que la faim tenaillait (peut-être des "rouges", peut-être des "blancs) découvrirent un troupeau de moutons. Le propriétaire avait été arrêté, les bergers s'étaient enfuis. Seuls les chiens continuaient de monter la garde, suivant la devise inscrite dans leurs gènes: les moutons doivent rester groupés, et aucun étranger, ni animal, ni homme, n'a le droit de s'en approcher. La garde à quatre pattes fut immédiatement abattue, mais Rouslan, le plus beau et le plus grand des chiens, fut épargné. Toute la nuit, il pleura la mort de sa bien-aimée, la mère de ses enfants, que les bergers avaient surnommée Cygne à cause de son long pelage blanc. Le matin, lorsque les soldats voulurent poursuivre l'abattage des moutons, Rouslan se jeta sur eux en aboyant. Une balle dans la tête le cloua sur place.

Cette histoire émouvante que raconte Eléna Tsoukanova, présidente du Club national des bergers de Russie méridionale, n'est qu'un exemple de la tragédie que connurent les chiens de races russes dans la première moitié du XXe siècle. Au cours des années qui suivirent la révolution d'Octobre, de nombreuses races de chiens russes ont disparu à tout jamais. Ainsi, les magnifiques lévriers et coureurs russes, considérés comme des "animaux seigneuriaux" furent systématiquement exterminés. Seules les bêtes que leurs maîtres emmenèrent en exil ont échappé au massacre.

Les bergers de Russie méridionale étaient abattus non seulement "dans l'exercice de leurs fonctions", comme le fut Rouslan, mais aussi pour leur fourrure au long poil qui servait à confectionner des blousons pour les soldats. Les youjaks (nom familier donné aux chiens de cette race) ont souffert une nouvelle fois lors de la Seconde guerre mondiale. Les soldats allemands les avaient surnommés "la mort blanche" et les abattaient sans pitié, car les youjaks résistaient courageusement face à l'occupant, rien ne pouvait les amadouer.

L'origine de cette race remonte au temps de Catherine II (1729-1796). Un propriétaire foncier d'origine allemande Foltfein décida, avec l'autorisation de la tsarine, d'élever des moutons dans le Sud de la Russie, dans une zone recouverte de steppes où le loup vivait en maître. Afin de protéger ses immenses troupeaux, Foltfein décida de sélectionner un chien-berger-tueur-de-loups, un animal extrêmement rapide et recouvert d'une épaisse carapace. Elevé comme animal de compagnie, il n'est jamais tondu. Peignés régulièrement ses poils peuvent atteindre jusqu'à 45 cm de long et forment des ailes lorsqu'il court. Par contre, si le youjak vit avec le troupeau, son pelage se feutre et forme une sorte de carapace qui résiste aux crocs des loups. Le berger de Russie méridionale remplissait si bien son devoir et était si beau qu'il fut décidé de récupérer tous les chiots qui ne présentaient aucun défaut et de les expédier au chenil impérial. Ils y étaient éduqués pour devenir de véritables "chevaliers" à quatre pattes, appelés à assurer la protection du tsar et de sa famille lors de leurs promenades pédestres.

L'histoire de cette race coïncide étrangement avec celle de la Russie: elles faiblissent et resurgissent ensemble. Le dernier coup dur remonte à 1998. Cette année-là, une profonde crise financière ébranle le pays. La population s'est trouvée confrontée à de terribles difficultés matérielles: il n'était plus question alors d'animaux domestiques. Depuis, heureusement, la situation s'est redressée et à présent les youjaks, tout comme l'élevage de chiens en général, se portent bien. On peut même parler d'essor. Le pays est maillé par un vaste réseau de clubs canins, qui représentent pratiquement toutes les races connues dans le monde. Diverses organisations cynologiques fonctionnent au niveau régional et national. Les plus importantes sont la Fédération cynologique de Russie (RKF en russe), membre de la fédération internationale FCI, et l'Union des organisations cynologiques de Russie (SKOR). La RKF est l'héritière directe de la Société des assistants volontaires de l'armée, l'aviation et la marine (DOSAAF), structure très connue en Union Soviétique sous l'égide de laquelle se développait l'élevage des chiens de service.

" A l'étranger, on me demande souvent: quelle relation entretiennent les Russes avec les chiens? ", explique Eléna Tsoukanova. " Et je réponds: j'ai deux enfants. L'un marche à quatre pattes, l'autre non. Le premier, c'est mon chien, le second, mon fils Serge ". En effet, en Russie, les chiens et les chats domestiques sont considérés comme des membres de la famille à part entière et non comme de simples compagnons ou amis. Les animaux domestiques vivent jusqu'à leur mort entourés de soins et d'affection.

Depuis quelques années, une autre approche, plus pragmatique, plus européenne est apparue en Russie. Des "industrieux" créent des élevages, sélectionnent toute sorte de chiens: depuis les "miniatures" chinoises qui tiennent dans le creux de la main jusqu'aux saint-bernards et newfoundlands.

Actuellement la race la plus demandée est le berger d'Asie centrale. Il s'agit d'un chien de garde, de la famille des chiens-loups, puissant et courageux. Malheureusement, ces bêtes sont souvent utilisées pour des combats, traditionnels dans la région. Il existe bien une loi interdisant cette pratique, mais les amateurs de ce jeu parviennent toujours à la contourner. Par ailleurs, les propriétaires de bergers d'Asie centrale affirment que, privés de combat, ces animaux perdraient leur instinct guerrier et la race pourrait bien disparaître. Les experts de la RKF (qui mène campagne pour éradiquer cette pratique barbare) sont convaincus qu'à l'avenir l'intérêt pour les bergers d'Asie centrale retombera, car l'Europe n'admet plus la participation aux expositions et concours canins internationaux de chiens de combat.

Le terrier russe noir est lui aussi extrêmement populaire en Russie. Du sang de newfoundland, de riesenschnautser, d'erdel-terrier et de rottweiler coule dans ses veines. Cet étrange métisse était autrefois appelé "chien de Staline". Non pas en raison de l'amour que vouait le dictateur à cette race, mais parce qu'il avait ordonné que les terriers noirs soient dressés pour surveiller les détenus dans les camps de Sibérie. Il en fut toutefois autrement: le centre d'élevage de l'armée Krasnaïa zvezda (l'Etoile rouge) qui était chargé de la sélection de cette race n'obtint pas un grossier cerbère, mais un très beau chien, parmi les plus intéressants au monde. En apparence, le terrier russe noir est plus haut que la moyenne, avec un corps allongé. Il est robuste, endurant et se dresse facilement. Il a un très beau poil frisé qu'il est difficile de peigner. On a donc inventé pour lui une très belle coupe qui met en valeur son corps et le rend tout de suite reconnaissable. Le monde entier est tombé sous le charme de cette nouvelle race comme le montre sa reconnaissance à tous les niveaux de qualification.
Par Tatiana Sinitsyna
Source : RIA Novosti

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Info du 30/10/2007
10 ans de prison pour les propriétaires de chiens tueurs
Sarkozy veut que les propriétaires de chiens tueurs encourent 10 ans de prison

PARIS (AFP) — Nicolas Sarkozy a demandé à la Garde des Sceaux de modifier la loi pour les propriétaires de chiens dangereux responsables d'accidents mortels encourent désormais une peine de 10 ans d'emprisonnement, a annoncé lundi l'Elysée.

Cette demande a été rendue publique dans un communiqué par David Martinon, porte-parole de l'Elysée, à l'issue d'une rencontre du chef de l'Etat avec les parents d'Aaron, l'enfant tué par un chien mardi à Bobigny.

M. Sarkozy a dit aux parents d'Aaron que les "chiens dangereux doivent désormais être considérés comme des armes et que leurs propriétaires doivent être plus sévèrement condamnés lorsque les blessures que ces animaux infligent causent la mort d'une victime", selon le communiqué.

"A ce titre, le président de la République a demandé au Garde des Sceaux de modifier la loi pour que l'homicide involontaire causé par un chien dangereux devienne une circonstance aggravante, et que la peine encourue s'élève désormais à 10 ans d'emprisonnement".

"Cette modification sera intégrée au projet de loi renforçant les mesures de prévention et de protection des personnes contre les chiens dangereux, qui sera prochainement examiné par le Parlement", a-t-il précisé.

M. Sarkozy a par ailleurs demandé à la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, "d'entamer dès aujourd'hui une réflexion avec l'ensemble des professionnels concernés sur les moyens que les sociétés de surveillance mettent à la disposition de leurs agents pour que les chiens soient correctement gardés en dehors des heures de travail".

Il a qualifié d'"irresponsables" les maîtres de chiens dangereux à l'origine dernièrement d'une série d'accidents, parfois mortels, avec des enfants, a précisé M. Martinon.

Source : AFP

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