Admin-eleveurcanin 0 Posté(e) le 6 novembre 2007 Inexact!D’abord parce qu’une affirmation aussi abusive (et culpabilisante !) que celle-ci, n’a pas d’autre résultat plus pernicieux que de conduire beaucoup de personnes à abandonner un animal, avec lequel ils ne sont pas parvenus à cohabiter harmonieusement. Ensuite, parce que l’examen minutieux de situations de difficultés avec chien, montre que les propriétaires avec leurs erreurs éducatives, sont loin d’être seuls responsables des problèmes qu’ils rencontrent avec leur animal. Des éleveurs, vétérinaires, dresseurs/éducateurs et comportementalistes peuvent en avoir leur part.1°) Les conditions de développement précoce du chien à l’élevage, comptent beaucoup dans sa future bonne (ou non) intégration/adaptation à la vie en société. Une médiocre imprégnation et socialisation aux deux espèces humaine et canine, ne prépare vraiment pas un chiot à une facile adaptation chez ses futurs maîtres. 2°) La soigneuse orientation que donne les éleveurs au placement de leurs chiots, en veillant à la meilleure adéquation entre attentes de leurs clients et besoins élémentaires de la race qu’ils élèvent, compte aussi énormément. L’exemple classique des personnes « craquant » pour un sujet d’une race devenue soudain très mode, et se retrouvant incapables de satisfaire le grand besoin d’exercice physique d’un animal choisi uniquement sur son aspect physique, est très courant. L’animal en question souffrant de trop d’enfermement, l’exprime alors par nombre de comportements de destructions, aboiements ou/et agitations, dont on vient à se demander la cause. Bien mis en garde, voire dissuadés de porter leur choix sur cette race, aurait peut-être pu éviter à ses maîtres-là... ces « fautes-là »...3°) La bonne réactivité du premier professionnel consulté (éleveur, vétérinaire, éducateur, toiletteur, etc...) par les propriétaires en difficultés avec leur chien, prend également une large part dans la forme que va prendre la suite des évènements.C’est aux différents professionnels de savoir au mieux ce qui relève directement des compétences des autres, pour si nécessaire, rapidement réorienter vers celui qui sera plus à même d’aider le maître débordé par son chien. Tous n’ont pas cette attitude responsable (et courageuse), avec pour conséquence de conduire à l’aggravation des problèmes, en voulant se charger eux-mêmes de situations qui relèvent de compétences qui ne sont pas les leurs (qui peut bien se dire spécialiste en tout!?)En conclusion, rien n’est jamais complètement « faute » de l’un et jamais des autres, et "Chien à problème" = sûrement responsabilités collectives de maîtres et de professionnels réunis.Extraits de la comportementaliste Daniele Mirat Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-eleveurcanin 0 Posté(e) le 6 novembre 2007 Voici son lien:http://www.communicanis.com/plandusite.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites