Valko08 0 Posté(e) le 30 novembre 2011 Poecilotheria : gare aux veninsLes Poecilotheria sont des mygales fascinantes à maintenir et à observer. Pourtant, ces araignées ne sont pas encore très connues des amateurs, et pour cause : elle sont très rapide et leur venin n'est pas sans danger. A manipuler avec précautions...Les mygales du Poecilotheria sont des Theraphosidae du groupe des Poecilotherieae ; ce groupe appartient à la famille des Selenocosmiinae qui comprend en fait deux groupes : le groupe A, des Selenocosmiinae, et le groupe B, des Poecilotherieae. Le groupe A comprend les genres suivants : Lyrognathus, Phlogiellis, Selenostholus, Orphnaecus, Selenotypus, Coremiocnemis, Selenocosmia, Chilobrachys et Chilocosmia (d'après le travail de V. WIRTH). Le groupe B ne comprend que le genre Poecilotheria.La famille des Selenocosmiinae regroupe des espèces de mygales habitant l'Australie et l'Asie. Le genre qui nous intéresse, Poecilotheria, se rencontre uniquement en Inde et au Sri Lanka. Il regroupe à ce jour douze espèces : Poecilotheria bara, Poecilotheria fasciata, Poecilotheria ornata, Poecilotheria uniformis, Poecilotheria subfusca pour le Sri Lanka. Poecilotheria formosa, Poecilotheria metallica, Poecilotheria miranda, Poecilotheria regalis, Poecilotheria rufilata, Poecilotheria striata pour l'Inde. Quant à Poecilotheria vittata, on la rencontre aussi bien en Inde qu'au Sri Lanka.De grandes araignéesCe sont de grandes araignées ( taille variant de 16 cm pour Poecilotheria subfusca à 23 cm pour Poecilotheria ornata, voire même plus) qui sont en général agressives, bien que la plupart ne le soient que lorsqu'on les touche. En fait dans la famille des Selenocosmiinae, ce sont les Poecilotheria les moins agressives.Ces araignées ont de belles robes : blanches, noires et grises pour Poecilotheria regalis, Poecilotheria fasciata, et jaune à vert sous les pattes, avec des reflets bleus chez Poecilotheria rufilata.Actuellement, on trouve 7 espèces de Poecilotheria dans les élevages européens : Poecilotheria bara, Poecilotheria fasciata, Poecilotheria formosa, Poecilotheria rufilata, Poecilotheria regalis, Poecilotheria ornata et Poecilotheria subfusca. En France, ces mygales sont peu reproduites par rapport à l'Allemagne ou elles sont devenues très populaires.Les plus communes sont Poecilotheria regalis et Poecilotheria fasciata. Ces deux espèces furent importées il y a quelques années. L'élevage étant facile, on peut se procurer désormais des spécimens d'élevage.Poecilotheria ornata est la plus grande du genre, puisqu'elle peut atteindre 23 cm d'envergure et même d'avantage, avec un corps de 70mm. C’est également l'une des espèces les plus agressives. Elle se reproduit assez bien, mais elle est encore capturé au Sri Lanka par des éleveurs chasseurs. Poecilotheria formosa et Poecilotheria bara sont plus difficiles à trouver : elles sont peu colorés et de ce fait, intéressent moins les éleveurs. Il est à noter que Poecilotheria formosa a longtemps été vendue sous le nom erroné de Poecilotheria striata.Poecilotheria rufilata est rare. Au départ, deux arachnologues en ont ramené une cinquantaine lors d'un séjour en Inde. Cette espèce a été peu reproduite ; c'est une belle araignée dont les couleurs n'ont rien à voir avec celles des autres. C'est également la moins agressive. Très peu d'individus sont sur le marché et à ma connaissance, rares sont les éleveurs qui ont réussi à la reproduire.Les Poecilotheria sont de superbes mygales qui élèvent très bien et grandissent rapidement (elles sont adultes en 1 an et demi à 2 ans). Mais leur agressivité et surtout leur mauvaise réputation, en font des animaux peu prisés en France.Il est certain que ces araignées ne doivent pas être manipulées car elles sont rapides. Il y a eu quelques accidents, mais rarement sérieux. Interdire la détention de ces mygales équivaudrait à interdire celle des chiens, dont les morsures sont autrement plus dangereuses.Originaires des forêts humidesCes animaux vivent dans les forêts humides de l'Inde et du Sri Lanka ou la chaleur est relativement importante : exception faite pour les espèces Poecilotheria subfusca qu'il faut maintenir à 22-24°C et Poecilotheria bara à 25-27C. Les Poecilotheria vivent dans les cavités des troncs d'arbres. Si l'extérieur est assez sec, par contre l'intérieur des troncs est gorgé d'eau (A. BRAUNSHAUSEN, comm. pers.). L'araignée y plonge lorsqu'elle est dérangée (A. BRAUNSHAUSEN, P. KLASS, comm. pers). Il est intéressant de noter que dans un tronc vivent plusieurs Poecilotheria de toutes tailles (A.BRAUNSHAUSEN, comm. pers.).A la suite d'observations personnelles, j'ai noté qu'elles n'aimaient guère la lumière. Maintenir vos Poecilotheria dans le coin sombre d'une pièce ne leur nuira en aucun cas. Les terrariums sont constitués de bacs de 25X25X45 cm et meublés d'un tronc creux de 35 cm de haut. L'ensemble est maintenu dans la pénombre. C'est un milieu très humide et chaud ; la température varie de 28 à 31°C. Les animaux sont actifs la nuit et donc l'agressivité est plus grande. Les Poecilotheria ne sont pas difficiles à nourrir : elles acceptent sans problème grillons, blattes, et parfois petites souris (surtout Poecilotheria ornata, Poecilotheria regalis et Poecilotheria fasciata, après accouplement).Une cohabitation pacifique ?Pour la reproduction, les mâles sont maintenus avec les femelles, certaines cohabitent sans problème, d'autres pas. Cela dépend des individus.Poecilotheria subfusca n'accepte pas le mâle. Celui-ci est dévoré aussitôt après l'accouplement. Le seul moyen pour lui d'en réchapper, c'est de rester dans un coin et de se faire oublier... mais cela ne fait que retarder l'échéance !Les mâles sont introduits environ un mois et demi après la mue des femelles. Rares sont celles qui ne veulent pas s'accoupler, dévorant systématiquement tous les mâles qui passent à leur porter.Mais cela arrive sans explication : mauvaises femelles ? Pas assez nourries ? Terrarium trop petit ?Contrairement aux parades des autres mygales, celles des mâles Poecilotheria sont assez déroutantes : le mâle tapote puis fuit et la femelle tapote et le suit. Si elle s'approche trop près, il s'enfuit rapidement. Ce n'est que lorsqu'il est prêt qu'il se retourne. La femelle se lève alors légèrement, tandis qu'il introduit son ou ses embolus dans son épigyne. Ensuite, il se sauve rapidement, s'il le peut ! A partir de cet instant, ses jours sont comptés : il restera en vie une heure, un mois ou d'avantage...Certaines femelles pondent avec le mâle à leurs côtés.A une température de 30°C pour une hygrométrie de 100%, les cocons sont conçus 2 mois environ après l'accouplement, parfois d'avantage : une regalis a fait son cocon 8 mois plus tard, mais c'est une exception.Les cocons sont retirés au bout de 30 à 35 jours. Les œufs sont à ce moment au stade larvaire I. Puis les cocons sont vidés, les larves déposées dans un incubateur.Le terrarium de la femelle est vidé et complétement nettoyé : comme elle tisse énormément au moment de la ponte, il est très difficile de discerner quelque chose dans ce tronc. La femelle est nourrie 2 ou 3 jours plus tard.Les jeunes naissent au bout de 50 à 65 jours, parfois un peu plus (cela est bien sur en fonction de la température) et ils sont laissés ensemble.Vie en communauté :Les Poecilotheria peuvent vivre en communauté. Toutefois, il est conseillé de les laisser ensemble dès la naissance pour éviter les problèmes. Les seuls échecs que j'ai connus concernent Poecilotheria ornata. Par contre, aucun problème avec les autres espèces. Elles cohabitent sans problème de cannibalisme et cela, même dans un espace réduit. Il est évident qu'il faut les nourrir régulièrement.J'ai maintenu 5 Poecilotheria regalis ensemble, dans un bac de 30 x 30 x 35 cm et elles furent séparées lorsqu'elles atteignirent la taille de 15 cm, et uniquement par mesure de commodité (ce n'est pas très pratique de nettoyer un terrarium avec 5 regalis qui courent partout dès que vous touchez au liège).Alain Roux de Valence, a maintenu ensemble 4 mâles regalis adultes, sans rencontrer de problème (comm. pers.). En milieu naturel, des rufilata de tailles différentes ont été trouvées vivant ensemble dans les cavités des troncs creux d'arbres (A. Braunshausen, comm. pers.)Le fait de les maintenir ensemble réduit leur agressivité, d'abord entre elles, mais aussi vis à vis de l'éleveur. Ce n'est pas le cas envers les proies, qui sont littéralement écartelées. Elles continuent à se nourrir bien malgré le fait d'être ensemble, ce qui n'est pas le cas pour d'autres espèces, notamment Avicularia minatrix (Jos Tits, comm. pers.)Je maintiens donc mes Poecilotheria ensemble, par 5 ou 10 et les sépare lorsqu'elle atteignent la taille de 10 cm, pour des raisons de commodité.Agressivité :Les Poecilotheria sont considérées comme étant des espèces agressives à risque, à cause de leur venin. S'il est exact qu'elles sont agressives, ce ne sont pas les plus irascible. D'autres mygales, comme Phormictopus cancerides ou Haplopelma minax, sont bien plus agressives à mon avis. Personnellement, je n'ai eu de problèmes avec les Poecilotheria : juste quelques frayeurs : un mâle Poecilotheria fasciata adulte grimpant le long de mon bras, par exemple. Avec ces animaux, il faut réagir doucement, ne pas faire de gestes brusques. De plus, il est bon de savoir que les Poecilotheria préfèrent souvent la fuite à l'attaque, contrairement à d'autres mygales. J'ajoute à cela que chaque individu à son caractère...Dans la plupart des cas, les Poecilotheria sont agressives lorsque vous cherchez à les attraper à la main, (ce qui est un acte complètement inconscient !) ou si vous les surprenez, mais dans ce cas, elles cherchent plutôt à fuir...Il est conseillé de s'occuper des Poecilotheria à la nuit tombée. En les maintenant dans de grands bacs avec un tronc creux, il est fort simple de nettoyer les terrariums. Il suffit d'enlever lentement le tronc avec l'animal, de le déposer dans un bac vide et de le refermer, par sécurité. Quant aux juvéniles, jusqu'à la taille de 3 cm (pattes comprises), ils n'attaquent que très rarement.Les Poecilotheria, sont en fait bien plus défensives qu'agressives, mais il convient d'être vigilant car elles sont très rapides.Un venin redoutableLe venin des Poecilotheria est redoutable, en premier lieu par les populations ou vivent ces araignées. Dans son livre, "Giftige un gefährliche Spinnetiere", le docteur Gunther Schmidt classe les Poecilotheria et les Selenocosmia parmi les Theraphosidae les plus dangereuses. Il y a plusieurs accidents connus d'individus mordus par ces mygales. En Allemagne, un éleveur m'a raconté qu'il a été mordu par une femelle adulte de Poecilotheria ornata. Résultat : 3 jours de soins intensifs à l'hôpital, dont 2 jours dans le coma. Puis durant 15 jours, ses mains sont restées repliées, crispées vers son corps. Par la suite, il n'a pas eu de séquelle.Les autres accidents que je relate proviennent d'articles parus dans la presse ou me sont parvenus par courrier. Le premier extrait d'un article de Gunther Schmidt, paru en 1989 dans "Tropical Medecine and Parasitologie" (Efficacité des morsures de mygales asiatiques et africaines. (G. Schmidt). Trop Med. Parasit. 40 (1989) 114).Les résultats de trois accidents avec Poecilotheria fasciata et d'un accident avec Pterinochilus murinus sont rapportés. Dans l'un des cas de morsure par Poecilotheria fasciata, la symptomatologie était plus marquée par rapport à d'autres morsures de différentes grandes mygales américaines sur la même personne. Dans les trois autres cas, on n'a pas observé d'effets frappants des venins.Poecilotheria fasciata (Araneida, Theraphosidae, Selenocosmiinae), commune au Sri Lanka, est crainte des autochtones à cause de ses morsures (Schmidt, 1987). Durant les premières années de son importation, cette espèce causait deux accidents en Allemagne et un autre en Suisse.Dans le premier cas (30 juillet 1987), un homme de 35 ans a une courte morsure sur l'annulaire de la main gauche, due à une femelle adulte au cours d'une manipulation dans la cage. Immédiatement après la morsure, deux points de saignement au niveau de la morsure deviennent visibles et seront perçus durant les trois jours suivants. La morsure, peu douloureuse en soit, cause ensuite une brulure. Un à deux jours plus tard, les articulations du majeur et de l'annulaire peuvent difficilement être bougés. Deux jours plus tard, la région metacarpale est tumescente, mais il n'y a pas de décoloration. L'enflure persista 8 jours. Néanmoins, l'éleveur continua son travail, et dans son cas, un travail manuel intense. Il souffrait de crampes au majeur et à l'annulaire. Le patient, qui utilisait uniquement pour ses soins une bande avec de l'eau chaude, remplacée plusieurs fois par jour, n'a plus souffert au bout de huit jours. L'araignée avait fait sa mue de maturité une semaine avant l'incident : ayant mordu brièvement, on peu supposer que la dose maximum de venin n'est pas rentré dans le système circulatoire. L'éleveur en question avait déjà été mordu plusieurs fois par des mygales d'espèces différentes, ce qui permit une comparaison entre les symptômes des différentes morsures.Cinq ans auparavant, il était l'objet d'une morsure à l'index de la main gauche, morsure infligée par une femelle adulte de Brachypelma vagans (Grammostoleae) d'Amérique centrale : il n'y eut aucun symptôme.Un an plus tard, il était mordu intensément par une femelle prémature de Rhechostica saltator (Grammostoleae, Urugay, Argentine) à l'auriculaire de la main gauche. Le seul symptôme enregistré était une douleur modérée qui persista durant 30mn environ.En 1987, le même patient était mordu intensément au même doigt par une femelle prémature de Psalmopoeus cambridgei (Avicularinae ou Selenocosmiinae, Raven, 1985). Immédiatement, une intense douleur survenait et persistait environ 30 mn. Selon le patient, c'était plus vif qu'après la morsure de Rhechostica saltator, mais la médication n'était pas nécessaire.Un débutant suisse dans l'élevage des mygales eut une morsure sur le dessus du bras, du côté gauche, morsure imputable à une Poecilotheria fasciata. Durant vingt minutes, il a ressenti une violente douleur lancinante dans le haut du bras, jusqu'aux ganglions lymphatiques maxillaires. Ensuite les symptômes douloureux diminuèrent lentement.Le troisième cas survint en 1988. Un éleveur allemand de mygales fût mordu brièvement par un seul chélicère sur le dessus de la main gauche : il ne ressentit pas de douleur.Le genre africain Pterinochilus (Harpactirinae) est supposé être potentiellement dangereux pour l'homme (Bachmann, 1982 : Maretic et Lebez, 1979). Un incident avec un jeune spécimen de ce genre eut lieu dans notre région en 1986 : un marchant d'animaux souffrait d'une grosse morsure au pouce ; en utilisant immédiatement une seringue d'aspiration (Jucker, 1987), il fut possible d'aspirer une bonne partie du venin injecté. Néanmoins, le patient ressentit une violente brulure qui persista une heure.L'efficacité des morsures de mygales asiatiques et africaines correspond largement à celles des mygales américaines ( Schmidt, 1987, 1989). Contrairement à ce qu'affirme Pschyrembel (1986), les mygales ne sont pas spécialement dangereuse pour l'homme. Les effets systémiques des toxines n'avaient pas pu être alors observés. Les morsures de plusieurs grandes mygales de la famille des Selenocosmiinae ont été considérées comme douloureuses mais sans conséquence. Concernant le genre asiatique et australien Selenocosmia, Southcott écrit en 1978 : "Les morsures de ce genre causent également de sévères réactions".En février 1995 à 11 heures, mon ami Bryant Capiz de Chicago, était mordu par un mâle subadulte de Poecilotheria regalis de 8 cm, au pouce gauche. "En ouvrant le récipient, j'ai tapoté sur l'abdomen de l'araignée (elle se sauvait généralement lorsque je faisais cela) pour la chasser dans un autre pot, afin de pouvoir nettoyer la cage ; cette fois, elle a décidé de se retourner et de mordre mon pouce d'une manière très rapide. Je l'ai laissée me mordre aussi longtemps qu'elle le voulait car je redoutais l'injection de plus de venin. Je n'ai pas voulu lui nuire en la balançant, je l'ai regretté plus tard. L'araignée a tenu mon pouce environ 30 à 45 secondes. Les premiers symptômes sont survenus 15 minutes après la morsure ; ma main présentait une enflure rouge d'un diamètre de 3 à 5 cm autour du point de morsure et je ressentais une petite douleur. Pour ma sécurité, j'ai pris 50mg de Benadryl (Diphenhydramine HCl), un antihistaminique, pour prévenir une éventuelle réaction allergique, et j'ai continué mon travail. Il n'y a pas eu d'autres symptômes pendant les 4 heures suivantes, aussi j'ai pris une autre dose de Benadryl et suis parti me coucher, car ce médicament me faisait somnoler. A 20 heures ma mère me réveillait, inquiète de connaitre les symptômes. Lorsque je me suis levé, mes jambes étaient ankylosées, comme si j'avais de l'arthrite, particulièrement au niveau des genoux, et je ne pouvais pas marcher sans support. Je ressentais également une grande pression dans la poitrine et craignais une attaque cardiaque ; j'ai donc été amené d'urgence à l'hôpital à 21h30. J'ai été examiné et l'on m'a mis sous perfusion de sérum physiologique (NaCl). J'ai été admis à l'hôpital pour observation. J'y suis resté une nuit, avec une seconde perfusion. Le jour suivant, tous les symptômes avaient disparus, mais je continuais à avoir des crampes extrêmement douloureuses, notamment aux mollets. Ces crampes me faisaient faire de petits mouvements de jambes et m'empêchaient de dormir. Après 2 jours, les symptômes disparurent définitivement et ce sans séquelles actuelle."Sans doute d'autres accidents, sont-ils survenus, mais ils me sont inconnus. Toujours est-il qu'il vaut mieux éviter de se faire mordre, que ce soit par des Poecilotheria ou d'autres espèces. Ces animaux ne sont pas faits pour être manipulés. Il faut être prudent car ils sont très rapides. Ceci dit, il faut avouer que les Poecilotheria sont des espèces intéressantes, robustes et agréables à regarder.Remerciements :Au docteur Gunther Schmidt pour son article et pour m'avoir permis de le traduire (avec Gérard Dupré que je remercie également pour son aide) et de le publier.Merci également à Briant Capiz pour m'avoir décrit sa mésaventure et m'avoir autorisé à l'inclure dans cet article, à André Braunshausen pour ses précieux conseils suite à son séjour en Inde, ainsi qu'à Peter Klaas (Allemagne) et Peter Kirk (Grande-Bretagne) pour leurs conseils.Ce texte de Jean-Michel VERDEZ a été publié dans le numéro 05 de "Terrario Magazine", paru en septembre 1996. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
MissPulchra 0 Posté(e) le 1 décembre 2011 Très interessant..mais depuis il y a eu d'autres rapport de morsures, dont un d'un américain je crois; mordu aux doigts par sa poeci, car comme il dit lui même, il a fait le con : il voulait rpendre une belle photo et la poussait à la baguette pour qu'elle se mette là où il voulait.3 séjours à l'hopital, 6 semaines de crampes afreuses, pas moyen de dormir, pas moyen de travailler.Symptômes donc identique au dernier rapports ci-dessus; mais bien pire.Surement du au fait que ci-dessus, morsure d'un mâle. ici 'laméricain, morsure d'une grosse femelle adulte. Les sélénécosminaie sont les plus dangereuses qui soit.Un ami (faible constitution, maigre) a été mordu au doigt par un st2-3 Stromatopelma Calceata : idem, brulure et CRAMPES; mais les crampes se propagaient le long du bras et se sont arrêtées par miracle juste avant le coeur.Et des crampes au coeur, je vous laisse imaginer. Encore une fois, les poeci ne sont pas DURES à élever; mais elles sont ultra rapides, imprévisibles, sautent très très bien et leur venin est réellement potentiellement trop dangereux.Il FAUT ABSOLUMENT de l'expérience avec d'autres mygales pour ne pas commettre inconsciemment des conneries avec des poeci, genre leur faire peur (pas expres).. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
mayhem13111 0 Posté(e) le 1 décembre 2011 Post très intéressant! Mais ça ne donne pas envi d'en avoir vu la dangerosité, surtout si l'on a des enfants en bas âge (risque qu'ils essayent d'ouvrir le terra etc...). Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Wahkan 0 Posté(e) le 1 décembre 2011 mayhem13 a écrit:Post très intéressant! Mais ça ne donne pas envi d'en avoir vu la dangerosité, surtout si l'on a des enfants en bas âge (risque qu'ils essayent d'ouvrir le terra etc...).tout les terra si tu a des gosses doivent être fermer a clef. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sylvain91111 0 Posté(e) le 1 décembre 2011 moi j ai été mordu par une poecilotheria subfusca stade 2 ca pique a peine mais ca surprend ^^ sais t on si le mâle est plus venimeux que la femelle ou idem,pas d article la dessus ? toute les poecilotheria ont le même venin ? celle des élevage des particulier sont peu être moins venimeuse que celle de la nature ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
aphono03 0 Posté(e) le 1 décembre 2011 Le venin du male d'Atrax robustus est beaucoup plus toxique que celui de la femelle,chez les Theraphosidae je n'ai rien lu de semblable en ce qui me concerne.Des cas sévères d'envenimations sont imputables à plusieurs espèces différentes de Poecilotheria (P.pederseni,fasciata,metallica,tigrinawesseli,regalis...), , et plus largement des mygales asiatiques ,africaines ou australiennes ,cependant ces dernières sont plus irritables ce qui naturellement encourage l'éleveur à davantage de prudence. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
MissPulchra 0 Posté(e) le 2 décembre 2011 Je pense très sincèrement que cela dépend du volume de venin injecté.J'ai dis : je connais quelqu'un mordu par un bête st 2-3 calcaeta et c'était presque la mort; alors qu'ici apparement tu 'nas eu que fort mal, donc pas mal de chance d'une morsure seche ou presque. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
anik1111 0 Posté(e) le 2 décembre 2011 vraiment très intéressant,mais on ne parle pas de la poeci qui à le venin le plus actif,j'ai lu que cela serai la poecilotheria subfuscaest ce vrai????j'en maintient,subfusca et poecilotheria bara,bien sur ces bêtes m'impose le respect et c'est avec prudence que je nettoie toujours en ayant vu ou madame se trouve avant d'ouvrir,etc..mais elles sont telement belles et majestueuses,j'adore les voir chasser ou travailler..de la ma question comme je maintien subfusca...merci d'avance Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
aphono03 0 Posté(e) le 2 décembre 2011 Pour etre fiables ,ces études devraient etre réalisées sur les composants du venin,et non uniquement sur la symptomatologie qui varie en fonction de la quantité du venin injecté,ses propriétés, et la sensibilité de la victime.Sur quelles bases se fondent les notes dont tu as pris connaissances Anik? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
anik1111 0 Posté(e) le 2 décembre 2011 sur plusieur écrits,ici même mais pour retrouver bonjour ,je ne suis pas sure des source mais je suis sure de l'avoir lu plusieur foisc'est pour cela que je le demandais,hitoire de voir si j'ai rêvé ou pas Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites