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Bruno le GraveEEee

Sauvegarde DDA fiche Boa constrictor (en construction) by "le russe"

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le russe a écrit:

BOA CONSTRICTOR SSP



Ordre : squamates (squamata)
Sous-ordre : ophidiens (serpentes)
Super-famille : boïdés (boïdea)
Famille : boïdés (boïdae)
Genre : Boa

Espèce : Boa constrictor

Nom vernaculaire : Boa constrictor / Boa constricteur
Boa Constrictor (anglais/français)
Abgott Schlange (allemand)
Boa de Cola Roja – Jiboia – Mantona amarilla – Mantona – Boa terrestre

Boa constrictor constrictor LINNAEUS 1758
Boa constrictor LINNAEUS 1758
Constrictor formosissimus LAURENTI 1768
Constrictor rex serpentum LAURENTI 1768
Constrictor auspex LAURENTI 1768
Constrictor diviniloquus LAURENTI 1768
Boa constrictrix SCHNEIDER 1801
Boa constrictor - BOULENGER 1893
Boa constrictor - DUMêRIL & BIBRON 1844
Boa diviniloqua - DUMERIL & BIBRON 1844
Boa constrictor - BOULENGER 1893
Boa diviniloqua - BOULENGER 1893
Boa constrictor constrictor - FORCART 1951
Boa constrictor constrictor - STIMSON 1969
Boa constrictor - SCHWARTZ & HENDERSON 1991
Boa constrictor - LINER 1994
Boa constrictor - STARACE 1998
Boa constrictor - MCDIARMID, CAMPBELL & TOURê 1999

Boa constrictor amarali STULL 1932
Constrictor constrictor amarali STULL 1932
Boa constrictor amarili - FORCART 1951

Boa constrictor imperator DAUDIN 1803
Boa imperator DAUDIN 1803
Boa eques EYDOUX & SOULEYET 1842
Boa imperator - DUMERIL & BIBRON 1844
Boa eques - DUMêRIL & BIBRON 1844
Boa diviniloquax var. mexicana JAN 1863
Boa constrictor var. isthmica GARMAN 1883
Boa imperator - BOULENGER 1893
Boa mexicana - BOULENGER 1893
Constrictor constrictor imperator - IHERING 1911
Constrictor constrictor sigma SMITH 1943
Boa constrictor imperator - FORCART 1951
Boa constrictor imperator - STIMSON 1969

Boa constrictor nebulosa (LAZELL 1964)
Constrictor constrictor nebulosus LAZELL 1964

Boa constrictor occidentalis PHILIPPI 1873
Boa occidentalis PHILIPPI 1873
Boa occidentalis - BOULENGER 1893
Constrictor constrictor occidentalis IHERING 1911
Constrictor occidentalis - SERIE 1921
Boa constrictor occidentalis - FORCART 1951
Boa constrictor occidentalis - CEI 1993

Boa constrictor orophias LINNAEUS 1758
Boa Orophias LINNAEUS 1758
? Boa diviniloqua - TYLER 1850
Boa diviniloqua - COPE 1893
Boa diviniloqua - BOULENGER 1893 (non LAURENTI 1768)
Constrictor constrictor orophias - AMARAL 1929
Boa constrictor orophias - STIMSON 1969

Boa constrictor ortonii COPE 1878
Boa ortonii COPE 1878
Constrictor constrictor ortonii - SCHMIDT & WALKER 1943
Boa constrictor ortonii - STIMSON 1969

Boa constrictor sabogae BARBOUR 1906
Epicrates sabogae BARBOUR 1906
Constrictor constrictor sabogae - BARBOUR & LOVERIDGE 1929
Boa constrictor sabogae - FORCART 1951


Sous-espèces :

Boa constrictor constrictor LINNAEUS 1758
Boa constrictor imperator DAUDIN 1803
Boa constrictor longicauda PRICE & RUSSO 1991
Boa constrictor amarali STULL 1932
Boa constrictor occidentalis PHILIPPI 1873
Boa constrictor orophias LINNAEUS 1758
Boa constrictor ortonii COPE 1877
Boa constrictor sabogae BARBOUR 1906

Boa constrictor mexicana JAN 1863 *
Boa constrictor nebulosa LAZELL 1964 *
Boa constrictor melanogaster LANGHAMMER 1983 *
Boa constrictor sigma SMITH 1943 *

* sous-espèces soumises à controverse et par conséquent non reconnues par la majorité des scientifiques.

Statut légal :

Le Boa constrictor est protégé par la convention de Washington et y figure en annexe 2. Les spécimens importés doivent donc avoir un numéro de CITES.
Seule la sous-espèce Boa constrictor occidentalis figure en annexe 1 de la convention de Washington. Elle est particulièrement protégée car gravement menacée d’extinction en raison de la destruction de son habitat naturel.
Le Boa constrictor constrictor faisant partie de la faune guyanaise, il est localement protégé.


Description – anatomie générale :

Le Boa constrictor est un vigoureux serpent pouvant atteindre 3m et plus pour certaines sous-espèces et localités. Adulte, le poids varie d’un individu à l’autre, mais il peut atteindre une quarantaine de kilos. Plus fréquemment, on observe des spécimens d’une vingtaine de kilos.
Le record de taille appartiendrait à un Boa constrictor constrictor de trinidad qui mesurait plus de 5.5 mètres (information qui aurait été démentie par la suite). Plus fréquemment, on admet que ce record est détenu par un B.c.c de 4.60m (De Vosjoli 1990).
Les records de taille par sous-espèce et localité sont d’ailleurs souvent remis en question car les observations officielles sont anciennes. Quelques données toutefois :
-Boa constrictor occidentalis : 3.70m (Bertone, 2003)
-Boa constrictor orophias : 2.30m (Lazell, 1964)
-B.c.i. Caulker Cay : 1.50m (Russo, 2004)
-B.c.i. Tarahumara : 0.90m (Russo 2004)

La tête

Elle est relativement petite par rapport au reste du corps, et triangulaire. L’avant de la gueule est relativement carré mais s’arrondit à mesure que le serpent grandit et que la tête s’élargit.

Typiquement, on observe 20 écailles entre les yeux, 14 à 20 autour des yeux (pré-oculaires, supra-oculaires et post-oculaires) , 17 à 25 supra-labiales, et 20 à 28 infra-labiales.

Le Boa constrictor ne présente pas de fossettes labiales thermosensibles. Les yeux sont relativement petits et bicolores. La pupille est verticale.
La tête est barrée longitudinalement sur chaque côté par une raie brune qui part de la nuque, coupe l’œil en son milieu, pour se terminer avant les narines. Le dessous de cette raie est généralement couleur crème, voire blanc, alors que le reste de la tête est brun clair à gris, avec une ligne brune ou grise qui traverse le dessus de la tête, en son milieu.

La langue bifide est régulièrement sortie et exécute des mouvements rapides (l’inverse est un signe de mauvaise santé) afin de capter les odeurs environnantes.

Le corps

Il est long, massif et très musclé. Les tâches qui le recouvrent permettent de différencier les sous-espèces, bien que, dans certains cas, elles ne permettent pas seules de déterminer l’origine d’un sujet.
Elles sont brunes le plus souvent, en forme de selle ou de « chauve-souris » s’élargissant à mesure que l’on s’approche de la queue, et présentes sur tout le dos. Les flancs sont recouverts de losanges en leur milieu et de triangles (acollés aux selles dorsales) plus ou moins marqués, et de même couleur. Entre ces motifs caractéristiques, on retrouve une multitude de petites tâches, de mouchetures, plus ou moins marquées selon la sous-espèce, la localité et les individus.

A mi-corps, on dénombre 55 à 91 écailles. La face ventrale comporte 225 à 288 écailles.

la queue

Elle est plus longue chez le mâle et comporte en moyenne 60 écailles rétro-cloacales contre 50 pour la femelle, chez Boa constrictor imperator. Les limites, plutôt floues et anciennes sont fixées à 45-69 écailles caudales.

Elle est préhensile, vu les mœurs arboricoles des boas (juvéniles et jeunes adultes essentiellement).
La couleur et la longueur varient également en fonction de la sous-espèce. Les taches qui la recouvrent sont le plus souvent rouge vif chez Boa constrictor constrictor, alors qu’elles sont orangées chez Boa constrictor imperator (surtout chez Boa constrictor imperator colombien), noires chez Boa constrictor longicauda.

Le squelette

Selon la sous-espèce, le squelette comporte de 350 à 430 vertèbres. On observe la présence d’ergots péri-cloacaux, vestiges des membres inférieurs. Ces ergots sont en général plus longs et pointus chez le mâle, ceux de la femelle étant émoussés et parfois difficilement observables.
Le crâne est très mobile et se désarticule facilement pour faciliter le passage des proies. Les dents sont nombreuses et recourbées vers l’arrière.

Description par sous-espèce et localité :

Les illustrations suivantes sont inspirées de photographies tirées de divers sites spécialisés. Elles ont été réalisées avec le plus grand soin afin d’être les plus fidèles possible aux originaux. Cependant, elles ne constituent pas des vérités absolues et, chaque sujet d’observation étant unique, il est possible que certains sujets des sous-espèces et localités décrites ci-dessous soient très différents d’autres, visibles ailleurs.

La localisation précise sur carte fera l’objet d’un chapitre spécifique.

BOA CONSTRICTOR CONSTRICTOR
C’est une des plus grandes sous-espèces de boas. Ses représentants sont aussi les plus vivement colorés.
On compte 234 à 243 écailles ventrales d’après Boulenger (1) (234 à 250 pour Stull (2)) et 49 à 60 écailles caudales (1) ou 49 à 62 (2).
De 15 à 20 taches dorsales sont observables d’après Boulenger, 1893. Elles ont la forme de selles plus ou moins étroites ou de chauve-souris.



BOA CONSTRICTOR CONSTRICTOR PERUVIEN (localité Pucallpa)
C’est l’un des plus grands boas. Il peut atteindre 4 mètres. Il est très apprécié pour ses couleurs très contrastées. Son tempérament est assez particulier. En effet, il peut être très calme ou au contraire ingérable.
Des spécimens sont décrits avec un nombre d'écailles caudales moins important que les autres localités (48).

BOA CONSTRICTOR CONSTRICTOR PERUVIEN (localité Iquitos)
Cette localité est encore plus belle que la précédente et certains spécimens sont quasiment couleur or avec des taches dorsales très contrastées.

BOA CONSTRICTOR CONSTRICTOR VENEZUELIEN
Le Venezuela recèle de nombreuses variations de Boa constrictor mais la loi vénézuélienne interdit strictement leur exportation. Les boas vénézuéliens sont donc rares sur le marché. Cette variation possède des selles dorsales noir de jais. Il n’est pas très grand pour du BCC, atteignant environ 2 mètres adulte.

BOA CONSTRICTOR CONSTRICTOR SURINAM/GUYANA
Longtemps considérées comme deux localités distinctes, on sait désormais qu’elles sont en fait identiques. La queue est bien souvent rouge cerise, ce qui les rend particulièrement attractifs. La longueur moyenne se situe aux environs de 2m50, mais des spécimens de plus de 3 m sont loin d’être rares.

BOA CONSTRICTOR CONSTRICTOR SURINAM/GUYANA (localité Pokigron)
Cette variété se trouve dans une région très étroite, entre le lac Brokopondo et le fleuve Suriname. Elle est plus claire que le suri’ classique et présente même parfois des taches oranges la rendant unique.

BOA CONSTRICTOR CONSTRICTOR COLOMBIEN
Les BCC de la région de Leticia sont très semblables aux BCC péruviens de la région voisine d’Iquitos et atteignent la même taille. Ces boas occupent la partie sud et est de la Colombie, se partageant le pays avec BC imperator.

BOA CONSTRICTOR CONSTRICTOR TRINIDAD
Cette variété atteint une très grande taille et montre une croissance très rapide. Elle n’est presque pas maintenue en captivité.

BOA CONSTRICTOR CONSTRICTOR BRESILIEN ( localité Belem)
Le Brésil restreint sérieusement ses exportations de boas. Les BCC que l’on trouve sur le marché sous l’appellation « BCC brésilien » ont donc toutes les chances de ne pas en être. Ces boas ont 17 à 20 taches de la tête au cloaque. A l’âge adulte, ce boa mesure en moyenne 2m50.

BOA CONSTRICTOR CONSTRICTOR BRESILIEN (localité Amapa)
Cette variété présente une coloration plus sombre entre les selles.

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le russe a écrit:
BOA CONSTRICTOR IMPERATOR
Ses représentants sont parmi les plus petits de tous les boas. Aucun de dépasse les deux mètres de longueur moyenne hormis le colombien qui lui, peut atteindre de très grandes tailles. Les sujets de 2m50 voire plus de trois mètres ne sont pas rares.
La croissance est plus rapide que chez la plupart des BCC et un beau BCI colombien atteindra les deux mètres cinquante en cinq ans, ce qui n’est pas négligeable.
L’aspect général peut paraître moins harmonieux que chez le BCC et les couleurs moins contrastées. En effet, le fond est le plus souvent moucheté et les selles dorsales qui, contrairement au BCC n’ont presque jamais la forme de chauve-souris, sont au nombre de 26 en moyenne (22 à 30) de la tête au cloaque.La queue n’est jamais rouge, tout au plus orange chez la variété colombienne.

On compte 225 à 252 écailles ventrales d’après Boulenger (235 à 253 pour Stull) et 47 à 65 écailles caudales (Boulenger) ou 47 à 69 (Stull).




BOA CONSTRICTOR IMPERATOR COLOMBIEN
C’est le plus imposant de tous les imperators. Les sujets les plus typiques présentent un dos brun plus ou moins clair parsemé de taches en forme de selle à cheval qui peuvent parfois se rejoindre mais qui le plus souvent sont séparées. La queue est de couleur orangée.
Mais la plus grande partie des représentants de cette localité ne sont pas aussi typés, aussi on peut rencontrer des spécimens très foncés avec une queue brun clair. La taille non plus n’est pas toujours un critère absolu de reconnaissance car celle-ci est très variable d’un sujet à l’autre. Certains BCI colombiens ne dépasseront jamais le mètre 80 à l’âge adulte et je possède moi-même un mâle de bientôt quatre ans qui mesure 1m40.
Ce BCI occupe la partie nord-ouest de la Colombie et ne côtoie le BCC colombien qu’au centre du pays. Les sujets situé le plus au nord semblent être ceux qui ont la queue la plus colorée, les spécimens rencontrés au sud de l’aire de répartition auraient au contraire une queue plus brune, mais ce sont des observations réalisées sur trop peu de spécimens pour que l’on puisse en faire une vérité absolue.

BOA CONSTRICTOR IMPERATOR EQUATEUR
C’est un boa de taille moyenne à petite car il atteint rarement les deux mètres. Doté d’un tempérament calme, c’est une variété unique d’un point de vue motifs/couleurs. Le pattern ne ressemble à aucun autre. Il est très clair et peu contrasté, à la limite, un peu fade. C’est aussi la localité située le plus au sud.

BOA CONSTRICTOR IMPERATOR COSTA RICA
Il est lui aussi assez petit (1m80 environ) mais il est très joli. Les selles dorsales sont partiellement roux/saumon, ce qui confère à l’animal un aspect très agréable.

BOA CONSTRICTOR IMPERATOR NICARAGUA
Les tâches dorsales se rejoignent le plus souvent et sont très nombreuses, rappelant un peu les spécimens mexicains. La queue est assez colorée (orange) mais beaucoup moins que chez le colombien.
Il ne dépasse jamais 2m. D’après Hermann Stöckl, si un spécimen dépasse cette taille, il est forcément hybridé.

BOA CONSTRICTOR IMPERATOR NICARAGUA (Corn island)
Cette variété occupe les « corn islands » constituées de deux îles distantes de 18 Km. Le boa de corn island vit sur l’île « del Maiz ». Il est très petit, de l’ordre de 1m50 à l’âge adulte et a la capacité de changer de couleur de façon très spectaculaire. Le plus souvent les flancs et le ventre sont rouges. Bien qu’il soit originaire d’une île très isolée, les variantes de couleurs sont très nombreuses.
Très peu de spécimens sont maintenus en Europe.

BOA CONSTRICTOR IMPERATOR HONDURAS
Le Honduras héberge trois variétés d’imperators. La première est sombre avec les flancs rouges. Il est lui aussi très petit et ne dépasse pas 1m50.

BOA CONSTRICTOR IMPERATOR HONDURAS (île de Bahia)
Il fait exception parmi les boas d’Amérique centrale car sa taille peut approcher les 2m40. Ces imperators se trouvent sur Roátan, la plus grande des îles de Bahia, au large de la côte du Honduras.

BOA CONSTRICTOR IMPERATOR HOG ISLAND
Il semble qu’il ait disparu à l’état sauvage, c’est pourquoi il est important d’encourager sa reproduction en captivité. Les premiers sujets importés étaient petits (1m40 – 1m50) mais ce nanisme était en partie dû aux proies de petite taille qui constituaient leur ordinaire sur leur île. Les sujets captifs mesurent en général un peu plus : 1m70 voire même jusqu’à près de 2m.

BOA CONSTRICTOR IMPERATOR (crawl cay)
Cette variation rare de BCI est elle aussi petite (1.80 maximum). Malgré sa taille modeste, le corps est très musculeux et il est difficile de lui faire prendre du surpoids.
La couleur est très changeante chez un même spécimen et un serpent clair peut devenir foncé en quelques minutes.

BOA CONSTRICTOR IMPERATOR (caulker cay)
Ils sont de très petite taille. Généralement, ils n’atteignent pas 1m50. Ils sont plus arboricoles que les autres BCI afin d’échapper aux crabes qui sont parfois assez gros pour les attaquer.

BOA CONSTRICTOR IMPERATOR MEXICAIN (Vera cruz)
Ces boas mexicains, plus petits que ceux qu’on rencontre plus au sud, ont également un plus mauvais caractère.

BOA CONSTRICTOR IMPERATOR MEXICAIN (Cancun)
On compte 24 à 31 selles dorsales. C’est valable aussi pour les autres boas mexicains. Il vit à la pointe est du Mexique, à quelques kilomètres à l’ouest de la Havane.

BOA CONSTRICTOR IMPERATOR MEXICAIN (Sonora)
Dans la région du désert du Sonora, on trouve une variation très sombre. C’est avec le boa suivant, celui qu’on rencontre le plus au nord de l’aire de répartition.

BOA CONSTRICTOR IMPERATOR MEXICAIN (Tarahumara)
Ce boa vit dans le nord du Chihuahua, au sommet de hauts plateaux bordés de canyons profonds. Il mesure 1m50 environ.

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le russe a écrit:
AUTRES SOUS-ESPECES :



BOA CONSTRICTOR LONGICAUDA
C’est un magnifique boa noir et crème qui ne prend ses couleurs définitives qu’au bout de deux ou trois ans. Sa queue est plus longue que chez les autres sous-espèces, d’où son nom.
Il est très peu répandu et se cantonne dans la région de Tombes, au nord-Pérou.
Il mesure plus de deux mètres.

BOA CONSTRICTOR AMARALI BRESILIEN
C’est un boa au pattern caractéristique et à la queue courte (short tail boa), les marques dorsales –22 ou plus- ont typiquement la forme de chauve-souris. On compte de 226 à 237 écailles ventrales et 43 à 52 écailles caudales. Il est présent au sud du brésil et en Bolivie.

BOA CONSTRICTOR ORTONII
A l’origine, Boa c. ortonii vit dans des régions boisées sèches, mais en raison de la déforestation, il a migré dans des régions montagneuses comme Cajamarca. En hiver il supporte des températures très basses (de l’ordre de 17°C le jour et 8°C la nuit). Il est désormais en danger d'extinction. Pour ne rien arranger, sur certains secteurs il entre en concurrence alimentaire avec Epicrates cenchria ssp. En plus des proies habituelles des boas, il peut également se nourrir de lézards et d’iguanes.
On compte 248 à 252 écailles ventrales et 46 à 59 écailles caudales.

BOA CONSTRICTOR SABOGAE
Il est naturellement hypomélanique. Il mesure moins de 2m.
Barbour (1906) décrit 242 à 247 écailles ventrales et 49 à 70 caudales contre 241 à 245 ventrales et 68 caudales pour Stull (1932).

BOA CONSTRICTOR OROPHIAS
Appelé aussi boa de Sainte Lucie (St. Lucia boa) du nom de l’île d’où il provient. Il mesure plus de 3 mètres et a très mauvais caractère.
Boulenger (1893) a décrit l’espèce avec 258 à 275 écailles ventrales (Lazell –1964- en dénombre 270 à 288) et 55 à 69 écailles caudales.
Il décrit également 25 à 30 taches dorsales « subrectangulaires » contre 27 à 31 pour Lazell.

BOA CONSTRICTOR OCCIDENTALIS
Le BCO est un animal magnifique au caractère difficile mais qui a tendance à se calmer en vieillissant. Il est plus actif que les autres boas. Dans sa contrée d’origine, il est gravement menacé d’extinction en raison de la destruction de son habitat (la forêt argentine).
Les taches dorsales sont très peu marquées et très irrégulières car tout le corps est recouvert d'une sorte de "lichen" gris-noir conférant à l'animal un aspect tout à fait unique. La face ventrale est noire, elle aussi.
On dénombre, comme chez l'impérator, 22 taches dorsales ou plus.

SOUS-ESPECES NON RECONNUES :



BOA CONSTRICTOR MELANOGASTER
Les taxonomistes ne reconnaissent pas le melanogaster comme une sous-espèces de Boa constrictor car il ne serait en fait qu’un Boa constrictor constrictor hypermélanique. Il se caractérise en effet par des couleurs très sombres et la face ventrale noire.
Il a toutefois été décrit et on dénombre (dénombrerait ?) 237 à 252 écailles ventrales et 45 à 54 caudales.
Le nombre de taches dorsales est compris entre 20 et 21, ce qui cofirme la thèse d'un Boa constrictor constrictor hypermélanique.

BOA CONSTRICTOR NEBULOSA
Ce boa est rare. Il mesure plus de 3 mètres et semble faire des oiseaux des proies de prédilection.
Comme pour le melanogaster, il a été décrit et l'on dénombre 258 à 273 écailles ventrales.
Les taches dorsales, quant à elles sont nombreuses (de 32 à 35), ce qui en ferait malgré tout une exception chez les Boa constrictor. Mais il nous est impossible de tirer des conclusions hâtives en l'absence de renseignements plus précis.

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le russe a écrit:
REPARTITION GEOGRAPHIQUE



répartition géographique du Boa constrictor imperator


Le Boa constrictor imperator est présent sur toute l'Amérique centrale, du Mexique à l'Equateur. Il occupe des régions variées, de la forêt tropicale humide jusqu'au désert du Sonora.
Il est présent partout en quantités relativement importantes bien que certaines localités soient très fragiles, comme le crawl cay ou le Caulker cay. Le BCI a, en revanche, disparu de l'île de Hog (Hog island boa).



répartition géographique du Boa constrictor constrictor

Le Boa constrictor constrictor est celui qui occupe la plus grande aire. Celle-ci couvre tout le Brésil jusqu'à 1000 Km environ du tropique du capricorne, la moitié la plus continentale du Pérou, le nord de la Bolivie, toute la Guyane française, le Surinam et le Guyana dans leur totalité, ainsi que les moitiés est du Vénézuéla et de la Colombie.
Les fleuves à grand gabarit offrent des barrières quasi infranchissable qui ont permis à des populations ainsi isolées d'évoluer différemment, comme les localités Belem et Amapa au Brésil.
Partout où il vit, le BCC vit en forêt tropicale ou en bordure de celle-ci.



répartition géographique du Boa constrictor amarali


Le Boa constrictor amarali occupe la même niche écologique que le BCC, mais plus au sud. En effet, le nord de son aire de répartition coïncide avec le sud de celle du Boa constrictor constrictor.
Elle est bloquée à l'ouest par la cordillière des Andes naissantes et débute donc au sud-est de la Bolivie, se prolongeant au nord du Paraguay et le sud du Brésil au nord du tropique du capricorne.



répartition géographique du Boa constrictor occidentalis

Le Boa constrictor occidentalis se fait rare. La forêt argentine est rasée au profit de la production de soja transgénique, ce qui a pour effet "collatéral" la disparition du Boa de ces régions. Entre 1990 et 2000, l’Argentine a perdu en moyenne 150 000 ha par. an, soit un taux de déforestation de 0,42%. Pour noircir encore le tableau, il faut savoir que la forêt paraguayenne connaît le même sort.



répartition géographique du Boa constrictor ortonii


Le Boa constrictor ortonii est lui aussi gravement menacé car il est, à la base, beaucoup moins répandu, tout en connaissant les mêmes déboires.Il vivait autrefois dans des régions boisées sèches péruviennes, mais en raison de la déforestation, il a migré dans des régions montagneuses reculées où il entre en concurrence alimentaire avec Epicrates ssp .
Il occupe désormais une petite portion des vallées de la cordillière des Andes (dans cordillière dite "blanche"), dans la région de Cajamarca.



répartition géographique du Boa constrictor sabogae


On le rencontre sur les "Pearl islands", Cha Mar, Taboga et Tabogilla au sud de Panama. On peut le trouver également sur le continent où il s'hybride naturellemnt avec Boa constrictor imperator.
Il est bien évidemment plutôt rare, vu la petitesse des îles sur lesquelles il vit. La plupart font moins de 10 Km de large.



répartition géographique du Boa constrictor orophias


Il ne se rencontre que sur l'île Sainte Lucie, juste au sud de la Martinique. Elle est située plus précisément au nord est du Vénézuéla et à l'extrême est de la mer des caraïbes.

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le russe a écrit:

répartition géographique du Boa constrictor longicauda


Le Boa constrictor longicauda occupe une petite région aux alentours de Tumbes au nord du Pérou. Il partage son aire de répartition avec Boa constrictor ortonii. Certains taxonomistes pensent qu'ils feraient partie de la même sous-espèce car leur description est quasiment identique, notament le comptage des écailles. Bc longicauda ne serait donc pour eux qu'une variation de couleur de Bc ortonii.

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Fiche restée "en construction" Baptiste "le russe" étant parti du fofo.

J'ai obtenu l'autorisation d'utiliser les planches aux conditions réalisées: citation de l'auteur mais sans précision aucune de l'utilisation .
>> à revoir > faire texte global modèle type de demande d'autorisation avec réponse intégrée qui devrait être archivée ds un endroit réservé

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