DimEst49 0 Posté(e) le 15 novembre 2016 Identification :Lori à joues bleues Ce lori présente un plumage à dominante rouge. Chez les adultes, la face est recouverte par une tache bleue qui part de l'œil, traverse les couvertures auriculaires et parvient jusqu'aux côtés du cou. Les différentes couvertures alaires, les scapulaires et les tertiaires sont noires. Les primaires et les secondaires ont des liserés noirs. Les cuisses et les flancs sont pointillés de noir. Le dessous des ailes affiche une très large bande rouge. Les rectrices centrales sont noires contrastant avec les rectrices externes rouges bordées de noir. Le bec est rouge-orange. Les iris sont rouges, les pattes grises.Les juvéniles sont plus ternes que les adultes. Ils ont des extrémités bleu-noir sur les plumes de la tête, du cou et des parties inférieures. Leurs couvertures alaires sont noires, avec une légère teinte vert terne. Le bec est brun-orange, les iris bruns.Le lori à joues bleues peut être confondu avec à peu près tous les perroquets du genre Eos, mais c'est le seul de cette catégorie qui possède des couvertures alaires noires. Il se distingue assez facilement du Lori cardinal et du Lori écarlate qui n'ont aucune marque faciale et qui ont une tête entièrement rouge.Chant : On connaît vraiment peu de chose sur sa vocalisation. En vol, le lori à joues bleues émet un "schwet....schwet" perçant. Lorsqu'il se nourrit, il produit une série de "schenk" rudes, nasaux et à peine articulés. Tout son répertoire est composé de cris plus puissants, plus abrupts et plus brefs que ceux du Loriquet à tête bleue (Trichoglossus haematodus).Habitat : Les loris à joues bleues sont assez communs et répandus dans les zones côtières, dans les plantations de cocotiers, les zones boisées en cours de régénération, les friches broussailleuses où il reste quelques grands arbres et les jardins des villages. Dans certaines petites îles comme Supiori, ils sont également présents en nombre assez important dans les forêts intérieures. Les loris à joues bleues sont endémiques des îles de la baie de Geelvink, dans la partie indonésienne de la Nouvelle-Guinée. Ils vivent dans la majorité des îles (Numfor, Biak, Manim, Meos Num) mais ils sont absents de Yapen et de l'île principale où ils sont remplacés par le Lori sombre (Pseudeos fuscata). Les loris à joues bleues résident généralement à des altitudes qui varient du niveau de la mer jusqu'à 460 mètres.Comportements : Les loris à joues bleues vivent en couples ou en petits groupes familiaux, mais on les trouve aussi parfois en bandes pouvant compter une quarantaine d'individus ou plus. Ce sont des oiseaux bruyants et très facilement observables. Localement, ils sont très populaires. Dans l'île de Biak, les indigènes les capturent très souvent pour en faire des oiseaux de compagnie. Les loris à joues bleues ont un vol direct et rapide. On peut fréquemment entendre le vrombissement de leurs ailes quand ils passent au-dessus des villages. Ils sont d'autant plus repérables qu'ils volent souvent à faible hauteur, bien en-dessous de la cime des arbres.Nidification : Dans le milieu naturel, les parades et les premières investigations pour l'emplacement du nid commencent en juin et en juillet. En captivité, les loris à joues bleues pondent habituellement 2 oeufs blancs que les deux parents couvent environ pendant 26 jours. Comme chez tous les loris, le cycle de nidification est particulièrement long et dure entre 75 et 89 jours.Régime : Les loris à joues bleues ont un régime qui ne diffère guère de celui des autres perroquets du genre Eos. Ils se nourrissent dans les arbres en floraison où ils se rassasient de nectar et de pollen. Leur menu est vraisemblablement complété par des fruits des végétaux. et sans doute occasionnellement par quelques insectes.Protection / Menaces : Compte-tenu de son aire de distribution extrêmement restreinte, le lori à joues bleues est considéré comme une espèce vulnérable. Sur l'ensemble de son territoire, sa répartition est très inégale. A Biak, il est peu commun. Son statut à Manim et à Numfor sont inconnus en raison de la quasi-disparition de la forêt sur ces îles. Il n'y a guère qu'à Supiori qu'il soit considéré comme assez répandu. Deux dangers importants guettent cette espèce : la dégradation alarmante de son habitat et sa capture comme oiseau de volière. Au cours des années 90, plus de mille oiseaux par an étaient piégés et commercialisés. Depuis décembre 1989, l'importation de loris à joues bleues à l'intérieur de la Communauté Européenne est formellement prohibée. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites