Chris-forumakita 0 Posté(e) le 20 novembre 2009 Scylla Comme je crise comme une folle avec Ariaké et ses problèmes cutanés et digestifs, qu'il ne supporte plus aucune croquette (même hypo-allergénique), j'ai acheté un livre sur la nutrition animale. Il est pas top top, mais quelques idées pas mal. En fait j'attendais plus de théorie sur les besoins en vitamines, minéraux, oligo, etc.... Je fais donc la "tambouille" au poilu tous les jours en attendant des jours meilleurs. Pour l'instant, sa peau étant tellement à nue et abîmée, il a chopé un staphylocoque, donc rebelote pour 3 semaines d'antibiotiques (gaffe aux intestins, bref que du bonheur). Je vais donc lui faire suivre ce régime d'éviction dont il est question dans le bouquin (le cheval et les patates sont mentionnés). Les vétérinaires n'ayant pas mieux à me proposer, faut bien que je fasse quelque chose.... Et puis on verra bien. Comme il ne supporte absolument aucun shampoing anti-infection (Etiderm, Pyoderm, Paxcutol) qui le décapent et le laisse avec une peau archi-sêche et des démangeaisons terribles après chaque bain, je le badigeonne aux endroits les plus touchés, d'un mélange de Calendula teinture mère + Huile d'amande douce et quelques gouttes d'huile essentielle de Tea Tree Oil. Cela le calme et la peau est moins rèche. Allez, bon courage et bonne lecture............ ------------------------------------------------------------------------------------ Extrait du livre « Mon chien : 100 recettes diététiques et 1001 conseils» - Mars 2004. Editions Minerva. Les auteurs : - Marina d’Arezzo est spécialiste de nutrition animale. Elle a fait ses études à l’Ecole Supérieure de Neuchâtel (Suisse), à Briarcliff College (New York), à la Sorbonne et au Royal College of Art (Londres). - Géraldine Blanchard est docteur vétérinaire, diplômée de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort (ENVA). Elle est agrégée en alimentation animale des Ecoles Nationales Vétérinaires et docteur en nutrition à l’Institut agronomique de Paris-Grignon. Elle est aujourd’hui professeur de nutrition clinique à ENVA et consultante en nutrition animale. - Maxime Rebière est illustrateur. LES ALLERGIES ALIMENTAIRES Une allergie est une réaction immunitaire d’hypersensibilité, provoquée par l’exposition à un allergène que le système immunitaire a déjà rencontré. Un allergène est une substance qui provoque une réaction immédiate ou différée. Les allergènes peuvent être de nature très variée. On distingue les allergies alimentaire, un chien pouvant potentiellement devenir allergique à n’importe quel aliment : l’atopie, due à des aéroallergènes, qui sont les allergènes inhalés comme le pollen, la poussière, les moisissures, et les allergies plus spécifiques à des produits chimiques ou de la salive d’insecte, en particulier l’hypersensibilité aux piqûres de puces. Les allergies peuvent être à l’origine de très nombreux symptômes, même si les plus courants sont les réactions cutanées avec des rougeurs (érythème), des papules, des démangeaisons qui provoquent grattage et léchage, parfois jusqu’au sang, et les réactions digestives, diarrhées et vomissement le plus souvent. Lorsque les humains allergiques toussent, reniflent et se mouchent, les chiens allergiques se grattent et se lèchent à l’excès. Les démangeaisons se concentrent généralement sur les côtés de la gueule, autour du museau, sur et dans les oreilles, sous les aisselles, sur le ventre et entre les pattes arrière. La peau est gonflée, rouge, enflammée. Coupure et croûtes peuvent apparaître. Des oreilles enflammées ont tendance à s’infecter. Les allergies peuvent être déclenchées par une substance, voire plusieurs. Le stress est également un facteur favorisant. Il est difficile de connaître la fréquence réelle des allergies, car elles sont délicates à diagnostiquer. En effet, si les démangeaisons en sont les manifestations les plus courantes, les allergies peuvent se traduire par n’importe quel symptôme. Si votre chien révèle des troubles que le vétérinaire ne parvient pas à expliquer ou à soigner, interrogez-vous sur de possibles allergies. Les sensibilités se développent généralement chez le chien adulte, mais les vétérinaires ont pu diagnostiquer des allergies chez des chiots âgés de 6 mois. Le vétérinaire pourra pratiquer des tests cutanés sur votre chien pour rechercher un aéro-allergène auquel le chien réagie. En revanche, ces tests se révèlent inefficaces pour déceler une allergie alimentaire. Lorsque cette dernière est suspectée, le seul moyen de diagnostic de certitude est ce que l’on appelle un régime d’éviction avec tests de provocation. Un régime d’éviction est toujours déséquilibré, puisqu’il est basé sur la distribution d(une ration extrêmement simplifiée composée au maximum de 3 ingrédients : une source de protéines, une source lipidique d’énergie et d’acides gras essentiels et une source d’énergie sous forme d’amidon. Ce déséquilibre fait que même si ce régime est bien toléré et fait disparaître tous les symptômes, il ne peut être distribué à long terme. Un régime d’éviction doit être composé d’ingrédients que le chien a peu de chances d’avoir déjà consommé et distribué seul, sans médicaments pendant plusieurs semaines. On préconise souvent de la viande de cheval et des pommes de terre cuites à l’eau avec la peau et de l’huile de colza. Mais le choix d’autres denrées est possible, si le chien ne les a encore jamais consommées. Le fromage blanc par exemple peut être utilisé en remplacement de la viande mais il contient beaucoup de lactose que certains chiens digèrent mal, ce qui produit des diarrhées, compliquant encore le tableau clinique. Si la ration est bien acceptée et bien tolérée après 4 à 6 semaines, vous pouvez passer aux tests de provocation. Si le chien réagit à ce régime d’éviction, essayez d’autres ingrédients a priori inconnus du chien, par exemple viande d’agneau ou filet de porc + manioc (tapioca) + huile de colza, pendant encore quelques semaines. Tout problème éventuel devrait se manifester au bout d’une semaine. Lorsque vous introduisez un nouvel aliment provenant de votre table, veillez à ce que des produits comme les légumes, les pâtes et la salade ne soient pas assaisonnés. Si vous l’achetez dans le commerce, l’aliment doit être frais ou congelé sans assaisonnement. Attention, si cet aliment en a touché d’autres sur l’étal par exemple, il peut provoquer une réaction, alors qu’il n’est pas réellement en cause. N’oubliez pas que votre chien peut être allergique à n’importe quel aliment, même le plus simple comme le riz, qu’il soit complet, blanc ou basmati. Une fois trouvés les aliments de base qui conviennent à votre chien vous pouvez ajouter les autres élément de la ration. Si vous suspectez une allergie alimentaire, votre vétérinaire peut vous proposer soit un régime d’éviction ménager, soit un régime tout prêt, contenant des ingrédients connus et en nombre limité. Si les signes disparaissent alors qu’aucun traitement médical n’est administré, vous ne pouvez affirmer pour autant que votre chien était allergique, car il pouvait s’agir seulement d’une intolérance alimentaire. Pour savoir si votre chien est réellement allergique, que vous utilisiez un régime d’éviction préparé par vous-même ou un aliment dit « hypoallergique » acheté chez le vétérinaire, il vous faudra réintroduire l’ancien aliment ou un ingrédient suspect : c’est ce qu’on appelle un test de provocation. Si vous suspectez une allergie au bœuf par exemple, il vous faudra remplacer la viande du régime d’éviction de base par du bœuf ou ajouter une petite quantité de viande de bœuf par jour à la ration tout prête. Si les signes réapparaissent et disparaissent à nouveau avec la suppression de cet ajout de bœuf, l’allergie est alors confirmée. Vous pouvez réaliser plusieurs tests de provocation successivement avec des aliments différents, pour savoir si votre chien y est allergique. Quelques règles doivent cependant être respectées : durant toute la période de test, qu’il s’agisse du régime simple ou des périodes de test de provocation, aucun autre aliment, aucun à côté, aucun jouet consommable tel que les os, ne doit être distribué, sous peine de fausser l’expérience ; chaque période de test doit durer environ 6 semaines sans aucune interruption ni aucun écart, avec les mêmes ingrédients, sauf si une réaction se produit, auquel cas vous devez revenir au régime antérieurement toléré ; enfin, durant chaque période de test, un seul ingrédient doit être testé à la fois (ne changez pas 2 ingrédients en même temps). Une fois découverts les aliments auxquels votre chien est allergique, passez à une ration qui ne les contient pas, en commençant par 2 ou 3 ingrédients (viande, haricots verts, riz ou pommes de terre). Si tout se passe bien, ajoutez les autres ingrédients de la ration un à un, y compris le CMV (Compléments Minéraux et Vitaminés), afin de vous assurer que votre chien les tolère bien, et ceci jusqu’à atteindre une ration équilibrée. L’alimentation n’est pas toujours responsable. Ainsi lorsque plusieurs allergies se cumulent, les signes peuvent apparaître plus rapidement. Eliminer les puces de l’environnement est donc nettement conseillé. Quelques astuces permettent d’améliorer le confort de vie du chien allergique : vérifier avec le vétérinaire qu’il consomme un aliment équilibré contenant suffisamment d’acides gras essentiels de la série oméga 3 et de vitamines du groupe B, en particulier B6 ; éliminez au maximum la poussière de la maison ; shampooinez le chien régulièrement ; mais pas trop souvent ; avec un shampoing adapté que vous prescrira le vétérinaire (évitez les shampooings pour humains) ; pour la nourriture, utilisez des bols en porcelaine ou en inox, sans plomb. Evitez les bols en plastique qui se nettoient mal et peuvent provoquer des réactions allergiques. Lorsque le chien reçoit une alimentation de qualité médiocre, ou en très grande quantité, il n’est pas rare qu’il présente des troubles gastro-intestinaux comme des diarrhées, voire des éruptions cutanées (papules, rougeurs). Le simple fait de changer d’alimentation pour un aliment de bonne qualité, en quantité limitée, permet souvent de faire disparaître ces troubles. Il y a souvent confusion entre allergie et intolérance alimentaire. L’intolérance alimentaire est une incompatibilité entre les capacités digestives de l’animal et les caractéristiques de la ration. Elle peut aussi être due à un dysfonctionnement immunitaire endocrine ou à une réaction non immunitaire d’origine mal connue, comme d’idiosyncrasie (réaction provoquée par la consommation de fraises ou de kiwis chez certains individus). Cette confusion entre intolérance et allergie vient du fait que nombre de symptômes sont communs, en particulier les troubles digestifs et éventuellement cutanés. Tout aussi trompeur est le cas du blanc d’œuf cru. Il contient des molécules à rôle anti-trypsique, la trypsine étant une enzyme permettant de digérer les protéines. Une consommation fréquente de blanc d’œuf cru peut donc diminuer la capacité du chien à digérer les protéines de sa ration. Ces protéines transitent intactes dans l’intestin pour se retrouver dans le côlon, en présence de bactéries. Ces bactéries ont la faculté de putréfier ces protéines, d’où une diarrhée nauséabonde. Il suffit de cuire les œufs pour éviter cette intolérance alimentaire. Lorsqu’un chien souffre d’insuffisance pancréatique exocrine, son pancréas ne sécrète pas ou pas assez d’enzymes pour assurer la digestion de sa ration, fût-elle d’excellent qualité. Ces chiens reçoivent d’ailleurs souvent des quantités de nourriture bien supérieure à leur besoin théorique, ce qui ne fait qu’accentuer le problème. Le retour à une quantité adaptée au poids corporel recherché, associée à l’administration à chaque repas, d’enzymes pancréatiques exogènes prescrites par le vétérinaire, doit permettre de réduire puis éliminer les diarrhées et de faire reprendre du poids au chien amaigri. Un déséquilibre de la flore intestinale étant souvent constaté chez ces chiens, l’administration d’antibiotiques pendant une courte période peut être proposée par le vétérinaire. Cela permet de se débarrasser des bactéries pathogènes qui favorisent la diarrhée. Durant cette période, et même ensuite, un yaourt sera ajouté à la ration alimentaire. Les ferments qu’il contient créent un milieu légèrement acide dans le côlon et aident la flore intestinale normale du chien à reprendre le dessus sur la flore pathogène. Il existe un passage possible entre intolérance et allergie alimentaires. En effet, lors d’intolérances ou de tout autre cause à l’origine d’une diarrhée prolongée, la barrière intestinale peut être endommagée. Alors qu’en temps normal elle ne laisse pas passer de grosses molécules, dans ce cas, ce passage peut se faire et stimuler le système immunitaire. L’épisode de diarrhée traité, le chien reste malgré tout sensibilisé à cette molécule et peut y devenir allergique. C’est sans doute la raison pour laquelle on rencontre plus fréquemment des allergies à des aliments habituellement consommés par les chien et que ces aliments varient selon les pays ou les continents. Ainsi en France, les allergies au bœuf, au lait, à l’œuf sont les plus fréquentes, alors qu’en Australie, le kangourou est en bonne place dans cette liste ! LES RECETTES POUR ALLERGIES ALIMENTAIRES Toutes les recettes sont prévues pour 1 kilo. Les quantités indiquées sont des moyennes. A adapter en fonction d’une table indicative. (Extrait de la table : pour un chien adulte dont le poids corporel optimal en kilos est de 35 kilos : donner 1100 à 1500 grammes de ration. Pour 40 kilos : 1200 à 1600 grammes de ration). CHIEN ALLERGIQUE AU BŒUF : 300g de lieu noir, juste poché 3 cuil. à soupe rases d’huile de colza 300g de courgettes cuites 300g de semoule de blé cuite (100g avant cuisson) 4g de carbonate de calcium (1.52g Ca) 10 gouttes de CMV sans calcium. CHIEN ALLERGIQUE AU LAIT ET PRODUITS LAITIERS : 300g d’escalope de dinde 2 cuil. à soupe rases d’huile de colza 300g de courgettes cuites 370g de pommes de terre cuites à l’eau 12g de CMV Ca/P = 2 à 15.5% Ca CHIEN ALLERGIQUE A L’ŒUF : 300g de steak haché de bœuf à 5% de MG 2 cuil. à soupe rases d’huile de colza 400g de carottes cuites à l’eau 300g de riz blanc très cuit (100g avant cuisson) 12g de CMV Ca/P = 2 Ã 15.5% Ca CHIEN ALLERGIQUE AU POISSON : 400g de steak haché de cheval 3 cuil. à soupe rases d’huile de colza 2 cuil. A café rases de son de blé 400g de pommes de terre cuites à l’eau 15cl d’eau de source 16g de CMV Ca/P = 2 Ã 15.5% Ca CHIEN ALLERGIQUE AU PORC 200g de blanc de volaille 25g de foie de génisse cru, haché au couteau 2 cuil. A café (10g) de levure de bière 300g de courgettes cuites 200g de riz blanc très cuit (65g avant cuisson) 1 pincée de sel 1 cuil. A café (5g) de germes de blé 1 pot (125g) de yaourt entier nature 1 pot (125g) de yaourt nature à 0% de MG 1 cuil. à soupe rase d’huile de colza 4g de carbonate de calcium (1.52g Ca)[/u] Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites