Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Franzi

Le saviez-vous ? le monde marin

Messages recommandés

* Holothuries et espèces affiliées (Concombres) : Le mode de respiration des concombres est assez spécial : en dehors de certaines espèces qui respirent directement à travers leur peau très fine, les autres utilisent un organe interne spécial situé près de l'anus par lequel rentre l'eau à "respirer" : certaines respirent plusieurs fois par minute, d'autre se gonflent lentement et expulse toute l'eau ensuite.

Les concombres se défendent de plusieurs manières : De nombreuses espèces expulsent de longs filaments gluants et parfois toxiques de leur anus (Tubes de cuvier), qui immobilisent le prédateur ou le détourne du concombre en lui-même. Si l'attaque se poursuit, le concombre expulse alors la quasi totalité de ses organes internes, fournissant ainsi un repas au prédateur, qui en oubliera le donneur... Les organes se régénèreront rapidement.

Curiosité : De petites crevettes, des escargots et même une petite espèce de poisson vivent soit en parasites soit en symbiotes dans le corps de certains concombres, entrant et sortant lorsque l'anus s'ouvre.

Les Holothuries traitent environ 10 000 tonnes de sable par km2 et par an, tandis que les poissons benthiques traitent eux entre 300 et 600 tonnes de sable par km2 et par an. Cette intense activité permet de réduire la taille des grains de sable.


* Sable vivant : D'après une étude sur le sable de 13 estuaires et baies de part le monde, il apparaît que des centaines d'espèces de vers différents colonisent le sable et les sédiments. Entre 722 et 30 000 individus ont été recensés par mètre cube, avec une moyenne de 7400.

Pourtant, le sable n'est pas pour autant sale dans la nature : on n'y trouve en moyenne qu'entre 0,6 et 0,15% de matières organiques.


* La crevette la plus rapide du monde : Les crevettes Mantes (nommées aussi Mantis, Odontodactylus, Gonodactylus,...), sont les invertébrés les plus rapides du monde marin : Elles donnent des coups de leur pattes avant en 1/1000 ème de seconde, et les gros spécimens atteignent la puissance d'impact d'une balle de 22 LR ! Autant dire qu'il faut éviter de jouer avec des spécimens adultes ! Loin de se limiter à cela, ces animaux y associent une intelligence remarquable, et une vision 360° allant des UV aux infra rouges !


* Le poisson le plus rapide du monde : Le poisson crapaud (Halophyne sp) est le prédateur le plus rapide du monde : 6/1000 ème de seconde pour gober sa proie, même considérablement plus grosse que lui : il est capable d'agrandir 12 fois l'ouverture de sa bouche au repos !


* Vous avez dit étrange ? : Les étoiles de mer sont parmi les animaux les plus improbables que nous connaissions : leur corps est composés de sous ensembles parfaitement symétriques, ce qui fait qu'elles n'ont ni tête ni cerveau. Et pourtant, les plus grandes d'entre elles trouvent le moyen de se mouvoir à l'aide de plus de 60 000 "pieds"... Plus étrange encore : les étoiles de mer ne sont pas sujettes à la vieillesse et aux effets de l'âge : si elles ne meurent par de faim, de maladie, si elles ne sont pas mangées ou tuées par une catastrophe naturelle, elles sont potentiellement immortelles ! Leur reproduction est aussi originale : Un bras se détache, avec une partie du disque centrale et se promène tout seul pendant que le bras manquant sur l'étoile de mer Mère repousse et que l'étoile de mer Fille se reconstitue à partir de bras, par symétrie...

* Les éponges : des extra-terrestre ? : Parmi les animaux méconnus ou ignorés, les éponges figurent en bonne place. Et pourtant, c'est un animal incroyable : elles ne sont composées que de cellules, pas de tissus, simplement agglutinées les une aux autres, avec la facultée de se détacher pour aller ailleurs dans le groupe de cellule pour accomplir une autre fonction vitale ! Une éponge n'a donc aucun organe ! Tout se passe comme si une éponge était une colonie de cellules indépendantes vivant en groupe...

Associées aux Sabelle et autres vers polychaetes, les éponges sont capables de filtrer toutes les cellules microbiènnes entre 0,3 et 0,8 µ dans un evolume de 400 à 600 L/jour par gramme de carbone de leur corps => Avec une densité au sol de 200 à 300 g/m2, elles peuvent ainsi absorber toute la nourriture suspendue (bactéries comprises) d'une colonne d'eau de 2 à 3 mètres de hauteur ! La concentration optimale en Bactérioplancton pour les éponges est de 18 à 30 mg de carbone par m3. Les récifs moyens en possèdent entre 30 et 100 mg C/m3.

Plus il y a de nutriments dissouts dans l'eau, plus il y a de Phytoplancton, plus il y a des mollusques foreurs, et donc plus les coraux sont abîmés par les mollusques... (en passant, le développement du Phytoplancton est réduit lorsque les nitrates sont inférieures à 0,5 µ mol et lorsque les phosphates sont à moins de 0,2 µ mol.).

La capacité de traitement de l'eau d'une éponge est estimée en moyenne à 0,5 - 0,8 L/H/cm3 d'eau passant dans l'éponge par cm3 de volume du corps de l'éponge. Ce volume est traité en 5 à 20 secondes.


* Puissance de feu : Nombreux sont les coraux équipés de Nématocystes, micro harpons souvent venimeux, destinés à tuer ou retenir une proie (lorsque le harpon est barbelé). Savez vous qu'ils sont propulsés par une pression allant jusqu'à 155 Kg/cm2 ? Certains coraux produisent des toxines tellement puissantes que le simple contact avec une plaie peut vous envoyer quelques jours à l'hopital...

Ces nématocystes ne font pas peur à tout le monde : certains Nudibranches corallivores sont même capables de les intègrer à leur propre corps, afin de les utiliser pour se défendre !


* Pierres Vivantes : Une étude à montré qu'un échantillon de 2 à 3 kg de pierres vivantes peut représenter plus de 100 espèces d'animaux répartis en plus de 70 familles (Hutchings 1974)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...