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Lamprophis olivaceus

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Lamprophis olivaceus
Par Philippe Gérard




Ce serpent provient d'Afrique : Ouganda, Congo, Angola, Liberia et Guinée.

Description, taille

Espèce très voisine en apparence de son proche cousin le serpent brun des maisons, L. fulliginosus. La coloration est également uniforme, avec des reflets olivâtres, d'où le nom. Taille similaire : 90 cm environ. Morphologie longiligne. Les pupilles sont verticales.

Habitat et mœurs

Cette petite couleuvre mène une existence terrestre et nocturne. Contrairement au serpent des maisons, elle vit dans un environnement forestier assez humide. Néanmoins, elle s'avère très adaptable en captivité.

Maintenance, nourriture et reproduction

Terrarium moyen : 60 X 40 X 40 cm, de type tropical, avec de nombreux abris au sol (chêne-liège). Le sol sera garni de copeaux de bois, maintenus secs. En revanche, un bassin d'eau assez grand pour permettre les baignades assurera un degré d'hygrométrie de l'ordre de 60 à 80 %. Comme L. fulliginosus (avec lequel il a été longtemps confondu), L. olivaceus est très bon mangeur et accepte sans difficulté les souris de taille adaptée. C'est un prédateur très efficace (la mise à mort de la proie est remarquablement rapide en général) et vorace. On fera donc attention à l'obésité. La reproduction de cette espèce est courante en captivité. On recommande une période de repos en hiver de deux mois entre 15 et 20 °C. Cette espèce est généralement très prolifique, avec plusieurs pontes annuelles de 10 œufs environ. Il est recommandé de nourrir alors abondamment les femelles pour compenser les dépenses métaboliques considérables qu'implique la fonction reproductrice. Certains éleveurs comme Bill Love recommandent même un nourrissage quotidien.

Nota : Espèce intéressante, facile et généralement dotée d'un caractère agréable. Même si elle est dotée d'une coloration uniforme moins « flashy » que celle des phases de couleuvres américaines (et autres), elle vaut très largement le détour. Elle est particulièrement recommandée pour les débutants. Les spécimens importés sont souvent lourdement parasités. Il est donc préférable à plusieurs égards d'opter pour des sujets d'élevage

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