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L' HISTOIRE DES RACES.

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L' HISTOIRE DES RACES DE CHAT



Des fossiles de chats (os ou dents) sont souvent retrouvés sur les sites préhistoriques. Impossible de savoir si ce sont des chats de compagnie ou considérés comme du gibier. Avec l’apparition de l’agriculture les hommes ne chassent plus le chat car il devient nécessaire pour chasser les rats et autres nuisibles.



Plusieurs espèces de chats sauvages : celui d’Europe vivant dans les Highlands écossais, le chat ganté d’Afrique qui vit dans le sable des déserts égyptiens. Les autres chats sauvages vivent dans les neiges du Nord, dans les déserts ou dans les montagnes. Le chat sauvage africain s’adapte assez vite aux humains.



Le plus proche parent du chat domestique est le chat sauvage du genre Felis, plus petit que le lion, tigre, puma, etc… Le chat domestique égyptien est peut-être issu du Felis lybica qui est lui-même l’ancêtre du chat domestique que nous connaissons actuellement. Les Hommes découvrent que le chat est un bon chasseur et que c’est un animal très propre. En Egypte, l’hypothèse a été émise que des chats étaient élevés en vue d’être sacrifiés. Grâce sûrement aux bateaux des marchands phéniciens, le chat gagne le Nord et l’Est, puis la Chine et le Japon. Dans ces pays, le chat était élevé pour protéger les cocons de vers à soie des rats.

Pour les Romains, le chat est surtout un animal de compagnie, les mangoustes protègent les récoltes des rongeurs. Chez les Romains, le chat est symbole de liberté.

Au Moyen Age le chat est associé au mal et à la sorcellerie.

Au XVIIième, le chat retrouve les faveurs du public. Ce petit félin domestiqué arrive tard dans le Nouveau Monde. Dans les années 1500, il est introduit au Québec. En 1620, il y avait un chat sur le May flower. Au XVIIIième siècle, les chats se répandent en Amérique. En 1788, il arrive en Australie avec les Européens.



Le Bleu russe est natif des régions de la mer Baltique, quant aux Angoras et Persans ils sont natifs des hauts plateaux de Turquie et d’Iran.



Par tradition, les races des chats orientaux ont les noms d’îles ou du Sud-Est asiatique comme le Siamois, le Balinais,…



A quelques exceptions toutes les races ont moins de 100 ans. Les premières expositions félines débutent en Grande-Bretagne à la fin du XIXième siècle. Avec ces expositions commencent la reproduction sélective. Lors de la première exposition féline en 1871 au Crystal Palace de Londres étaient montrés des Siamois, un Persan, un Abyssin.

En 1887 fut créé le National Cat club sous la présidence d’Harrison Weir, écrivain félinophile. C’est comme cela que débute l’élevage comme on le connaît aujourd’hui.

En 1895 au Madison Square Garden de New York, c’est la première exposition aux Etats-Unis.

En 1896 au Jardin d’Acclimatation en France, les chats peuvent être admirés pour la première fois.

A travers le mode les expositions de chats de race se développent, les éleveurs commencent à tenir des registres qui sont à l’origine des pedigrees.









L' Abyssin : Chat de race à la robe fauve, aux larges oreilles pointues. Peut-être descendant des chats sacrés d’Egypte. Le premier Abyssin apparaît en 1896 en Grande-Bretagne. Il est originaire du nord-est de l’Afrique, ex-Abyssinie, Ethiopie. Sa robe le rapproche du Singapura chat à poil court. Chat très sociable, aime son maître de manière possessive. La marque caractéristique en forme de M, souvent dite « marque de scarabée » chez l’Abyssin, a subsisté juste au-dessus des yeux. Elle relie ce félin à l’ancienne Egypte où il était très prisé. Il est l’antique chat sacré des pharaons. Est-il originaire de l’ancienne région d’Ethiopie appelée l’Abyssinie ou d’Asie ? Les avis sont partagés. Les chats qui étaient vénérés dans l’Egypte sous les traits de la déesse Bastet sont peut être les ancêtres de l‘Abyssin que nous connaissons aujourd’hui. En 1866, des chats africains furent importés d’Abyssinie (Ethiopie) en Grande-Bretagne. L’Abyssin ressemble aux chats sacrés représentés sur les tombeaux égyptiens, ainsi qu’a chat sauvage d’Afrique (Felis libyca).



L' American Curl : Il est descendant d’une femelle découverte en Californie, première exposition en 1983. Les oreilles en boucle font partie de la mutation. Chat à poil mi-long ou à poil court. Il miaule rarement. C’est un chat très actif.



L' Angora : En 1887 est créé le National Cat Club car la mode est aux associations et concours de chats. Les races de chats sont moins nombreuses que celles des chiens. Peiresc (1580-1637) un savant conseiller au Parlement d’Aix aurait introduit les Angoras en France.

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L' Angora turc : Ce chat porte un nom dérivé d’Ankara, Turquie. Cette race est très ancienne. Premier chat à poil long introduit en Europe par un italien au XVIIe siècle. Il séduit rapidement les nobles. Le Persan met cette race dans l’ombre, mais des éleveurs américains l’ont sortie de l’oubli. Il fut importé de Turquie en France vers 1500. Au début du XXime siècle, les croisements avec d’autres chats à poil long permirent l’extension de la race hors de la Turquie, où elle commençait à s’éteindre. Au début du XXième siècle les références à l’Angora concernent l’Angora turc.



Le Balinais : Il apparaît dans les années 40 aux Etats-Unis né d’une portée de Siamois avec des poils longs. Son nom vient de l’éleveur qui avait une passion pour l’île de Bali. Son élégance a quelque chose d’oriental, poil mi-long, très bavard. Il demande beaucoup d’amour. Il peut être exclusif. Il était appelé Siamois à poil long. Sa silhouette gracieuse e souple évoque les mouvements des danseuses des temples de l’île indonésienne de Bali. Dans les années 1950, un éleveur californien décide de développer la race balinaise. En 1970, le Balinais apparaît en Europe.



Le Bengal : A l’origine de ce félin une idée de Jean Mill, étudiante en génétique en Californie, dans les années 40 qui décida de créer une panthère de maison. Pour cela, elle rapprocha un félin sauvage le chat léopard d’Asie et l'American Shorthair. Après une pause de dix ans, elle poursuit ses recherches. Première exposition en 1985. C’est un chat à poil court, qui aime jouer avec l’eau, dynamique et curieux. Il a une voix particulière. Son but fut atteint car le Bengal a une belle robe tachetée.



Le Bleu russe : On le rencontre en 1860 en Angleterre, il venait du Nord de la Russie d’Arkhengelsk. Son nom est adopté en 1939. Il a été croisé avec plusieurs bleus, ainsi qu’avec des Siamois. Il a une intelligence vive et n’aime pas les lieux bruyants. Deux origines s’opposent. Pour l’une, les premiers sujets à la fourrure bleue seraient arrivés en Grande –Bretagne du port d’Arkhangelsk. Pour l’autre, il serait natif du bassin méditerranéen. Il aurait été introduit au XIXième siècle en Grande-Bretagne par des marins venus de la mer Blanche (au nord de la Russie).



Le Bobtail japonais : Son origine est chinoise. Il serait arrivé au IIIe siècle au Japon. Il fut offert par l’Empereur de Chine à l’Empereur du Japon, ou bien deuxième possibilité, en 999 un Empereur japonais pendant une période sacrée découvrit des chatons ce qui conféra au Bobtail japonais un caractère sacré. Au Japon il est considéré comme un porte-bonheur. Il est représenté sur des porcelaines, des boîtes, de la vaisselle. Il a un temple en son honneur. Il a le poil court, un vocabulaire étendu, très expressif, un caractère doux. Maneki Neko, la patte droite levée promet bonheur et félicité, la patte gauche dressée elle assure prospérité. Aussi appelé « chat-chrysanthème », il est originaire de Chine et du Japon. Il rencontre ses premiers amateurs occidentaux en 1963 lors d’une exposition féline au Japon.



Le Bombay : Dans les années 50, en Amérique Nikki Horner passionnée par le Burmese décida de « créer » une panthère. Les premières unions furent entre une chatte Burmese zibeline et un American Shorthair noir. Après plusieurs essais la couleur se fixe. On lui donne le nom de Bombay. Première exposition en 1976. Il adore les câlins. Son miaulement est un peu rauque. Il se sent partout chez lui et n’appréhende pas les voyages. Il est la réplique miniature de la panthère noire qui vit en Inde. La race est apparue aux Etats-Unis.



Le British Shorthair : On le trouve en Angleterre aux premières expositions félines. Il est sélectionné à partir de chats communs. Le public lui préfère les poils longs et le Siamois. En 1945, il est croisé avec des Persans. Ce qui lui donne une fourrure épaisse ainsi qu’un corps compact. Poil court. Douceur du Persan avec l’intelligence de l’Européen. Il est calme. Il est représenté sur quelques fresques égyptiennes. Importé en Europe par les envahisseurs romains, il y a environ 2 000 ans. Selon la légende en Egypte sous Ramsès II, les Hébreux quittent l’Egypte. Le général Gasthelos est chargé de les rattraper. Sa mission ayant échoué, Gasthelos part vers l’ouest avec son épouse Scota et ses chats. La première étape du voyage est Brigantium, au Portugal. Leurs descendants aborderont une île qu’ils baptiseront Scota. Au fil des années Scota se changera en Scotaland puis en Scotland, Ecosse où les chats vivront en liberté. Ils seront exposés en 1871 à la première exposition féline du Cristal Palace. Lewis Carroll aurait été inspiré par lui pour son personnage du chat de Cheshire dans Alice aux Pays des Merveilles. Dans les années 50, il fut croisé avec des Persans. Il descend des chats domestiques importés en Angleterre par les Romains au cours du 1er siècle avant notre ère.



Le Burmese : Son origine vient d’une chatte Wong Mau ramenée en 1930 de Rangoon, Brimanie. Elle a séduit un médecin de l’armée américaine. Ce chat est connu dans le livre ancien Livre des poèmes des chats de Bangkok. Il a des origines possibles chez le Siamois. Il est très attachant, il accepte une laisse. Le contact avec son maître est important car par ennui il peut se laisser dépérir. Il sait être tonique ou relaxant. Poil court. Ils descendent tous de la même femelle importée aux Etats-Unis de Birmanie il y a environ 70 ans. Cette race existait en Thaïlande il y a des siècles. Il est représenté dans des peintures thaïes anciennes. En Birmanie, les chats vivaient dans les temples et dans les riches demeures. Ils étaient censés apporter fortune et bonheur à ceux qui les hébergeaient. Ses origines sont asiatiques mais Birman ou Thaïlandais ? Il fut ramené par un Américain à San Francisco. Vers 1930, une chatte d’origine siamoise portant le nom de Wong-Mau fut importée de Rangoon (Birmanie), aux Etats-Unis et acouplée à un Siamois seal point. Les descendants de cette race on suivi deux voies le Burmese américain et le Burmese européen.

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Le Chartreux : Les premières descriptions de ce chat en 1500, son origine plus lointaine est liée à la Syrie. Son nom viendrait du monastère de la Grande-Chartreuse, près de Grenoble. Il était élevé dans ce monastère pour sa fourrure dont il était réalisé des vêtements. Dans les années 1920, la race risquait de s’éteindre. Les sœurs Léger sauvèrent certain de ces félins dans l’hôpital de Belle-Ile sur Mer. Elles croisèrent le Chartreux avec des British Shorthair bleu. En 1870, le Chartreux est importé aux Etats-Unis. Des Croisés qui revenaient du Moyen-Orient ont peut-être introduit les ancêtres des Chartreux en Europe. Les Chartreux, religieux de l’ordre contemplatif de Saint Bruno, fabrique au couvent de la Grande-Chartreuse une liqueur appelée la chartreuse. La sélection du Chartreux n’a commencé que dans les années 30. Le Chartreux fait partie des deux seules races de chat d’origine française. L’autre race le Sacré de Birmanie. En France, l’apparition du Chartreux remonterait au XVIe siècle. Venu du Proche-Orient, il serait le descendant du chat de Syrie. Installées à Belle-Ile-en-mer les deux sœurs Christine et Suzanne Léger sont attirées par des chats locaux. Elles décident d’en faire l’élevage. Elles capturent une chatte Marquise et un chat Coquito. De cette première union naît Mignonne de Guerveur. De Guerveur était le nom donné par les deux sœurs Léger à leur chatterie. Dès le XVIième siècle, des moines de la Grande Chartreuse, près de Grenoble l’aurait élevé.



Le chat des forêts norvégiennes : Ce chat existe depuis des siècles en Norvège. En norvégien, skogkalt à traduire par chat des bois. Les récits de la mythologie scandinave évoquent souvent un grand chat à la fourrure abondante. Son origine est inconnue. Il se pourrait que ce chat soit de la lignée des chats turcs à poil long, importés en Norvège par les Vikings aux environs de l’an 1 000. Pendant des siècles, le « Wegie » vécut dans les fermes suédoises.



Le chat turc du lac de Van : Il est originaire de l’Est de la Turquie dans la région du lac de Van situé à 1700 mètres d’altitude.



L' Européen : Sans doute originaire d’Egypte, il a transité sous l’Antiquité par la Grèce et par Rome, il a gagné la Gaule avec les légions de Jules César. Plus tard, il sera accouplé avec les chats que les chevaliers ramenèrent de Palestine. Jusqu’au XIXième siècle le chat Européen règne en maître sur le continent qui lui a donné son nom, les voyages surtout vers l’Orient ont permis la découverte et l’importation de nouvelles races qui séduisent les puissants et leur cour. L’Angora turc, Persan, Siamois, etc. …vont jeter l’Européen dans l’ombre. Il est l’héritier de plusieurs milliers d’années de survie dans des conditions difficiles. Ramené d’Orient en Occident avec les Croisades, le chat, presque inconnu au début du Moyen Age s’est installé petit à petit comme chasseur de souris. Le chat d’Orient s’est débrouillé seul et a du s’adapter à son environnement.



Haret : Il en existe une colonie au Colisé de Rome, dans les îles grecques et dans les bazars égyptiens. Se sont des chats domestiques retournés à l’état sauvage.



Le Korat : Son nom d’origine est « Si-Sawat ». En Thaïlande où il est élevé depuis des siècles, il est considéré comme un porte-bonheur. Un couple de Korat offert en cadeau de mariage est censé assurer aux nouveaux mariés longue vie, santé et richesse. Il est connu depuis le XIVième siècle. Le Korat apparaît dans un des manuscrits du XVIième siècle de l’ancien royaume thaïlandais d’Ayuthya. En 1959, il est importé aux Etats-Unis.



Le Maine Coon : A l’origine dans les années 1770 un chat de ferme, en Amérique du Nord, l’Etat du Maine sa région natale le nord-est des Etats-Unis. Le Maine Coon descend sûrement des chats introduits par des colons britanniques. Il vient de l’Etat du Maine. Selon la légende, il serait issu de l’union d’un chat sauvage et d’un raton laveur. Plus probablement, il serait issu de l’union entre un chat indigène à poil court et un chat Angora, introduit en Nouvelle-Angleterre au XIXième siècle par les marins qui les embarquaient pour protéger les cargaisons des rats. Au début de son existence le Maine Coon est à demi-sauvage améliorant ses talents de chasseur de rongeurs. Il fait son entrée dans les salons en 1860. Depuis trois siècles, ce chat vit dans le Maine aux Etats-Unis. Dans cet état, le climat est rigoureux. A la fin du XIXe siècle, il est présent dans les expositions. C’est l’une des plus anciennes races naturelles d’Amérique du Nord. D’après la légende l’accouplement entre un chat sauvage et un raton laveur aurait donné naissance au Maine Coon. D’après une autre théorie, il s’agit de la descendance des chats que Marie-Antoinette aurait envoyés en Amérique lorsqu’elle pensait fuir la Révolution. L’origine la plus probable semble être le croisement entre les chats domestiques indigènes et des chats à poil long introduits par les marins visitant la côte. Au début du XXième siècle, le Persan lui est préféré aux Etats-Unis.



Le Manx : Sa particularité, il n’a pas de queue. A proximité du port de Liverpool se trouve en mer d'Irlande l’Ile de Man, cette île est le berceau d’une race de chats sans queue connue sous le nom de Manx ou chat de l'Ile de Man. Ces chats sont peut-être venus d’Extrême-Orient à bord de navires. Selon la légende, cette race serait apparue sur l’Ile de Man dans la mer d’Irlande lorsqu’elle se serait échappée des navires espagnols en perdition en 1588. Une autre hypothèse est que le Manx serait arrivé en retard sur l’Arche de Noé : sa queue serait restée coincée dans la porte. Il apparaît sur les pièces de monnaie et sur les timbres de l’Ile de Man. Il a été adopté comme effigie. Selon la légende il serait le résultat d’un croisement entre un chat et un lapin.



Le Mau Egyptien : Il ressemble aux chats représentés sur les peintures de l’Egypte antique. Mau signifie « chat » en Egyptien. Il porte sur le front le « signe du scarabée ». Mau signifie chat en égyptien. L’arrivée de ce chat en Europe revient à une princesse russe exilée en Italie qui ramena une chatte d’un voyage en Egypte. Elle émigra ensuite aux Etats-Unis où elle éleva cette race. Il ressemble beaucoup au chat sauvage d’Afrique, dont il descendrait, ainsi qu’au chat que l’on peut voir sur les fresques, manuscrits et sculptures égyptiennes de l’époque des pharons. Nous pouvons le voir de nos jours dans les rues du Caire. Les marchands phéniciens l’importent en Europe, il y a déjà deux mille ans. Dans les années 50, une princesse russe exilée introduit trois de ces chats aux Etats-Unis.



Le Persan : Chat à longs poils soyeux de couleurs variées, aux yeux oranges, bleus ou verts. Les premiers Persans importés en Angleterre, d’un blanc pur, avaient transité par Paris. Les premiers Persans importés en Europe le furent au XIXième siècle. A la fin du XIXième siècle, il est introduit en Europe depuis la Perse et la Turquie. Il se développa en Perse (Iran). Le Persan descend des chats d’Asie mineure. L’histoire de ce chat est méconnue jusqu’au XVIième et XVIIième où Pietro della Valle, un grand explorateur italien, le rencontre lors d’un voyage en Perse. Il le ramène sur le Vieux Continent, en 1620, en Italie tous les regards se tournent vers le Persan. Il est répandu en Turquie dans la ville d’Ankara, berceau du chat angora. En 1871, on peut le voir lors de la première exposition féline à Londres au Crystal Palace. La reine Victoria est séduite elle possédait un couple de Persans bleus. Son ancêtre semble être l’Angora. Le Persan est très vite devenu le préféré des aristocrates européens.









Le Sacré de Birmanie : Selon la légende les chats Sacrés de Birmanie doivent leur apparition à l’intervention héroïque d’un chat. Un temple se trouva un jour menacé par des envahisseurs. A l’approche des troupes, les moines se mirent à prier la déesse du salut. A cet instant le plus vieux des moines mourut et son chat monta sur sa tête. L’âme du moine pénétra dans le corps du chat qui prit aussitôt les yeux bleus et la blondeur de la déesse. Ses pieds devinrent aussi blancs que les cheveux du vieux moine. Le chat dirigea les moines dans la défense spirituelle du temple. Les moines gagnèrent la bataille et le jour suivant tous les chats du temple ressemblaient au chat héroïque. Mise à part cette légende, son origine est inconnue. Cette race se situe entre le Siamois et le Persan.

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Le Siamois : Chat svelte, aux yeux bleus et au pelage beige et brun. Il fut importé d’Asie en 1880. Leur origine est plus ancienne, il était présent en animal de compagnie à la cour de Siam XVIième siècle. Il naquit au Siam, Thaïlande. Les chats Siamois ont deux tâches dites « marques du temple », en souvenir de l’empreinte de Dieu qui les aurait pris par le cou. Le chat Siamois est peut-être issue d’un croisement entre un chat birman et un chat vietnamien. Ce chat était considéré comme le vaisseau des âmes des morts, plus particulièrement celles des rois. Selon la tradition un chat siamois vivant était enterré dans le tombeau royal, avec le corps du défunt. Un trou était percé afin que le chat puisse sortir. Quand le Siamois quittait le caveau, il emportait avec lui l’âme du souverain mort, et recevait un statut royal. Un rang à la cour lui était attribué ainsi qu’un trône où il pouvait s’asseoir et contempler le nouveau roi. A sa mort le chat emportait avec lui l’âme du défunt jusqu’au Paradis et lui trouvait une place parmi les étoiles. En 1926, un Siamois était présent lors du couronnement du roi de Siam. Comme la procession pénétrait dans le palais, le chat était porté aux côtés du monarque avec toute la déférence majestueuse due à son rang. Il est originaire de la province de Siam. Il est originaire d’Asie. Il y a plus de 500 ans, il était le gardien des temples royaux du Siam (Thaïlande). Les moines et les rois le vénéraient. A la fin du XIXième siècle un couple est importé au Royaume Uni pour la première fois.



Le Singapura : Il a grandi dans les rues de Singapour d’où son nom. Il y a environ une trentaine d’années un couple d’Américains le découvre et le ramène en Californie.



Le chat Turc du lac de Van : est un proche cousin de l'Angora turc. Le lac de Van se trouve au pied du mont Ararat où d'après la légende l'arche de Noé aurait échoué après le déluge. Ce chat est aussi appelé chat nageur. En 1955, deux Anglaises ramènent en Grande-Bretagne un couple de chats venant des environs du lac Van, dans l’est de la Turquie. La race se répandit à travers l’Europe. C'est un chat rare.

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