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Admin-eleveurcanin

Bref Info le magazine du chien FEVRIER 2008

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Info du 01/02/2008
Projet de loi pour ré-autoriser la coupe des oreilles des chiens


Depuis le 1er mai 2004, la France s’est mise en conformité avec la réglementation européenne en interdisant l’otectomie, la coupe des oreilles des chiens (1), tout en demandant à bénéficier d’une exemption pour la caudectomie, la coupe de la queue. En conséquence, depuis le 1er mai si les chiens à queues coupées peuvent continuer à participer aux expositions canines, les animaux nés après cette date, et dont les oreilles sont taillées, ne peuvent plus y être présentés, ni se voir inscrits sur le Livre des Origines Françaises (LOF) de la Société Centrale Canine (sauf certificat vétérinaire apportant la preuve qu’une lésion a nécessité une otectomie).

Cette disposition européenne (1), que la France a adoptée tardivement et partiellement, à l’inverse de la majorité des autres Etats membres, fait l’objet depuis la mi-janvier d’un projet de loi (2) pour la rendre caduque. En effet, le 15 janvier dernier, Jean-Jacques Candelier, le député-maire communiste de Bruille-lez-Marchiennes (Nord), a déposé une proposition de loi visant à réhabiliter l’otectomie, en appuyant sa demande de façon plutôt étonnante…

Ainsi, selon lui, "… l’interdiction de la coupe des oreilles est source de grands dangers." Pour l’animal, "L’otectomie n’est en aucun cas un acte esthétique, ni encore moins une pratique barbare. Elle est réalisée pour des raisons de santé et des raisons pratiques, les oreilles naturelles étant en effet souvent source de souffrances." Or, selon ce député, "On sait qu’un chien qui souffre peut devenir agressif et donc dangereux. Il est donc nécessaire de prendre les décisions adéquates afin d’assurer la santé des chiens et la sécurité des personnes, c’est-à-dire la sécurité animale et la sécurité publique."

Face à cet argumentaire, la Fondation Brigitte Bardot parle d’un "amalgame d’idées archaïques et non avérées", en notant fort justement que "L’agressivité d’un chien peut être due à un ensemble de facteurs divers (conditions de traitement, d’élevage, d’éducation, etc.), mais sûrement pas au fait que les oreilles soient coupées ou non."

Accessoirement, le député considère que l’interdiction de l’otectomie a généré une "brutale désaffection des amateurs de chiens de race et une chute des ventes", menaçant de "disparition à court terme" 25 races canines, dont de nombreux chiens de bergers français (Beauceron, Briard, Berger des Pyrénées, Bouvier des Flandres). S’il est vrai que ces races ne bénéficient plus du même attrait, elles ne sont pas les seules à être concernées, presque tous les grands chiens sont concernés, qu’ils aient été sujets ou non à l’otectomie. Les amateurs d’un compagnon à quatre pattes s’orientent en effet de plus en plus vers des races plus petites, que cela soit pour des raisons d’habitat, de pratique ou de mode.

Pascal Farcy

1- Article 10 de la Convention européenne pour la protection des animaux de compagnie du 13 novembre 1987. C'est l'Allemagne qui a été le premier pays européen à interdire l'otectomie, en 1987, avant d'adopter une disposition identique pour la queue en 1998 (caudectomie).
2- Télécharger le projet de loi "réhabiliter l'otectomie"
http://www.univers-nature.com/(...)
.

Source : http://www.univers-nature.com

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Info du 04/02/2008
EXPOSITION DE LA SECTION EUROPE 2008 EURODOG
EURODOG 2008 A BUDAPEST

Pour couper court aux rumeurs, la FCI confirme que l'exposition 2008 de la Section Europe (EURODOG 2008) sera bel et bien organisée comme prévu par le MEOE à Budapest du 3 au 5 octobre 2008 sous l'égide de la FCI.

Cette information a été confirmée lors d'une réunion ad-hoc entre la FCI et son organisation membre hongroise, le MEOE.

Source : fci.be

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Info du 03/02/2008
Suisse - "Sporty", le pitbull qui fait partie de la famille

Un molossoïde visiblement heureux, équilibré et parfaitement adapté à une vie normale en famille. Le peuple devra se prononcer le 24 février sur l'avenir de cette catégorie de chiens.

Il s'appelle Sporty et est âgé de 8 ans. Toute sa famille l'adore. Son propriétaire, David Zanardo, ne lui trouve que des qualités. Il ne prend pas beaucoup de place, perd peu de poils, n'aboie que très rarement, s'avère être un athlète accompli et un excellent gardien. «Il est incroyablement câlin et tolérant avec mes deux fils, âgés de 2 et 6 ans. Le cadet s'amuse même parfois à le chevaucher, s'émeut David. C'est un animal puissant, certes, mais il n'a jamais montré aucun signe d'agressivité.» Le toutou en question, que nous avons rencontré, semble être la
douceur incarnée.

Une peluche sur pattes?
David constate un autre avantage: cette race tolère mieux la douleur. «Mes enfants peuvent lui tirer la queue sans crainte. C'est moins évident avec mon autre chien, Canaille, un berger femelle», soutien ce brancardier de métier. La patience serait-elle inscrite dans ses gènes? «Essayez donc de tirer les oreilles à un labrador par exemple, il y a de fortes chances que vous vous fassiez pincer. Sporty n'y prête presque pas attention», plaisante son maître.

S'il pèse moins de 25 kilos, sa mâchoire est susceptible d'exercer une pression nettement supérieure à celle d'un chien ordinaire. Normal, c'est un pitbull. Et en tant que tel, il fait partie de la liste, établie par le canton, des races de chiens potentiellement dangereux.

Tombé amoureux de l'espèce depuis de nombreuses années, David ne cache pas sa tristesse. «Je suis pour une réglementation. Il est incontestable que la morsure d'un pitbull provoque plus de dégâts que celle d'un caniche, reconnaît-il. Mais le type d'éducation, la maturité et la responsabilité acquise de certains propriétaires mériteraient une adaptation des mesures.» Selon lui, prôner une interdiction formelle et indifférenciée est excessif. Pourquoi ne pas décider au cas par cas?

Plus le droit à l'erreur
David sait ce qu'implique la responsabilité de promener une telle force de la nature. «Je n'ai jamais eu de problème avec Sporty, mais ce n'est pas pour autant que je laisserais ma femme ou un jeune le balader à ma place. Car quand il tire, il tire vraiment... Il faut être fort pour réussir à le retenir.» Suffisamment fort... Notre interlocuteur est conscient qu'aujourd'hui, son pitbull et lui n'ont plus le droit à l'erreur. «Si Sporty mordait un être humain, je n'hésiterais pas à le faire endormir. Même si cela devait me briser le coeur!» Et des précautions, il en prend constamment: «J'ai récemment fait stériliser mon chien, je le promène toujours en laisse et jamais en ville. Il y a deux ans, Sporty s'était échappé de la propriété à cause d'une femelle en chaleur dans le voisinage. Comme je ne cherche pas les ennuis, je l'attache désormais lorsque je ne suis pas chez moi.»

Bien avant toute cette polémique, David promenait déjà son pitbull dans les bois de différentes communes. Ce sont les grands-mères du voisinage qui, les premières, se sont approchées de son chien. «Elles n'en avaient jamais vu et trouvaient qu'il avait une bonne bouille!» Et de regretter cette époque où il n'avait pas ce mauvais rôle de méchant garçon. «Aujourd'hui, ce sont les jeunes des cités qui chuchotent dans mon dos quand ils croisent mon chien, qu'ils considèrent comme dangereux.»

Source : http://www.tdg.ch

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Info du 07/02/2008
Alain Delon prend la défense des chats et chiens chinois

PARIS (Reuters) - Alain Delon appelle les autorités chinoises à lutter contre la maltraitance infligée aux animaux domestiques, annonce la Société protectrice des animaux (SPA) dans un communiqué.

A la veille du nouvel an chinois et à six mois des Jeux olympiques de Pékin, qui auront lieu du 8 au 24 août, l'acteur français a écrit au président chinois Ju Jintao pour le sensibiliser au problème du bien-être animal.

"Nous sommes des milliers à attendre de votre part des mesures de protection animale afin que cessent les scènes de cruauté qui ont fait le tour du monde et qui choquent les consciences", écrit "le Samouraï" dans cette lettre dont la SPA publie une copie.

Alain Delon dénonce le sort des "chiens, chats, ours, animaux à fourrure ou de consommation brutalisés, dépecés vivants, mutilés, cruellement sacrifiés".

"Une grande puissance comme la vôtre a les moyens de faire évoluer le sort des animaux vers plus de compassion envers eux et d'humanité dans la façon dont ils sont traités", ajoute l'acteur, très connu du public chinois.

Les organisations de défense des animaux dénoncent régulièrement le commerce de la fourrure de chats et de chiens en Chine, où il est encore courant de manger du chien.

Elizabeth Pineau

Source : LeMonde.fr

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Info du 06/02/2008
Pour un look de vrai biker,
Harley-Davidson lance une collection de jouets, de vêtements et d’accessoires pour nos compagnons à quatre pattes. Une sélection de produits ludiques et stylés composée de moteurs Harley-Davidson, de bottes de motard, de gamelles etc… Quant aux colliers à clous et pendentifs à l’emblème de la marque, ils apportent la touche finale au look inimitable de votre toutou préféré. L’ensemble des collections sont disponibles dans toutes les concessions officielles de la marque :
http://harley-davidson.fr
Source : http://fashionpets.fr

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Info du 05/02/2008
Communiqué de presse : l’association C.A.D. (Comportementalistes d’Aujourd’hui et de Demain)

« l’association C.A.D. (Comportementalistes d’Aujourd’hui et de Demain) précise que le Syndicat National des Professions du Chien et du Chat ne représente pas ses membres auprès des pouvoirs publics.

Les comportementalistes que CAD représente, ne souhaitent pas être amalgamés aux dresseurs ou aux éducateurs canins, pour plusieurs raisons :

- les comportementalistes qui pratiquent le métier tel qu’il a été créé considèrent que le conditionnement n’est pas la seule réponse possible aux attitudes canines jugées indésirables par les humains (alors qu’elles ne le sont pas forcément si l’on tient compte de la réalité de l’animal)

- les comportementalistes n’interviennent pas sur le chien (contrairement aux dresseurs et éducateurs canins) mais sur la relation qui existe entre les propriétaires et leur compagnon.

Certains comportementalistes exercent aussi l’activité d’éducateur canin, après avoir suivi une formation adéquate pour exercer ce second métier, et en étant tout à fait clairs avec les clients : on ne dresse pas à comprendre.

Le comportementaliste aide à comprendre ce qui motive les comportements canins (ou félins), l’éducateur aide à obtenir le contrôle de son chien en toutes circonstances.

Malgré plusieurs tentatives de conciliation, le SNPCC a choisi de ne pas défendre le métier de comportementaliste mais uniquement celui d’éducateur-comportementaliste. L’association qui regroupe le plus grand nombre de comportementalistes exerçant en France se désolidarise donc totalement des actions entreprises par ce syndicat. »

Bien cordialement,

Le bureau de CAD
Source : http://www.comportementaliste-(...)

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Info du 07/02/2008
Etats-Unis - Nourriture toxique pour animaux: entreprises chinoises poursuivies aux USA
Les dirigeants de deux entreprises chinoises et une américaine ont été inculpés mercredi pour la fabrication et l'importation d'ingrédients entrant dans la composition de nourriture pour animaux qui ont causé la mort de milliers de chiens et chats aux Etats-Unis.

Ils ont été inculpés par un jury fédéral dans deux affaires liées, concernant l'importation de plus de 800 tonnes de gluten faussement étiqueté afin de déjouer les inspections en Chine, et contenant de la mélamine, un additif dangereux, a indiqué mercredi dans un communiqué le bureau du procureur de Kansas City (Missouri, centre).

Ces accusations font suite à une enquête lancée après un rappel massif de nourriture pour animaux l'an dernier. Selon l'Agence américaine de réglementation des produits alimentaires (FDA), environ 1.950 chats et 2.200 chiens sont morts après avoir ingurgité de la nourriture contaminée.

"Des millions de propriétaires d'animaux domestiques se souviennent de l'angoisse générée par les rappels de nourriture pour animaux de l'an dernier", a déclaré le procureur fédéral, John Wood.

"Nous prenons au sérieux notre responsabilité qui est d'imposer un niveau d'exigence élevé quant à la sécurité de l'approvisionnement des Etats-Unis en nourriture", a-t-il dit.

Les sociétés visées sont les chinoises XAC (Xuzhou Anying Biologic Technology Development) et SSC (Suzhou Textiles, Silk, Light Industrial Products) ainsi que la société américaine d'importation Chemnutra, basée à Las Vegas (Nevada, ouest) et leurs dirigeants.

Ceux-ci devront répondre de 26 chefs d'inculpation pour des délits et risquent jusqu'à trois ans de prison, a indiqué le bureau du procureur.

Les dirigeants de la société américaine ont en outre été inculpés pour escroquerie, passible de 5 ans de prison.

Source : Aujourd'hui la Chine

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Info du 07/02/2008
Iran - Les chiens du président choquent les ayatollahs

Téhéran, 5 Février (AKI) - La décision prise par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad de se procurer quatre chiens de garde a bouleversé les ayatollahs de la ville sainte de Qom.

Les quatre chiens, achetés en Allemagne pour un coût de 110000 euros chacun, sont le sujet de controverses théologiques parce que l’islam considère les chiens comme impurs.

(...)

Maintenant que Ahmadinejad garde des chiens allemands, beaucoup se posent la question : pourquoi peut-il avoir des chiens, alors que c’est interdit aux autres citoyens ?

Ce geste a été mal reçu par plusieurs hauts ayatollahs.

Au milieu de la controverse, l’agence Fars, considérée comme le porte-parole officieux d’Ahmadinejad, a donné un large écho à la question relative aux chiens du président.

(...)

« L’acquisition de ces chiens a été autorisée par une fatwa émise par plusieurs ayatollahs qui ont approuvé l’utilisation de ces animaux si le seul objectif était de garantir la sécurité personnelle et non d’enfreindre une quelconque règle religieuse ».

Source : Point de Bascule

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Info du 13/02/2008
Suisse - La nouvelle star de l'ONU, c'est «York»

Le siège genevois engage un chien spécialisé dans la détection d'explosifs. Une première européenne. «York», un berger allemand de 10 ans, est la première recrue de l'unité canine créée au début du mois à l'ONU. Sa mission: détecter les bombes
Fabiano Citroni - 12/02/2008


La nouvelle star de l'ONU, c'est lui. Incontestablement. Engagé le 1er février, «York» a eu le privilège d'être présenté à la presse internationale vendredi dernier. Depuis, même s'il bosse, il peut s'accorder une heure pour prendre la pose devant le photographe du «Matin». Il faut dire que «York» n'est pas un employé comme les autres. «Ce berger allemand est le premier fonctionnaire à quatre pattes engagé par notre organisation en Europe», explique Elena Ponomareva-Piquier, responsable des relations extérieures des Nations Unies, à Genève. Et comme tous les employés de l'ONU, «York» possède un badge. Le sien est le 00068417.

D'autres chiens suivront

Spécialisé dans la détection d'explosifs, d'armes et de munitions, le berger allemand est le premier chien recruté dans l'unité canine, qui a vu le jour au début du mois. Une unité dirigée par le maître de «York», José Gallardo, qui a travaillé pendant vingt ans à la police genevoise, dont quinze à la brigade canine. L'ancien policier a pour mission de recruter d'autres maîtres-chiens et de former des chiots. «D'ici à la fin de l'année, l'unité devrait comporter quatre maîtres et autant de chiens», confie cet Hispano-Suisse de 40 ans.

Pourquoi le siège genevois de l'ONU a-t-il décidé d'engager des chiens détecteurs d'explosifs? Le risque d'attentat a-t-il augmenté? «La décision de créer une unité canine à Genève a été prise au siège principal de l'ONU, à New York. Cette ville possède une unité similaire depuis 2005. Genève étant le deuxième siège le plus important des Nations Unies dans le monde, le département de sécurité a estimé qu'il était judicieux d'engager des chiens, qui sont les mieux placés pour détecter les explosifs», répond Elena Ponomareva-Piquier.

Il met son nez partout

Basé à l'ONU, «York» pourra être amené ponctuellement à travailler pour d'autres organisations internationales, comme l'Organisation mondiale du commerce. En tout, il devra veiller sur quelque 30?000 fonctionnaires internationaux. Quelle sera sa journée type? «80% de son temps, il effectuera des fouilles. Partout: dans des véhicules, sur les parkings, sur des palettes, dans les allées. Il sentira les colis, le matériel informatique et inspectera les salles avant des réunions importantes», répond José Gallardo. Ce n'est pas tout. «York» est aussi là pour rassurer les employés et les visiteurs de l'ONU. «Je vais le montrer à mes collègues et aux visiteurs. Mon chien est un spécialiste de la détection d'explosifs. Et cela doit se savoir. Ça sécurise les gens.»

José Gallardo le dit haut et fort, son chien est une force de la nature. Et l'ancien policier sait de quoi il parle. Depuis dix ans, il passe 24?h sur 24 avec lui. «Pour l'équilibre psychologique d'un chien de travail, il est primordial qu'il soit au sein de la famille. «York» a une motivation et une endurance impressionnantes. Il peut travailler longtemps et bien. En plus, il adore jouer.»

En tout cas, «York» a déjà été adopté par le personnel de l'ONU. Lundi, lors de notre visite, de nombreux fonctionnaires se sont arrêtés pour caresser la nouvelle star des lieux. Et il s'est laissé faire sans broncher. Quelle bête, ce «York ».



Il entre dans l'histoire

ORIGINE «York», 10 ans, 36 kilos, n'est pas un champion par hasard. Son père, formé par un éleveur de renom, «a beaucoup porté sa semence à travers la Suisse» et sa mère «descendait d'une lignée très connue», explique son maître.

BINÔME José Gallardo a acheté «York» lorsqu'il avait 3 mois dans un élevage situé près du lac de Constance. Ils sont 24?h sur 24 ensemble. «York» vit avec José, son épouse, et leurs trois enfants âgés de 15, 11 et 1 an et demi.

CARRIÈRE «York» a travaillé pendant huit ans à la police genevoise avant d'être engagé à l'ONU, le 1er février 2008. Il a passé ses certifications de chien de défense et de détection d'explosifs. «Il peut par exemple retrouver une personne ensevelie sous des décombres, des objets disparus ou rattraper des voleurs», précise son maître.

HOMMAGE Le premier chien de travail de José, «Malko», a été écrasé par une voiture de police à la suite d'une course-poursuite en 1997. Le père de «Malko» s'appelait «York». Avec son deuxième chien, José rend donc hommage au premier.

CONSÉCRATION «York» peut se targuer d'être le premier chien engagé par l'ONU en Europe. «York» a 10 ans. Il ne lui reste probablement qu'un an à travailler. Tout prochainement, je vais reprendre un chiot que je vais former pour relever «York» de sa mission. Après, «York» pourra prendre une retraite méritée», confie José.

Comment «York» détecte les explosifs

José Gallardo, vous êtes le maître de «York». Quelle est son arme pour repérer les bombes?
Son nez et son cerveau. Un chien a un potentiel olfactif énorme. Or les quelque 2500 explosifs que l'on connaît sont constitués à partir de produits chimiques. Ces produits s'évaporent et «York» peut détecter l'odeur.

Quid des armes?
Lorsqu'une arme a tiré, il y a des dépôts de poudre noire qui restent dessus. Et cela, un chien peut le sentir.

Et si l'arme est neuve?
Une arme est toujours testée en usine. Elle a donc une odeur particulière.

Que faites-vous si «York» repère une bombe?
J'appelle le service de déminage du canton de Genève.

C'est déjà arrivé?
Une fois, oui, quand je travaillais à la police. J'avais trouvé de l'explosif, mais non amorcé.

Que fait «York» s'il aperçoit un kamikaze?
Le problème du kamikaze reste entier qu'il y ait un chien ou dix chiens pour assurer la sécurité

Source : http://www.lematin.ch/

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Info du 13/02/2008
Suisse - Quelle place pour les molosses à Genève? Les enjeux d'un scrutin émotionnel

GENEVE. Les citoyens décideront le 24 février s'ils veulent bannir les chiens dangereux du territoire cantonal. GENEVE. pourrait ainsi rejoindre le camp minoritaire des cantons qui ont opté pour l'interdiction.


Sandra Moro
Mardi 12 février 2008



Quelle est la meilleure manière de se protéger des attaques des molosses? Le 24 février prochain, les Genevois trancheront entre l'interdiction pure et simple des chiens dangereux et le maintien de l'arsenal de règles actuellement en vigueur pour posséder un tel animal.

Sujet passionnel s'il en est, la votation fait suite à la série d'accidents dramatiques qui, en Suisse et à l'étranger, ont vu des molosses agresser gravement et parfois mortellement leurs victimes. A Oberglatt, en décembre 2005, trois pitbulls avaient tué un petit garçon de 7 ans. A Genève, en août 2006, un bébé de 17 mois avait été défiguré par un chien de même race. Dans la foulée, le Conseil d'Etat avait alors provisoirement imposé la muselière aux 32 000 chiens que compte le canton. Issue d'une réaction plus épidermique que raisonnée, cette mesure s'était avérée inapplicable.

Prohiber ou autoriser sous condition, le débat fait écho aux discussions sur les armes ou sur la légalisation du cannabis. Mais face à la problématique très émotionnelle des chiens d'attaque, on peine à dire si le verdict des urnes genevoises reflétera un choix de société plus vaste.

Des règles strictes

Quoi qu'il en soit, c'est sur l'initiative «Pour l'interdiction des races de chiens d'attaque et autres chiens dangereux» que les citoyens se prononceront le 24 février. Le texte vise d'une part à bannir du territoire cantonal les races les plus agressives, selon une liste établie par le Conseil d'Etat (voir ci-contre). D'autre part, il impose aux propriétaires de chiens de plus de 25 kilos un examen destiné à prouver qu'ils maîtrisent leur animal, et que le comportement de ce dernier ne présente pas de danger.

Si elles sont acceptées par le peuple, ces dispositions se substitueront à l'actuelle loi sur les chiens, entrée en vigueur le 31 juillet dernier. Celle-ci n'interdit pas les molosses, mais soumet leur détention à des règles strictes, destinées à assurer la sécurité des propriétaires et des tiers.

Pour obtenir l'autorisation de posséder un molosse, il faut être majeur, et le chien doit être issu d'un élevage agréé. Durant les deux premières années, le maître et son animal sont astreints à des cours avec un éducateur canin, trois fois par mois. Un test de maîtrise doit ensuite être effectué chaque année.

La reproduction étant interdite en dehors des élevages, les molosses doivent être stérilisés, et, sauf exception, seul un animal est autorisé par foyer. La muselière et la laisse sont obligatoires pour ces chiens, partout sur la voie publique.

Des mesures ciblées, qui permettent aux autorités de garder un meilleur contrôle sur ces chiens et d'éviter le recours aux élevages clandestins, assure le Conseil d'Etat, qui fait valoir une diminution du nombre de molosses grâce aux restrictions successives introduites ces dernières années. On en comptait 860 en 2005 sur le territoire cantonal, contre 638 à la fin 2007.

A l'exception du PS, qui soutient l'initiative, et des Verts, qui ont laissé la liberté de vote, l'ensemble des partis appuie le gouvernement.

Résultats visibles dans 10 ans

La loi est insuffisante, estiment en revanche les initiants, qui ne jurent que par l'interdiction. «Ce sera beaucoup plus efficace, explique Jean Barth, à la tête du comité d'initiative. Le contrôle que prétend instaurer la loi est illusoire, il y a déjà beaucoup de chiens clandestins. Avec notre initiative, les molosses qui sont autorisés aujourd'hui, finiront leur vie paisiblement. Mais lorsque les derniers seront morts, dans une dizaine d'années, on saura, si on en voit dans la rue, qu'il s'agit de chiens illégaux.» Favorable à l'initiative, la députée socialiste Françoise Schenk-Gotteret renchérit: «La loi actuelle est très lourde et difficilement applicable, l'initiative permet de clarifier les choses.»

Pour Luc Magnenat, vétérinaire au Service de la consommation et des affaires vétérinaires, c'est au contraire la mise en œuvre de l'initiative qui s'avérerait «irréalisable», surtout en raison de son deuxième volet. «Près de la moitié des chiens du canton font plus de 25 kilos. Il est impossible de faire passer un examen à 16 000 chiens en 12 mois, sans parler de la gestion administrative des dossiers. Nous ne pourrions pas suivre», explique-t-il.

Autre argument phare des partisans de la loi actuelle, en limitant son action à certaines races, l'initiative passerait à côté de son objectif: «On sait que le fait d'interdire certains chiens a pour effet l'émergence de nouvelles races d'attaque, à partir de croisements autorisés», note le Vert Christian Bavarel.

En Suisse, seuls deux cantons ont opté pour l'interdiction: le Valais, dont la liste a été avalisée par le Tribunal fédéral, et Fribourg, qui a interdit les pitbulls à la suite d'une votation référendaire. Quant à la Confédération, elle planche toujours sur une loi. Proposée par une commission, l'idée de classer les chiens en trois catégories, dont la plus dangereuse serait interdite, a reçu un accueil des plus mitigés lors de la consultation.


Les chiens listés
Le Temps
Voici les chiens qui, à Genève, doivent faire l'objet d'une autorisation. Si l'initiative interdisant les chiens dangereux était acceptée, la même liste ferait foi: Am'staff; boerbull, cane corso, dogue argentin, fila brasileiro, mastiff, mâtin espagnol, mâtin napolitain, pittbull, presa canario, rottweiler, tosa.

Photo : Un pitbull et un rottweiler.Photo: Keystone


Source : http://www.letemps.ch

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Info du 14/02/2008
Espagne - Des militantes espagnoles pour les droits des animaux ont protesté.

BARCELONE - Trois militantes espagnoles pour les droits des animaux ont protesté nues, mercredi à Barcelone (nord-est), contre les Jeux olympiques de Pékin pour dénoncer le dépeçage de chiens et de chats au profit de l'industrie textile en Chine.

Ces activistes de l'association AnimaNaturalis se sont allongées sur un drapeau chinois, nues et couvertes de sang fictif, le corps également recouvert de cerceaux reproduisant les anneaux olympiques.

A l'approche des JO-2008 (8-24 août), elles entendaient ainsi exiger que Pékin adopte une législation interdisant le dépeçage des chats et des chiens, dont les peaux sont destinées à l'industrie textile.

Lors de ce happening, des militants de leur association ont distribué aux badauds un rapport de deux associations de défense des animaux (Humane Society of the United States et Fur Free Alliance) dénonçant les pratiques des fermes chinoises de production de peaux animales.

Selon ce rapport, les chiens y "subissent une terreur et une douleur indescriptibles avant qu'on ne les tue pour vendre leur peau et leur viande (...). Ils sont cruellement dépecés, beaucoup d'entre eux alors qu'ils sont encore conscients".

Dans des élevages similaires, les chats sont pendus ou noyés et parfois également dépecés vivants, selon ces associations.

Source : CTVGlobeMedia

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Info du 17/02/2008
Sénégal - DOSSIER : LE SÉNÉGALAIS ET LES ANIMAUX DOMESTIQUES
Un compagnonnage haut en … superstitions

Article Par NDEYE FATOU SECK ET MARIA DOMINICA THIAM,

Caquètement de poules, bêlement de moutons, aboiement de chiens, ou encore miaulement de chats. Cela fait assurément penser à des animaux. Ne vous y trompez pas. Vous n’êtes pas dans une ferme en campagne. Mais bien en ville. Au Sénégal, élever des animaux chez soi, relève de l’ordinaire. On ne peut se balader dans un quartier sans entendre un bêlement ou un aboiement. Certains élèvent des animaux pour qu’ils leur tiennent compagnie (chats ou chiens), d’autres le font à des fins de commerce (élevage de poulets), ou certains, plus nombreux, par souci d’alimentation (poulets, moutons ou porcs). Domestiquer un chien ou un chat? Pas pour nous Africains, pourrait-on répondre. Ou encore, une culture typiquement européenne. Mais avec la libéralisation à outrance ou par simple imitation, domestiquer un chien ou un chat est «dans l’air du temps» et est devenu une chose courante qui ne fait plus tiquer.
Si en Occident, prendre un animal et le domestiquer, c’est lui apporter tous les soins d’un bon père de famille, c’est-à-dire, s’engager pendant une bonne dizaine d’années, à le protéger, le soigner, l’aimer, tel n’est pas encore effectivement le cas en Afrique. En particulier au Sénégal. Traditionnellement, les animaux domestiques ont toujours entretenu avec l’homme, des relations utilitaires disproportionnées. Ainsi, l’on a habitude d’élever un animal domestique à la maison, en vue de s’en servir, à l’occasion, comme base de nourriture. L’élevage de la race ovine ou porcine en est une illustration parfaite. «Il est vrai que j’ai aménagé un enclos à la maison pour des moutons que j’élève, explique Abdoul Ndiaye, mais, comme j’habite une grande maison avec mes frères, on le fait surtout en vue de la Tabaski». En effet, dans la demeure de M. Ndiaye, l’odeur de la pisse de moutons vous titille les narines dès que vous pénétrez dans l’arrière-cour. La trentaine, ce fringant bonhomme, cadre dans une grande banque de la place, confie élever des moutons chez lui pour des «raisons économiques».

Un but lucratif indéniable

«Après chaque fête de Tabaski, quand les prix des moutons baissent, nous en profitons pour acheter des ovins que nous engraissons en vue de la prochaine Tabaski. Et une fois la date arrivée, nous sommes peinards. Nous ne nous cassons pas la tête pour trouver un mouton. Ce qui est largement à notre avantage, car nous pouvons utiliser l’argent du mouton à d’autres fins, comme l’habillement de madame et des enfants», explique-t-il. En caressant l’encolure d’un mouton. Si certains, comme M. Ndiaye, élèvent des moutons pour parer aux tracas de la Tabaski, Mme Mbaye, elle, s’y adonne «juste dans un but lucratif». Institutrice à la retraite, elle s’est convertie à l’élevage de poulets, dans l’unique dessein d’avoir une source de revenu. En effet, Mme Mbaye fait, à l’occasion de chaque fête, «si le temps le lui permet, des opérations-poulets». «J’ai installé un poulailler à l’étage de ma maison. Elle est exclusivement réservée à l’élevage de poulets et la conservation d’œufs», lâche-t-elle dans un sourire en demi-lune. Avec une clientèle bien fidèle, constituée de ses voisins de quartier, Mme Mbaye fournit en plus les restaurants. Pour les porcs, itou. M. Gomis en élève pour son usage personnel, mais aussi pour son commerce. Ainsi donc, l’élevage domestique peut revêtir plusieurs facettes.

Montée en puissance de l’espèce canine

Même si de nos jours, il présente un nouveau visage avec l’entrée en scène des chats et des chiens. On note un nouvel intérêt porté sur l’espèce canine importée de l’étranger chez les classes montantes qui se sont surtout frottées aux civilisations occidentales. Cet intérêt nouveau pour ces chiens peut donc se comprendre par le mimétisme culturel, mais il s’expliquerait davantage par le phénomène d’insécurité et de terreur qui se développe crescendo dans les milieux urbains, surtout à Dakar. De fait, les familles aisées trouvent, désormais, la nécessité de s’assurer de la présence à leurs côtés de chiens de garde, spécialement entraînés, pour le service de protection du maître et de ses biens. Ainsi, on domestique le chien pour assurer le gardiennage de sa maison, surtout dans les quartiers résidentiels. Vigile au quartier résidentiel de Fann, Omar témoigne sans ambages : «Ici, les chiens sont souvent utilisés comme gardiens et on les dresse pour cela. Dès qu’un individu jugé suspect se présente, il aboie et commence à pousser des grognements». Il en veut, pour preuve, le berger allemand allongé à ses côtés, la tête basse et la langue pendante. Pour les familles pauvres, le recours à la race locale devient une alternative incontournable pour un minimum de sécurité.

CHIOTS ET MINOUS DE SALON : Tendance ou mimétisme ?

Ouafff, ouafff ! Miaou, miaou ! Ces jappements et miaulements sont très familiers dans notre entourage immédiat. Dans la rue, ou encore en dehors de nos demeures, ça passe. Transposé dans notre intérieur, cela donne autre chose. Même si quelquefois, il n’est pas rare de voir les enfants de la maison nourrir et protéger un chat qui traîne avec les récifs du repas. Mais ce dernier dépasse rarement le cadre de la cour.

Les «chiots et les minous de salon» investissent nos chaumières et font, de nos jours, partie intégrante de notre cadre de vie. À l’instar des occidentaux, qui ne peuvent imaginer leur maison sans animaux domestiques, un chien ou un chat, les Sénégalais sont en phase de s’approprier cette culture. Les chiots et les minous s’invitent maintenant au décor de la maison. Comme gardien ou tout simplement en tant qu’animal de compagnie. Ainsi, pour l’exemple du chien, nous pouvons dire que traditionnellement, c’est pour assurer le service d’aide à la chasse, le service de garde du patrimoine en général (troupeaux, champs, greniers etc.) et ou de la maison, le chat ou minou est domestiqué en général pour servir d’apparat ou d’animal de compagnie. Une nouvelle tendance directement importée de l’Occident. Installée en France depuis près d’une dizaine d’années et récemment rentrée au bercail, Atta, mariée à un occidental, n’échappe pas à cette nouvelle mode. «J’ai longtemps évolué en France où j’ai vécu avec mon mari Sébastien pendant près de dix ans. Nous avions une chatte à la maison prénommée «Minette», j’étais très attachée à elle. C’est pourquoi quand on a décidé de revenir définitivement au Sénégal, je l’ai apportée avec moi. C’est comme une compagne pour moi, je la bichonne et je suis aux petits soins pour elle. Et il arrive même qu’elle partage mon lit. Mon mari, lui, le considère comme son enfant», glousse-t-elle dans des poses très maniérées.

Des «jouets» hors de portée des goorgoorlu

D’autres, par contre, domestiquent le chien pour en faire un animal de compagnie, un «chien de salon» ou «toy (jouet)», pour faire plus simple. Souvent de très petite stature, ces canidés pèsent peu et sont souvent transportés dans les bras de leur propriétaire. Ils sont aussi appelés «chiens de manche». Les étrangers (occidentaux) établis au Sénégal sont les plus nombreux et les plus habiles à assurer la cohabitation avec le chien, qui trouve chez eux une importance affective. Il faut noter qu’il s’agit d’une espèce importée de l’étranger et qui jouit d’une protection totale de la part de leurs maîtres, qui disposent d’assez de moyens pour les entretenir décemment. Ainsi, beaucoup de vétérinaires et vendeurs spécialisés pour nourriture de chiens que nous avons interrogés, s’accordent pour dire que ceux qui sollicitent le plus leurs soins sont les occidentaux vivants au Sénégal. Ce constat pourrait également s’expliquer par la situation de pauvreté, de conjoncture difficile, qui se fait sentir jusque dans les foyers. Il est évident qu’un père de famille qui arrive à peine à assurer une alimentation saine, ainsi que des soins de santé primaires à ses propres enfants, ne pourra jamais sacrifier à une telle préoccupation, qui passe forcément pour être un luxe insolent aux yeux de la communauté. Il s’y ajoute que ces chiens importés coûtent excessivement cher, compte tenu du faible pouvoir d’achat au Sénégal. Leurs prix varient entre 80.000 Fcfa (800FF) à 250.000 Fcfa (2.500FF) !

Les chiens locaux abandonnés à leur triste sort

Le chien a toujours été réputé être un fidèle compagnon de l’homme. En revanche, du point de vue du traitement qui lui est réservé, l’espèce canine ne saurait s’estimer heureuse. Pas de gîte spécialement aménagé pour abriter son temps de repos, ni de nourriture saine et suffisante, propre à lui assurer une bonne alimentation, encore moins de soins de santé quelconques. Le chien est juste une bête de service, qui se nourrit des restes de la famille et dont on se débarrasse quand il ne sert plus à rien, c’est-à-dire quand il devient vieux ou malade. Cette conception traditionnelle de la vie du chien dans la cité, persiste encore dans notre époque moderne, du moins en ce qui concerne la race locale (chien bâtard).

Celle-ci, à quelques exceptions près, reste le parent pauvre, errant, porteur de maladies que le service d’hygiène essaye de juguler par une vaccination massive périodique, ou alors par une campagne d’éradication en cas de menace sur les populations.

Cette race locale dont on ne peut pas déterminer le nombre exact, est délaissée et n’entre pas dans le lot des chiens choisis pour subir des séances de dressage ou d’éducation. Il est également établi que cette race locale a un problème d’origine. Elle est de la famille du chacal auquel on attribue un caractère trop libertin. Cependant, malgré ses multiples manquements, ces chiens ont l’avantage de bien résister aux divers aléas d’un environnement très hostile.

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(suite)

De l’utilité traditionnelle des animaux domestiques

Les usages qui sont faits des animaux domestiques par l’Homme sont très nombreux, et cela depuis les temps anciens. On peut ainsi en énumérer les principaux :

- En alimentation humaine. Chaque viande a ses spécificités diététiques bien connues des initiés (viande de pintade, viande de bœuf...). Mieux, sur un même animal, les parties anatomiques du corps auraient chacune des propriétés particulières. Exemple, pour la volaille : la tête, les cuisses, les ailes, etc). De même, certains membres d’une famille ne sont pas autorisés à consommer tel ou tel organe. Exemple : les femmes et les œufs de volaille...)

- En thérapie de maladies spécifiques, certains organes ou produits biologiques d’animaux sont utilisés pour des traitements particuliers : les urines de vache comme antiseptique, la poudre d’os, le pancréas de bovins. - Dans les rites et coutumes : c’est là l’un des objets les plus connus de l’utilisation traditionnelle ou commune des animaux par les sacrifices animistes de poulets de toutes couleurs, de taureaux noirs ou rouges, de boucs noirs. Le sacrifice du bélier de Tabaski est bien connu depuis longtemps. Les mariages et les naissances sont célébrés, dans la plupart des groupes ethniques, avec des animaux abattus. De même que les funérailles. - Les animaux comme symboles de prestige social. Dans les sociétés traditionnelles, la possession d’un grand nombre d’animaux (surtout les bovins, les ovins et les dromadaires) est le signe du haut rang qu’occupe le propriétaire au sein de la communauté. Bien que la tendance soit au changement, c’est encore une philosophie qui continue de faire de nombreux adeptes, tant en campagne qu’en milieu urbain et périurbain.

- Les animaux comme épargnes vivantes, ou investissements économiques. Cette fonction est celle qui paraît la plus évidente de nos jours. Il faut dire que l’élevage des animaux domestiques est à l’heure actuelle l’une des alternatives crédibles de la lutte contre la pauvreté des populations. Bien entretenu, il peut être source de richesses importantes, quelle que soit l’espèce considérée. De plus, ne perdons pas de vue que depuis toujours, la fonction d’épargne vivante a été une des principales forme d’accumulation de biens économiques en milieu rural où la bancarisation n’était pas encore d’actualité.

CROYANCES ENTOURANT L’ÉLEVAGE DES ANIMAUX DOMESTIQUES : Des niaiseries à dépasser ?

Élever un chien à la maison permet de déjouer les éventuels assauts d’un anthropophage, un mouton est source de chance. Un chat porte malheur et un pigeon fait envoler toutes les économies de son propriétaire. Autant de superstitions qu’on a l’habitude d’entendre. Certains y croient. D’autres, plus sceptiques, y voient juste des niaiseries, des croyances ancestrales qu’il faut savoir dépasser.

Le terme «superstition» désigne la croyance que certains actes ont toujours une conséquence positive ou négative, que certains objets, animaux ou personnes, portent systématiquement bonheur ou malheur, que certains phénomènes sont des présages automatiquement auspicieux ou funestes. Pour des raisons irrationnelles que la personne superstitieuse ne saurait expliquer car non admises par la science moderne. Plusieurs superstitions ou croyances sont liées au fait de domestiquer des animaux. Les motivations liées à un tel état de fait varient selon les concernés. Si certains le font pour des raisons économiques ou par crainte de solitude, d’autres le font par souci de protection. Ces animaux élevés à la maison jouent le rôle de paravent, de barrières aux forces mystiques et occultes. Élever des animaux chez-soi revêt aussi un autre aspect. En effet, beaucoup voient dans le fait d’élever un mouton, par exemple, un signe de «weursseuk» (chance). Et dans celui du chien, une marque de protection contre les anthropophages «deumm». Toujours selon ces mêmes superstitions, rencontrer un chat noir quand on va à la quête de quelque chose est source de malheur et signe de réduction de sa chance à l’obtenir. La liste des superstitions concernant les animaux est loin d’être exhaustive.

Mouton blanc, chat noir …

Les Sénégalais passés maîtres dans l’art de la superstition et des croyances les plus inouïes, y vont chacun de son explication. Matar Diop, menuisier de son état, y croit dur comme fer. «Lorsque je venais de démarrer dans la menuiserie, un marabout m’a recommandé d’acheter un mouton, de le garder à la maison et de ne pas le tuer. Cela m’ouvrira les portes du succès et de la chance. Chose que j’ai faite et depuis lors, je ne le regrette pas, car «affaires ya ngi doxx bu baax (les affaires marchent à merveille). J’ai mon propre atelier maintenant» confie-t-il. Si pour certains, la croyance en ces superstitions a été source de bonne fortune, pour d’autres c’est carrément le contraire. C’est le cas de Malick Ndiaye, étudiant dans une école de formation de la place. «Un chat noir qui porte malheur? Évidemment que cela est vrai. En tout cas, moi, personnellement, j’y crois fermement». Très coopérant, il tient à nous conter sa mésaventure : «Je devais aller passer un concours et le matin, dès que j’ai franchi le seuil de ma porte, je tombe sur un chat noir. Cela m’a complètement déstabilisé et intérieurement, j’ai su que je ne réussirai pas à ce concours. Ce ne sont pas des futilités ou des histoires à dormir debout». Du côté des pessimistes, on croit plus en des croyances traditionnelles persistantes et têtues. Mère Aminata Mbengue, la soixantaine, une doyenne très respectée au sein de sa famille, est d’avis que ces superstitions liées aux animaux sont justes des «bêtises, des niaiseries».

Conjurer le mauvais sort

«Depuis quand voit-on un chat noir porter malheur à qui que ce soit ou un mouton apporter la bonne fortune ?» S’interroge-t-elle. Celle qui n’y voit que «des coïncidences heureuses ou malheureuses», pense que «tout relève de la volonté de Dieu». Très tenaces, les superstitions le sont. Ainsi donc, certains vont même jusqu’à croire que le fait d’avoir à la maison un chien ou un mouton permet de conjurer le mauvais sort et de se protéger contre les mangeurs d’âmes. Pour Paulette Mendy, ce fait existe bel et bien. «Ce sont nos réalités et nous les «Mancagnes», ont y croit. Dans la croyance populaire, il est dit que quand un anthropophage pénètre dans ta cour en vue de s’attaquer à quelqu’un, le chien le renifle et se met à grogner rageusement. Histoire de le dissuader», narre cette lingère, mère de quatre bouts de bois de Dieu. Même le mouton est considéré comme un excellent «bouclier» contre le mauvais sort. Il est dit que si quelque chose (un malheur ou un mauvais sort) devait s’abattre sur la famille et qu’il y a un mouton dans la demeure familiale, c’est celui-ci qui paie de sa vie «les pots cassés», en servant de paravent pour les membres de la famille. Tout le contraire pour le pigeon, dont on dit que la présence dans une maison est source de discorde ou encore de désoeuvrement. Et bien d’autres superstitions encore. Il est dit, il est dit… et il continuera toujours d’être dit. Reste seulement à le prouver !

Le chien dans la société musulmane

Du point de vue de l’Islam, qui marque une indisposition totale du musulman à l’endroit de l’espèce canine en général, dans l’imaginaire populaire des milieux islamiques, le chien est synonyme de souillure. A titre d’exemple, il serait interdit à un musulman de toucher à un chien après avoir accompli ses ablutions. Un tel acte l’obligerait ipso facto à renouveler ses ablutions avant de s’adonner à la prière. Par voie de conséquence, pour un musulman, la garde et l’entretien d’un chien chez soi devient non-recommandable. De même, s’il est d’usage chez un musulman de prier sur la peau de l’espèce bovine ou ovine, la prière sur une peau de chien est formellement interdite dans le Coran. Aussi, n’est-il pas étonnant, jusqu’à une époque récente, de voir à l’apparition soudaine de chiens, des enfants organiser une course-poursuite, armés de projectiles (cailloux).

ALY KHOUDIA DIAW, SOCIOLOGUE : «Domestiquer des animaux peut être vu comme un paravent, une recherche de sécurité par rapport aux choses mystiques»

Le sociologue Aly Khoudia Diaw revient ici sur les raisons intrinsèques qui poussent l’homme à élever et à domestiquer des animaux. Pour lui, c’est avant tout une tradition que l’on perpétue. Bien que de nos jours, elle revêt une autre explication qui serait d’ordre beaucoup plus économique. Cependant, il arrive que l’homme s’entoure aussi d’animaux domestiques pour contrecarrer les esprits maléfiques et les forces mystiques.

Il est de tradition, au Sénégal, d’élever des animaux domestiques. Comment expliquez-vous ce comportement?

Je pense que c’est une tradition bien de chez nous et si nous remontons le temps, notre subconscient nous renvoie toujours l’image du décor familial avec une cohabitation harmonieuse des hommes et des animaux domestiques, qui font presque partie de la famille. Ce sont les moutons, les chèvres, les poulets, avec leur lot de désagréments. Il y a aussi le chat qu’on aime bien traiter avec les restes de poisson, le chien qui se rebelle parfois contre les enfants qui l’empêchent de paresser tranquillement à l’ombre, bref dans notre espace familial et dans nos activités de tous les jours, les animaux domestiques font partie intégrante de notre vie. Et de nos jours, nous remarquons une nouvelle tendance dans la domestication des animaux, celle des chiots ou minous ou si vous préférez, les chats et chiens de salon. Cela est désigné sous les vocables de «vecteur de diffusion». Le font en général, les gens qui ont eu à côtoyer ou à évoluer dans un milieu occidental. Mais ils le font surtout par pur mimétisme. Mais il y a lieu de remarquer de plus en plus un autre type d’élevage à caractère commercial, qui concerne plus les bœufs, les moutons et les poulets de chair qui procure des revenus substantiels, surtout à l’occasion des fêtes de Tabaski et de Korité. Ce sont des moments privilégiés où le mouton et les poulets de chair valent leur pesant d’or. C’est un élevage de commerce, qui a tendance d’ailleurs à se rationaliser en ville pour se différencier du type d’élevage traditionnel que nous connaissons. Dans les deux cas, c’est un trait de culture que nous avons fini d’intérioriser et qui symbolise des relations de cohabitation qui dépassent même parfois le simple profit. Dans les tribus peulhs par exemple, la relation avec l’animal est sacrée et tuer un animal domestique relève presque de l’exception.

On note parfois beaucoup d’idées reçues à propos de l’élevage d’animaux domestiques. Comment analysez-vous cet état de fait ?

Vous avez raison d’évoquer cette situation. Mais comme je l’ai dit, certaines situations dépassent le simple profit. Il faut comprendre que l’environnement négro-africain est plein de mysticisme et de croyances aux forces invisibles qui font que l’homme cohabite avec les bêtes dans une symbiose et une harmonie qui marquent la ligne de démarcation entre le réel et l’irréel, le visible et l’invisible et qui tendent à conserver l’équilibre du groupe. Si par exemple un beau matin, votre joli bélier meurt, c’est parce que vous-même venez d’échapper à une mort certaine ou à un mauvais sort, et la bête a juste servi de paravent. On entend alors dire «yalna yobalé sama aye té daqualma moussiba». Ici la bête est l’intermédiaire, la frontière entre le monde des esprits et le monde des humains et quelque part, un interdit a été transgressé. D’autre part, nous connaissons tous la théorie du chat noir, qui symbolise le malheur dans notre mentalité et parfois même l’infortune. Cela veut dire que si vous cherchez quelque chose et qu’en sortant, vous croisez un chat noir, inutile de continuer, parce que la couleur noire, rapportée au chat, représente le malheur. Il en est de même pour le chien, dont nous croyons tous qu’il ne cohabite pas avec les anthropophages, ce qui nous encourage à l’avoir à nos côtés. Donc, ce sont des croyances qui nous ont vu grandir et que nous avons tendance à perpétuer, parce que dans notre subconscient, la frontière n’est pas bien grande et l’élevage d’animaux domestiques était plus une recherche de sécurité par rapport aux choses mystiques qu’une recherche de profit. C’est ce qu’on appelle prosaïquement de la superstition.

Source : http://www.lobservateur.sn

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Info du 18/02/2008
Suisse - Les molosses vont à l'école

Les molosses apprennent très vite, mais ils n'aiment pas la monotonie», constate Gabrielle Tenud, éducatrice canine, qui leur propose des cours à eux réservés mêlant jeu et travail sérieux chez Tempo recrea. «Et personne ici ne regarde leurs maîtres d'un sale oeil...»

Depuis l'été dernier, la loi genevoise impose aux propriétaires de chiens «dangereux
ou potentiellement dangereux» (nombre de molosses font partie de la liste établie par le Conseil d'Etat) d'obtenir une autorisation de détention, d'assurer le suivi de l'éducation du chien durant toute sa vie (trois fois par mois jusqu'à l'âge de 2 ans) et de passer un test de maîtrise chaque année.

De plus, le 24 février, les Genevois voteront sur une initiative visant à interdire ces chiens.

- Trois stades charnières. «Le chien, quelle que soit sa race, passe par trois stades, explique Gabrielle Tenud. Dans la meute, le chiot grandit hors hiérarchie; à la puberté, l'animal entre dans la hiérarchie et doit s'y trouver une place; à l'âge adulte, il tente de grimper d'un échelon (ou de plusieurs).» Ce sont les trois moments de la vie d'un chien où l'éducation est importante; où le maître doit s'affirmer comme leader. Enfin, sourit l'éducatrice, il faut le
«recadrer» (l'animal surtout) de temps en temps, lui repréciser les limites à ne pas dépasser.

- En classe. L'éducation canine s'adresse autant aux maîtres qu'aux chiens! Tenir un chien en laisse, assis, couché, marche au pied, rappel, rester, sociabilisation, adaptation à divers environnements... «Chaque chien étant différent, note Gabrielle Tenud, il faut s'y adapter,apprendre à le lire.» Parfois, un maître soucieux fait tout faux en voulant faire juste; il faut alors corriger le tir.

Par exemple, quand il a appris que son compagnon à quatre pattes faisait partie des chiens «dangereux», le propriétaire d'un amstaff n'a plus promené son chien qu'à des heures et en des lieux où ils ne croisaient personne. Résultat: l'animal s'est renfermé, désociabilisé. Aujourd'hui, il doit réapprendre à vivre avec des humains, dans un environnement animé (ville) et s'ouvrir au monde.

- La main à la laisse. Et quand une journaliste débarque, on lui colle une laisse (avec une chienne au bout) dans une main et des morceaux de saucisse dans l'autre. C'est parti pour le cours! Sociabilisation d'abord: on place un chien au milieu de la cour (avec son maître). Les dix autres (mâles et femelles confondus) s'approchent, presque jusqu'à le toucher. Tout va bien, les molosses restent calmes! Chacun s'en retourne et la ronde reprend.

Petite séance d'assis-couché et de marche au pied ensuite. Plus difficile que la valse, la marche au pied, surtout quand elle est lente! La journaliste s'emmêlant ordres, pinceaux et laisse, se retrouve les quatre fers en l'air!

Enfin, court stage de zigzag: le chien dessine des huit entre les jambes de son maître. Tous n'acceptent pas volontiers cet exercice. C'est en effet une marque de soumission, tout comme l'ordre «couché» d'ailleurs.

Source : http://www.tdg.ch

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Info du 19/02/2008
Chine - une association réclame l'interdiction du commerce de viande de chien

PARIS (AFP) — La Chine reste le plus gros consommateur de viande de chiens, abattus dans des conditions atroces ou ébouillantés vivants, selon l'association française One Voice qui a enquêté pendant un mois sur place et réclame l'interdiction de ces pratiques avant les Jeux Olympiques.

One Voice estime à plusieurs millions le nombre de chiens abattus chaque année, souvent tués de "manière lente et cruelle", à coups de gourdin, saignés à blanc ou ébouillantés vivants.

"Ce commerce a lieu partout dans le pays, même dans les grandes villes. Bien qu'à Pékin les autorités soient en train de le repousser à la périphérie dans la perspective des JO", a expliqué à l'AFP Muriel Arnal présidente et fondatrice de One Voice, association de défense des animaux.

La viande se retrouve servie au restaurant ou vendue dans certains supermarchés, sous vide ou en conserve.

Après les chiens Saint-Bernard il y a trois ou quatre ans, les Bergers allemands sont désormais parmi les plus visés, "y compris les animaux de compagnie, volés, qui ont encore un collier autour du cou", a souligné Mme Arnal.

"Nous avons préparé cette recherche pendant plus de six mois et enquêté sur le terrain pendant plus de trois semaines, à Pékin et à travers le pays, en liaison avec des associations chinoises", a-t-elle poursuivi.

Les équipes se sont notamment "infiltrées" dans plusieurs restaurants où elles ont pu rester assister à l'abattage des chiens sur le trottoir et à la préparation de la viande.

"Outre la tradition, les Chinois continuent de goûter la viande de chien pour ses qualités aphrodisiaques, en particulier le pénis, le morceau le plus prisé qui a été servi à nos enquêteurs", a affirmé la présidente de One Voice.

Alors qu'en Asie, les Philippines ou Taïwan ont officiellement interdit la consommation canine. Mais la Chine populaire, à l'exception de Hong Kong, n'a aucune législation de cet ordre, ni aucune loi protégeant les animaux, a-t-elle ajouté.

Profitant de l'attention portée à la Chine avec les Jeux de Pékin, One Voice a lancé une pétition en France et en Angleterre pour réclamer l'adoption d'une telle loi.

Son rapport, abondamment illustré d'images pénibles, est également consultable sur internet (http://onevoice-ear.org/campagnes/chi(...)).

Photo : Un chef chinois présente une assiette de pattes de chiens cuisinées dans son restaurant à Tokyo, le 25 janvier 2006

Source : AFP

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Info du 21/02/2008
Chine : Manger du chien est-il JO-compatible?

La publication d'un rapport français qui tire à boulets rouges sur le commerce de la viande de chien en Chine risque de faire mouche.

«Ça marche très bien. Par jour? Oh, une petite centaine de clients.» La réponse de Liu, serveuse au restaurant Gouroudawang (le roi de la viande de chien) est sans équivoque. Oui, on mange bien du chien à Pékin. Et à toutes les sauces. Au soja, braisé, bouilli avec du tofu, sauté aux pousses de bambou, les recettes sont infinies.

«Vous devriez en goûter, c'est délicieux, lance Wang Wei du restaurant Yanji, dont la spécialité est le chien à la sauce chili. La moitié de nos clients viennent pour manger du chien, souvent pour la première fois, car ce n'est pas un plat traditionnel à Pékin.» Les plus grands adeptes se trouveraient dans le sud du pays, glisse M. Qiao, de l'Association chinoise de cuisine. Ou alors au nord-est, où il y a beaucoup de Chinois d'origine coréenne.

Ces témoignages devraient faire bondir tous les amis des animaux, à l'instar de One Voice. Car c'est précisément pour que ce commerce cesse en Chine, plus gros consommateur de chien au monde, que l'Association française de défense des animaux a enquêté. Le rapport qu'elle publie cette semaine se veut accablant et montre notamment comment les bêtes sont tuées. «Le consommateur chinois a la possibilité non seulement d'acheter la viande surgelée d'un chien tué dans une usine d'abattage, mais aussi, un peu partout dans le pays, de consommer dans des restaurants la viande d'un animal venant d'être tué sur place.»

«Chiens à viande»
Le restaurant Yanji se défend de telles pratiques. «Nous ne tuons pas les chiens nous-mêmes, d'ailleurs nous ne les achetons pas vivants, dit Wang Wei. C'est une ferme non loin de Pékin qui élève ces «chiens à viande» (ndlr: une sorte qui ne serait destinée qu'à la consommation). Leur chair est tendre et a bon goût.»

L'engouement pour les chiens de compagnie est devenu tel (700 000 chiens enregistrés rien qu'à Pékin) qu'il provoquerait aujourd'hui une baisse de la consommation de leur viande. «Absolument, dit Qiao. L'arrivée d'associations de protection des animaux, mais aussi l'augmentation de propriétaires de chiens, favorisent la prise de conscience.»

Même l'association de protection des petits animaux de Pékin le reconnaît: «Si, à l'époque, presque tous les restaurants proposaient du chien, le phénomène est aujourd'hui en baisse, note Wang Yan. Même dans le sud.»

Quant à savoir leur nombre dans la capitale... En tout cas de quoi rassasier ceux des 2,5 millions visiteurs attendus pour les Jeux olympiques qui seraient tentés d'y goûter.

Photo : Pour déguster une assiette de chien,c’est 38 yuans. | FLORENCE PERRET
Source : 24heures.ch

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Info du 21/02/2008
Canada - Le traîneau à chiens plus populaire que jamais

Simon Diotte
La Presse
Collaboration spéciale

Après une saison écourtée par le manque de neige en 2007, plusieurs entreprises de traîneaux à chiens ont dû fermer leurs portes. Toutefois, celles qui ont survécu à cette période noire entrevoient l'avenir avec optimiste. À la base de cette bonne humeur, la vague de l'écotourisme, qui devrait augmenter leur cote de popularité, et la diversification grandissante de leur clientèle. Fini l'époque où les chiens de traîneau n'intéressaient que les Français.

Selon Pierre Gaudreault, directeur général d'Aventure Écotourisme Québec, une association qui regroupe 122 producteurs d'aventure, dont une trentaine d'entreprises de traîneaux à chiens, la purge de 2007 a eu des effets positifs. «Seules les entreprises ayant les reins solides ont survécu à la saison, ce qui va permettre de consolider l'industrie», affirme M. Gaudreault.

Pour ceux qui restent, la clientèle se diversifie. Les Européens francophones ne sont plus les seuls à rêver de diriger un attelage de chiens. «Aujourd'hui, j'accueille des citoyens des quatre coins du monde, dont beaucoup d'Australiens et d'Asiatiques, et on perçoit une forte augmentation du nombre de Mexicains», affirme Gaétan Lambert, propriétaire d'Expédition Wolf, entreprise active dans la région de Mont-Tremblant, avec 250 chiens.

Et ce n'est pas uniquement dans les Laurentides qu'on constate une augmentation de la clientèle non francophone. Chez Aventure Inukshuk, qui oeuvre sur le territoire de la Station touristique Duchesnay, où se trouve l'Hôtel de glace, on observe le même phénomène. «Alors que la clientèle européenne se stabilise, les gens d'ailleurs forment un contingent de plus en plus nombreux. Peu importe d'où ils viennent, les gens craignent de moins en moins le froid», remarque Jean-François Verret, copropriétaire de cette entreprise de 250 chiens. L'amélioration des vêtements d'hiver, avec l'apparition des polars, sous-vêtements techniques et Gore-Tex, a un effet sécurisant.

Autre source de réjouissance, les Québécois se découvrent un intérêt pour la conduite d'attelage, même s'ils forment encore une minorité de la clientèle. «Avec l'expérience, ils éprouvent de plus en plus de plaisir. Ils entrent davantage en contact avec les animaux et peuvent lever la tête pour admirer le paysage», explique M. Verret.

À l'extérieur des grands centres, le défi est de réussir à desservir la clientèle internationale. Chez Aventuraid, entreprise située à Girardville, au nord du lac Saint-Jean, on reçoit de plus en plus de demandes d'information en anglais pour les expéditions à la Baie-James ou sur les monts Groulx. «C'est une nouvelle tendance très surprenante, car mon site internet est unilingue français», affirme Gilles Granal, propriétaire de cette entreprise active depuis 1994.

Cependant, Aventuraid n'a pas encore les ressources pour répondre aux besoins de la clientèle anglo-saxonne, car il ne suffit pas d'être bilingue pour offrir un service de grande qualité. «En expédition, les guides doivent également faire de l'interprétation, ce qui est plus difficile dans une autre langue», explique-t-il. M. Granal pense néanmoins que l'avenir de l'industrie passe par la séduction de la clientèle non francophone, car le marché français serait saturé.

Selon Gregory Cloutier, responsable de la commercialisation des produits écotouristiques à Tourisme Québec, le contexte international devient de plus en plus favorable aux chiens de traîneau. «Je crois que cette industrie profitera de l'écotourisme, un créneau qui voit sa popularité augmenter de 20 % par année à l'échelle globale», soutient-il. L'impact environnemental d'une activité préoccupe de plus en plus les touristes. «Entre une expédition en motoneige ou en traîneaux à chiens, le choix pourrait nous favoriser», ajoute Gilles Granal.

Pour les canidés, le seul nuage à l'horizon, ce sont les changements climatiques. L'activité ne se pratique qu'une centaine de jours par année, mais les huskies, eux, mangent 365 jours par année. «C'est une industrie qui demeure fragile. Si les redoux deviennent trop fréquents, les touristes pourraient déserter le Québec pour aller plus au nord, comme au Yukon», craint Gilles Sagot, cofondateur de l'Association des mushers du Québec, qui regroupe environ 400 membres.

Photo : Le traîneau à chiens attire désormais les touristes des quatre coins de la planète. Et même des Québécois.
Photo archives La Presse

Source : cyberpresse.ca

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