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Admin-eleveurcanin

DIAGNOSTIC EPIDEMIOLOGIQUE

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La co-existence dans un élevage d’une mortalité importante chez des chiots de moins de 2 semaines, de troubles de la reproduction (avortements, infertilité…) et de symptômes respiratoires est évocatrice d’un contexte herpétique. Cette suspicion s’amplifie si des vésicules génitales sont visibles chez certains animaux.

7.2. DIAGNOSTIC DE LABORATOIRE

- HISTOLOGIE :

Les tissus devront être en parfait état de conservation pour être examinés. De ce fait, l’autopsie rapide des chiots ou fœtus avortés et la fixation rapide dans du formol de divers fragments de placenta ou d’organes sont hautement recommandés.

- SEROLOGIE :

La technique de référence est la séroneutralisation ; elle a été progressivement remplacée en routine par des techniques ELISA ou d’immunofluorescence indirecte(IFI).

Il faut savoir que le CHV est faiblement immunogène, et que les anticorps induits par l’infection ne restent décelables que peu de temps. En d’autres termes, un animal contaminé depuis longtemps peut très bien héberger le virus et être séronégatif. Une sérologie positive indique de ce fait une contamination récente ou une réactivation d’un virus en latence.

La sérologie n’a aucun intérêt chez le chiot, qui n’a en général pas le temps de développer ses propres anticorps avant de mourir. Chez l’adulte, une sérologie positive donne un élément de suspicion, particulièrement chez une femelle qui vient d’avorter ou de perdre sa portée. Elle confirme en tous les cas que l’animal a été contaminé par le CHV, que son organisme a réagi en sécrétant un fort taux d’anticorps, mais elle n’indique pas s’il s’est correctement défendu contre l’infection. Une sérologie négative, comme indiqué plus haut, ne signifie pas grand chose, si ce n’est que l’animal n’est sans doute pas excréteur de virus, donc n’est pas contaminant, le jour de l’examen.

Un diagnostic d’ »élevage », effectué sur plusieurs animaux en période à risque, est sans doute plus éclairant sur le statut du cheptel.

Quoi qu’il en soit, le diagnostic sérologique est relativement insatisfaisant en matière d’herpes virose canine.

- MISE EN EVIDENCE DU VIRUS :

L’isolement viral constitue la méthode de choix et de certitude, mais c’est une technique délicate à mettre en œuvre (fragilité du virus) et lourdes à effectuer (on essaie de reproduire l’effet cytopathogène sur cellules de rein de chiots). Les cultures virales sont effectuées à partir d’organes conservés au froid mais non congelés, ou d’écouvillonnages nasaux ou pharyngés.

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