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Franzi

luciole

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Lucioles, mouches-à-feu

Classification



photo: Yves Dubuc
Insectes du Québec sur Internet

Famille Lampiridae
Ordre Coléoptère

Description
Leur corps est aplati et mou, de forme allongée et ovale. Couleur variable: noir, brun, verdâtre, jaunâtre ou rougâtre. Les femelles n'ont pas d'ailes ou ont des ailes réduites.
Leur abdomen est généralement muni d'un organe ayant la propriété d'émettre de la lumière. Cet organe est situé dans les 2 ou 3 derniers segments de l'abdomen. Il s'agit du phénomène de bioluminescence.

Cycle vital
La métamorphose est complète, c’est-à-dire que les lucioles passent par quatre stades au cours de leur vie : l’oeuf, la larve, la nymphe et l’adulte.
Les oeufs sont pondus sur le bois humide ou le sol, durant l’été.
Les larves hibernent sur ou sous la surface du sol, à l’intérieur de logettes formées de matière organique. La métamorphose a lieu au printemps de la deuxième année et les adultes, qui émergent au début de l’été, vivent jusqu’au mois d’août.

Habitat
Le jour, les adultes se tiennent sur la végétation ou dans les anfractuosités de l’écorce.
Ils sont actifs la nuit, en bordure des forêts et dans les boisés.
Les larves vivent sous l’écorce ou au niveau du sol, ainsi que dans les endroits humides.

Alimentation
Larves et adultes sont prédateurs d’insectes et de mollusques terrestres. Ils injectent dans leurs proies une substance toxique contenant des sucs digestifs, pour ensuite aspirer les tissus partiellement digérés.

Comportements
La plupart des espèces sont nocturnes. Mâles et femelles émettent des signaux lumineux intermittents, habituellement au début de l’été. Ces signaux sont essentiels pour reconnaître les partenaires sexuels. Chaque espèce a un rythme propre caractérisé par la durée du signal lumineux et par le temps entre deux signaux.
Un phénomène de mimétisme existe chez plusieurs espèces de luciole. Les femelles imitent les signaux lumineux d’autres espèces afin d’attirer des mâles qu’elles capturent et dévorent.

Une idée brillante !
Des chercheurs de l’Université Laval ont mis au point une technique qui utilise le gène de la bioluminescence pour mieux étudier un parasite qui infecte 15 millions de personnes à travers le monde. Les chercheurs ont intégré au génome du parasite (un protozoaire microscopique du genre Leishmania) le gène responsable de la bioluminescence chez la luciole, afin d’estimer plus rapidement et avec plus de précision le nombre de parasites dans un échantillon de cellules humaines. Grâce à un appareil appelé luminomètre, il est possible de mesurer l’intensité de lumière émise par les parasites dans les cellules infectées. Ces travaux de recherche pourraient mener à l’élaboration de médicaments plus efficaces contre ces parasites qui s’attaquent aux cellules du système immunitaire et peuvent causer la mort.

Lexique
Bioluminescence: Chez les lucioles, la lumière est émise à partir de l’organe photogénique situé dans les derniers segments de l’abdomen. Les cellules de cet organe contiennent de la luciférine, une protéine qui, une fois oxydée par l’enzyme luciférase, émet de l’énergie sous forme de lumière (verte, bleue, jaune ou rouge, selon les espèces). Cette lumière est froide parce que presque 100% de l’énergie est transmise sous forme de lumière et très peu sous forme de chaleur. La fréquence et la durée des pulsations lumineuses sont dues au flux d’air entrant dans les trachées (petits tubes où circule l’air dans le corps des insectes) de l’organe photogénique: au contact de l’air, la luciférine est oxydée et produit instantanément de la lumière.
Le phénomène de la bioluminescence est également observé chez d’autres animaux vivant dans les profondeurs des océans.

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