Admin-eleveurcanin 0 Posté(e) le 25 mars 2008 Pour le chien sportif, il est indispensable qu’aucun blocage ne vienne entraver ou ralentir les performances.Nous avons suivi une équipe de Sibérien Huskies lors d’une course de chiens de traîneaux : l’AlpirushDurant cette épreuve, les organismes sont mis à rude épreuve Suivant la catégorie, les distances à parcourir sont différentes :Pour les grands attelages, de 12 chiens ce sont plus de 130 km qui seront courus.Il n’y aura pas de hasard dans le classement final Il est indispensable que les chiens soient bien entraînés, en forme. L’alimentation est particulièrement bien étudiée par les mushers (meneurs des attelages) Les harnais doivent permettre une parfaite aisance des mouvements, réduire au maximum les frottements.L’effort à fournir n’est pas le même suivant la place du chien dans l’attelage : Plus ils sont proches du traîneau, plus ils doivent faire un effort de traction. Les chiens de tête sont par contre peu sollicités dans ce type d’effort, mais doivent être très vigilants aux ordres qui leur sont donnés. Ce sont eux qui dirigent les autres.Pour une meilleure répartition des forces et des appuis il est important que les chiens tirent bien dans l’axe. Il est aussi plus aisé de voir si les chiens sont bien symétriques, si le rachis, les membres sont bien dans l’axe.En effet on doit toujours se poser la question de savoir pourquoi un chien court en étant décalé. Est-il toujours décalé dans le même sens? Les épaules doivent pouvoir jouer librement le long du thorax. Les pattes arrières propulsent de manière symétrique, le bassin perpendiculaire à l’axe de marche.L’extrémité des pattes est fortement sollicitée notamment dans les courbes serrées: Dans l’excitation de la course les chiens sont capables de supporter la douleur et ce n’est qu’à l’arrivée à l’étape que l’on peut s’apercevoir d’éventuelles gènes.L’Ostéopathe peut alors intervenir pour lever toutes les restrictions de mobilité qui gênent le chien-athlète. A l’étape, il vérifie la mobilité des articulations, favorisant par là même la circulation sanguine. Une bonne circulation des fluides accélère l’évacuation des toxines générées par l’activité musculaire, et active la nutrition des cellules. Par contre, il ne serait pas souhaitable d’agir de manière ostéopathique sur un chien qui ne serait pas suivi régulièrement, ou pire encore, n’aurait jamais bénéficié des soins d’un ostéopathe. Pour une optimisation des performances sportives un suivi ostéopathique durant toute la saison d’entraînement est indispensable. Sandrine Le Blay Ostéopathe Canin75012 Paris06.70.40.99.03E-Mail : slb.oste@free.fr Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites