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Pupuce07

THERAPHOSA APOPHYSIS

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THERAPHOSA APOPHYSIS






Description : Cette araignée ressemble fortement à Theraphosa leblondi, aussi bien physiquement par ses couleurs et son aspect général qu’au niveau de l’habitat dans lequel elle vit. Sa taille sera plus modeste que T. Leblondi et ses fémurs plus fins, ce qui lui donne un aspect moins trapu, et plus "élançé" si on peut dire. Toutefois il ne faut pas se méprendre, avec les années, elle devient très grosse ! Mais elle peut faire penser à une grosse Pamphobeteus, bien qu’elle n’en ait pas les comportements, et cet aspect à la Pampho lui a même donné le nom de Pamphobeteus exsul par Mello-Leitao, en 1923. Mais ce qui élimine finalement l’Apophysis de toute Pamphobeteus, c’est son organe de stridulation très audible.

On trouve cette espèce au Venezueal et plus particulièrement, selon ce que l’on sait aujourd’hui, à Autana, Ayacucho (Territoire Federal d’Amazonas), Parguaza et Roraima (Etat de Bolivar). L’espèce semble donc cantonnée à la Guyane vénezuelienne, et rien ne peut laisser penser aujourd’hui que cette espèce se trouve en Amazonie, sur une plus large répartition. S’il n’est pas exclu que l’Apophysis co-habite avec la Theraphosa Leblondi au Guyana, bien qu’aucune étude ne nous amène à le confirmer, il semble au plus juste de dire que l’Apophysis n’a pas la même répartition que la Leblondi.

On la trouvera en forêt humide, au au niveau du sol car elle est terricole. La journée, cette mygale n’est guère visible, si ce n’est quelques mâles en chasse, car elle se cache dans un profond terrier, qu’elle emprunte généralement à d’autres animaux. Sinon, elle le creuse entre des racines, sous une souche, ou dans le sol. Dans ce terrier, ce qui est très important, l’hygrométrie est très importante, de l’ordre de 90-100%, et la température reste quasi-constante, autour de 25°C jour-nuit. quand la nuit arrive, ces mygales sortent, s’aventurant généralement à 15-20cm de l’entrée du terrier pas plus, à l’affût de la moindre proie. En terrarium, on remarque qu’elles font de même si les conditions sont idéales.

Bien entendu, ces données varient avec la saison des pluies, pendant laquelle il fait plus frais (18-20-22°C), et pendant la saison sèche, pendant laquelle il fait plus chaud (mais pas dans le terrier) et surtout plus sec.

Cette mygale est assez irrascible, mais son point dort est qu’elle bombarde généreusement et que ses soies sont très efficaces ! Il faut veiller à ce qu’elle ait bien mangé, ou à ce qu’elle soit en train de manger, pour faire pénétrer vos doigts sur son territoire !

La reproduction, quant à elle, est peu répandue en captivité, les cocons souvent stériles découragent vite.

Maintenance : Les mygales comme les reptiles, sont poïkilothermes, c’est à dire qu’elles ne peuvent vivre de façon prolongée à des températures trop basses, même si elles sont plus résistantes que les reptiles à priori. Seront nécessaires une hygrométrie égale à 80-90%, avec un réservoir d’eau peu profond et vaste (dans la nature cette espèce vit prés des cours d’eau, où il fait plus frais et plus humide). Elle aura besoin de températures autour de 23-25°C le jour comme la nuit, ce à quoi elle s’accomode très bien, avec un gradient thermique si possible qui lui permettra de bénéficier de plusieurs températures dans son habitat. Préférez un chauffage par cordon chauffant (ou plaque chauffante), que vous mettrez si possible à l’extérieur du terrarium, sur une paroi, pour éviter les accidents (brûlures ou sècheresse excessive de l’installation). Si le cordon n’est pas très puissant, vous pouvez le disposer à l’intérieur, mais toujours sur une paroi plutot qu’au sol. Comme les mygales ne demandent pas des installations très spacieuses, il est nécessaire de ne pas mettre de chaleur par le sol, car vous ne pourriez éviter que l’ensemble du substrat, dans tout le terrarium, soit chaud (trop chaud), aidant ainsi le développement rapide et incontrôlable des parasites. En substrat, préférez la tourbe de sphaigne car il devra être très humide et ne pas moisir, et qui engendre un nombre de parasites négligeable : vous pourrez ainsi le changer 2 à 4 fois par an seulement, si vous entretenez régulièrement l’habitat de la mygale (retirer les restes de repas par exemple).

Les mygales ont besoin d’un cycle normal jour/nuit.

Nourriture : Insectivore, carnivore (grillons, criquets, blattes, souris). Attention trop de souris peuvent la tuer !

En résumé :

Caractère : rapide et irrascible, urticante et imprévisible.
Origine : Venezuela
Moeurs : terricole
Biotope : Tropical
Taille adulte : 20 cm
Esperance de vie : 15 ans
Nourriture adaptée : insectes



De temps en temps, lui donner un petit mammifère permet de la caler un peu !




Assez irrascible, il faut toujours s’en méfier !




Gros plan




A l’affût, aux abords du terrier




Aspect général




Chélicères puissants pour une mygale puissante.


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