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Admin-eleveurcanin

L'observation régulière d'animaux domestiques

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L'observation régulière d'animaux de la ferme sur le terrain pourrait aider certaines personnes souffrant de maladies mentales à apaiser leurs souffrances et à améliorer leur état.

Passer du temps dans une ferme à observer les vaches, les chevaux ou d’autres animaux peut aider les individus atteints de maladie mentale à mieux gérer leurs anxiétés et à augmenter leur confiance en eux, d’après une étude publiée vendredi.

Les découvertes des scientifiques norvégiens pourraient étendre davantage l’utilisation de « Soins Verts », qui s’appuient sur la nature pour apaiser les souffrances d’un patient.

« Observer et avoir un contact avec les animaux de la ferme a des effets positifs sur les patients psychiatriques ayant différentes maladies graves » a déclaré l’auteur principal de l’étude, Bente Berget de l’Université norvégienne des Sciences de la Vie qui se trouve à Aas en Norvège.

Elle a déclaré à Reuters que l’observation des animaux domestiques tels que les chats et les chiens était connue depuis longtemps comme aidant certains patients atteints de maladies mentales mais que l’étude publiée vendredi était la première évaluation scientifique des bénéfices du travail à la ferme pour ces patients.

Près de 60 patients atteints de maladie mentale qui ont visité des fermes en Norvège ont montré des améliorations significatives de leur façon de gérer leurs anxiétés et de leur confiance en eux pour gérer de nouvelles situations, par rapport à un groupe de 30 autres patients qui n’ont pas observé d’animaux de la ferme.

Les patients –qui souffraient de schizophrénie, d’anxiété, de troubles de la personnalité ou émotionnels- ont visité une ferme pendant trois heures deux fois par semaine pendant douze semaines et ont travaillé principalement avec des vaches, du bétail élevé pour leur nourriture et des chevaux.

Les fermes élevaient également d’autres animaux tels que des lapins, des poulets, des chats ou des chiens.


Les améliorations ont pu être constatées grâce aux réponses des patients atteints de maladie mentale à un questionnaire rempli avant et six mois après les visites à la ferme.

« L’utilisation de fermes pour promouvoir la santé physique et mentale en coopération avec les autorités médicales augmente en Europe et aux Etats-Unis, notamment dans le cadre des Soins verts » peut-on lire dans un communiqué à propos de l’étude.

« Historiquement, cette approche a été associée aux hôpitaux, aux départements psychiatriques et à d’autres institutions médicales mais aujourd’hui, la plupart des projets de Soins Verts impliquent des jardins, des fermes, ou autres parcs » ajoute le communiqué.

Bente Berget a déclaré qu’il était nécessaire de réaliser davantage d’études mais que l’observation des animaux de la ferme pourrait peut-être être adaptée à certains patients.

L’étude a essayé de s’assurer du fait que les réponses positives des patients atteints de maladie mentale n’aient pas été causées par la gentillesse des fermiers ou par d’autres facteurs n’ayant aucun lien avec les animaux.

L’étude a été publiée dans le journal Clinical Practice and Epidemiology in Mental Health.

Source : RECYCONSULT

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