DOLPHINA1960 0 Posté(e) le 11 juin 2009 Coucou je ne savais pas ou mettre ce mail donc si je ne suis pas au bon endroit Bruno va pouvoir le changer j'ai reçu ce message ce matin de quelqu'un du club et cela m'a fait tellement mal au coeur que j'en ai pleuré et c'est tellement vrai pour certains chiens Le journal d'un chien> > Semaine 1:> Ca fait aujourd'hui une semaine que je suis nÃ, A quel bonheur d'être arrivÃ> dans ce monde!> > >> Mois 01:> Ma maman s'occupe très bien de moi. C'est une maman exemplaire.> > >> Mois 02:> Aujourd'hui j'ai Ãtà sÃparà de maman. Elle Ãtait très inquiète et m'a> dit adieu du regard. En espÃrant que ma nouvelle "famille humaine"> s'occupera aussi bien de moi qu'elle l'a fait.> > >> Mois 04:> J'ai grandi vite, tout m'attire et m'intÃresse. Il y a plusieurs enfants à > la maison, ils sont pour moi comme des "petits frères". Nous sommes très> polissons, ils me tirent la queue, et je les mords pour jouer.> > >> Mois 05:> Aujourd'hui, ils m'ont disputÃ. Ma maÃtresse m'a grondà parce que j'ai fait> "pipi" à l'intÃrieur de la maison, mais ils ne m'ont jamais dit où je devais> le faire. En plus je dors dans la rÃserve... et je ne me plaignais pas!> > >> Mois 12:> Aujourd'hui j'ai eu un an. Je suis un chien adulte. Mes maÃtres disent que> j'ai grandi plus qu'ils ne le pensaient. Qu'est-ce qu'ils doivent être fiers> de moi !> > Mois 13:> Aujourd'hui, je me suis senti très mal. Mon "petit frère" m'a pris ma> balle. Moi je ne lui prends jamais ses jouets. Alors je lui ai reprise. Mais> mes mâchoires sont devenues fortes et je l'ai blessà sans le vouloir. Après> la peur, ils m'ont enchaÃnÃ, je ne peux presque plus voir le soleil. Ils> disent qu'ils vont me surveiller, que je suis un ingrat. Je ne comprends> rien à ce qui se passe.> > >> Mois 15:> Plus rien n'est pareil... je vis sur le balcon. Je me sens très seul, ma> famille ne m'aime plus. Ils oublient parfois que j'ai faim et soif. Quand il> pleut, je n'ai pas de toit pour m'abriter.> > Mois 16:> Aujourd'hui, ils m'ont fait descendre du balcon. J'Ãtais sûr que ma famille> m'avait pardonnà et j'Ãtais si content que je sautais de joie. Ma> queue bougeait dans tous les sens. En plus, ils m'emmènent avec eux pour une> promenade. Nous avons pris la direction de la route et d'un coup, ils se> sont arrêtÃs. Ils ont ouvert la porte et je suis descendu tout content,> croyant que nous allions passer la journÃe à la campagne. Je ne comprends> pas pourquoi ils ont fermà la porte et sont partis. "Ecoutez, attendez !"> Vous... vous m'oubliez. J'ai couru derrière la voiture de toutes mes forces.> Mon angoisse grandissait quand je me rendais compte que j'allais m'Ãvanouir> et qu'ils ne s'arrêtaient pas : ils m'avaient oubliÃ.> > >> Mois 17:> J'ai essayà en vain de retrouver le chemin pour rentrer à la maison. Je me> sens et je suis perdu. Sur mon chemin, il y a des gens de coeur qui me> regardent avec tristesse et me donnent un peu à manger. Je les remercie du> regard et du fond du coeur. J'aimerais qu'ils m'adoptent et je leur serais> loyal comme personne. Mais ils disent juste "pauvre petit chien", il a dû se> perdre.> > >> Mois 18:> L'autre jour, je suis passà devant une Ãcole et j'ai vu plein d'enfants et> de jeunes comme mes "petits frères". Je me suis approchà et un groupe, en> riant, m'a lancà une pluie de pierres pour "voir qui visait le mieux". Une> des pierres m'a abÃmà l'Å“il et depuis je ne vois plus de celui-ci.> > >> Mois 19:> Vous ne le croirez pas, mais les gens avaient plus pitià de moi quand> j'Ãtais plus joli. Maintenant je suis très maigre, mon aspect à changÃ. J'ai> perdu mon Å“il et les gens me font partir à coup de balais quand j'essaie de> me coucher dans un petit coin d'ombre.> > Mois 20:> Je ne peux presque pas bouger. Aujourd'hui, en essayant de traverser la rue> où circulent les voitures, je me suis fait renverser. Je pensais être dans> un endroit sûr appelà fossÃ, mais je n'oublierai jamais le regard de> satisfaction du conducteur qui a même fait un Ãcart pour essayer de> m'Ãcraser. Si au moins il m'avait tuà ! Mais il m'a Ãclatà la hanche. La> douleur est terrible, mes pattes arrière ne rÃagissent plus et je me suis> difficilement dirigà vers un peu d'herbe au bord de la route.> > Mois 21:> Cela fait 10 jours que je passe sous le soleil, la pluie, sans manger. Je ne> peux pas bouger. La douleur est insupportable. Je me sens très mal, je suis> dans un lieu humide et on dirait même que mon poil tombe. Des gens passent,> ils ne me voient même pas, d'autres disent "ne t'approche pas". Je suis> presque inconscient, mais une force Ãtrange m'a fait ouvrir les yeux... la> douceur de sa voix m'a fait rÃagir. Elle disait "Pauvre petit chien, dans> quel Ãtat ils t'ont laissÃ"... avec elle il y avait un monsieur en blouse> blanche, il m'a touchà et a dit "je regrette madame, mais ce chien ne peut> plus être soignÃ, il vaut mieux arrêter ses souffrances". La gentille dame> s'est mise à pleurer et a approuvÃ.> Comme je le pouvais, j'ai bougà la queue et je l'ai regardÃ, la remerciant> de m'aider à trouver enfin le repos.> Je n'ai senti que la piqure de la seringue et je me suis endormi pour> toujours en me demandant pourquoi j'Ãtais nà si personne ne me voulait.> La solution n'est pas de jeter un chien à la rue, mais de l'Ãduquer. Ne> transforme pas en problème une compagnie fidèle. Aide à faire prendre> conscience et à mettre fin au problème des chiens abandonnÃs.> > Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 11 juin 2009 COMMENT EST-CE POSSIBLE ? Quand j'étais un chiot, je t'ai amusé avec mes cabrioles et t'ai fait rire. Tu m'as appelé ton enfant, et en dépit de plusieurs chaussures mâchées et quelques oreillers assassinés, je suis devenu ton meilleur ami. Toutes les fois que j'étais méchant, tu agitais ton doigt vers moi et me demandais "comment est-ce possible ?", mais après on s'amusait ensemble. Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que tu étais terriblement occupé, mais nous y avons travaillé ensemble. Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être plus parfaite. Nous sommes allés pour de longues promenades et courses dans le parc, promenades de voiture, arrêts pour de la crème glacée (j'ai seulement eu le cornet parce que "la glace est mauvaise pour les chiens", comme tu disais), et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres à la maison. Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail, à te concentrer sur ta carrière, et plus de temps à chercher un compagnon humain. Je t'ai attendu patiemment, t'ai consolé après chaque déchirements de cour et déceptions, ne t'ai jamais réprimandé au sunet de mauvaises décisions, et me suis ébattu avec joie lors de tes retours au foyer. Et puis tu es tombé amouraux. Elle, maintenant ta femme, n'est pas une fana des chiens, mais je l'ai accueillie dans notre maison, essayé de lui montrer de l'affection, et lui ai obéi. J'étais heureux parce que tu étais heureux. Ensuite les bébés humains sont arrivés et j'ai partagé votre excitation. J'étais fascinée par leur couleur rose, leur odeur, et je voulais les pouponner aussi. Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j'ai passé la plupart de mon temps banni dans une autre pièce ou dans une niche. O, comme je voulais les aimer, mais je suis devenu un "prisonnier de l'amour". Comme ils ont commencé à grandir, je suis devenu leur ami. Ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles, et m'ont donné des baisers sur le nez. J'aimais tout d'eux et leurs caresses - parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes - et je les aurais défendus avec ma vie si besoins était. J'allais dans leurs lits et écoutais leurs soucis et rêves secrets, et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l'allée. Il y eut un temps, quand les autres te demandaient si tu avais un chien, tu leur montrais une photo de moi dans ton portefeuille et tu leur racontais des histoires à mon propos. Ces dernières années tu répondais juste " oui " et changeais de sujet. Je suis passé du statut de "ton chien" à seulement "un chien", et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi. Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville, et vous allez déménager dans un appartement qui n'autorise pas d'animaux familiers. Tu as fait le bon choix pour ta "famille", mais il y eut un temps où j'étais ta seule famille. J'étais excité par la promenade en voiture jusqu'à ce que nous arrivions au refuge pour animaux. Cela sentait les chiens et chats, la peur, le désespoir. Tu as rempli la paperasserie et as dit : "Je sais que vous trouverez une bonne maison pour elle". Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé. Ils comprennent la réalité qui fait face à un chien entre deux âges, même un avec "des papiers." Tu as dû forcer les doigts de ton fils pour les détacher de mon col et il a crié "Non, Papa ! S'il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien !". Et je me suis inquiété pour lui. Quelles leçons lui avez-vous apprises à l'instant au sujet de l'amitié et la loyauté, au sujet de l'amour et de la responsabilité, et au sujet du respect pour toute vie ? Tu m'as donné un "au revoir-caresse" sur la tête, as évité mes yeux, et as refusé de prendre mon collier avec vous. Après votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement au sujet de votre départ, il y a de cela plusieurs mois, et que vous n'aviez rien fait pour me trouver une autre bonne maison. Elles ont secoué la tête et ont dit : "Comment est-ce possible ?". Ils sont aussi attentifs à nous ici, dans le refuge, que leurs programmes, chargés, le leur permettent. Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j'ai perdu l'appétit il y a plusieurs jours. Au début, chaque fois que quelqu'un passait près de ma cage, je me dépêchais en espérant que c'était toi, que tu avais changé d'avis, que c'était juste un mauvais rêve... ou j'espérais tout au moins que ça soit quelqu'un qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver. Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l'attention, je me suis retiré dans un coin de la cage et ai attendu. J'ai entendu ses pas quand elle s'approchait de moi en fin de journée, et j'ai trottiné le long de l'allée jusqu'à une pièce séparée. Une pièce heureusement tranquille. Elle m'a placé sur la table et a frotté mes oreilles, et m'a dit de ne pas m'inquiéter. Mon cour battait d'appréhension à ce qui était à venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement. Le "prisonnier de l'amour" avait survécu à travers les jours. Comme c'est dans ma nature, je me suis plutôt inquiété pour elle. Le fardeau qu'elle porte pèse lourdement sur elle, et je le sais, de la même manière que je connaissais votre humeur chaque jour. Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue.J'ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d'années. Elle a glissé l'aiguille hypodermique habilement dans ma veine. Quand j'ai senti la piqûre et le liquide se répandre à travers mon corps, je me suis assoupie, l'ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré : "Comment as-tu pu ?". Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage, elle a dit " je suis si désolée." Elle m'a étreint, et m'a expliqué précipitamment que c'était son travail de s'assurer que j'allais à une meilleure place où je ne serais pas ignorée ou abusée ou abandonnée, où j'aurais à pourvoir moi-même à mes besoins, une place remplie d'amour et de lumière très différent de cet endroit. Et avec mes dernières forces, j'ai essayé de me transporter jusqu'à elle et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue que mon " Comment as-tu pu ?" n' était pas dirigé contre elle. C'était à toi, Mon Maître Bien-aimé, que je pensais.Je penserai à toi et t'attendrai à jamais. Puisse tout le monde dans ta vie continuer à te montrer autant de loyauté. Jim Willis 2001 Note de l'auteur: Si "Comment est-ce possible ?" a mis des larmes dans vos yeux en le lisant comme cela me l'a fait alors que je l'écrivais, c'est parce que c'est l'histoire de millions d'animaux familiers qui meurent chaque année dans des chenils Français américains et canadiens. Tout le monde est bienvenu à distribuer cet essai dans un but non-commercial, aussi longtemps qu'il est distribué correctement avec l'avis du copyright. S'il vous plaît utilisez-le pour aider à l'éducation, sur vos websites, dans des bulletins d'informations, dans les refuges pour animaux et tableaux d'affichage du bureau du vétérinaire. Dites au public que la décision d'ajouter un animal familier à la famille est une importante décision pour la vie, que les animaux méritent notre amour et nos soins, que la recherche d'une autre maison appropriée pour votre animal est votre responsabilité et que toute vie est précieuse. S'il vous plaît, faites votre part pour arrêter le meurtre d'animaux, et encouragez les campagnes pour prévenir que des animaux soient non désirés. Auteur: Jim Willis Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites