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Messor minor

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Messor minor






Introduction :
Cette espèce est une espèce monogyne (une seule reine par colonie).
Les Messor minor sont présentes en France très localement, surtout en Corse (même s'il existe une souche dans les Alpes de Haute Provence très rare) mais ces fourmis sont originaires des Îles Canaries, où elles sont protégées et défendues d'export.
De taille moyenne pour une Messor, 3-9 mm pour les ouvrières, 8-11 mm pour la gyne, taille intermédiaire pour les mâles, elle est de taille assez petite par rapport à la moyenne des fourmis.
Les major ont un rôle dans le cycle de nourriture par rapport aux graines, et non par rapport à la défense du nid comme on le croit souvent. Les ouvrières les plus belliqueuses et les plus efficaces sont les submedia.
C'est une espèce bicolore : la tête et le thorax rouge, le pétiole et le gastre noir.
Si les conditions optimales sont trouvées, il y a un développement très rapide pour une Messor (700 ouvrières en 1 an pour un éleveur du forum). Des conditions moins favorables rapprocheront l'expansion de cette espèce de celle des autres Messor.

Essaimage:
Essaimage en octobre/novembre.

Fondation :
Messor minor est dite à fondation indépendante, la reine élève seule sa première génération d'ouvrières.
La reine fonde seule et sans aide de manière claustrale : elle n'a pas besoin de nourriture et doit rester dans un tube à essai fermé.
Comme pour toutes les Messor, 2 cas de figure, soit la gyne attend la diapause pour pondre (auquel cas 2 semaines après la capture il faudra la mettre en dormance) soit elle pond rapidement. Dans ce dernier cas vous pouvez sauter la première diapause, mais il faudra impérativement compenser par une l'année suivante.

Nourriture :
Les Messor minor sont principalement granivores (elles mangent des graines) et ne peuvent se nourrir que de ceci.
Elles apprécieront particulièrement certains compléments alimentaires comme de la viande (rouge ou blanche, insectes) et des laitages, de préférence en petits volumes (pour éviter les noyades) et de façon ponctuelle et non régulière, contrairement aux graines.

Le nid :
Le nid doit être blindé, car les Messor minor creusent les matériaux friables (ex: Le BC, le plâtre....) assez facilement. Un nid plexi convient parfaitement.
La profondeur des salles doit être comprise entre 6 et 10mm, ce qui est impératif pour que les ouvrières puissent passer une phase de salivation normale, indispensable à la création du pain de fourmis.

Température et hygrométrie de maintenance :
La température doit être comprise entre 25°C et 31°C, l'humidité de leur environnement entre environ 10 et 20% du nid. Il semble qu'elles puissent se passer d'hygrométrie à condition de leur offrir de l'eau liquide, c'est à vérifier néanmoins.

Diapause :
Messor minor a besoin d'une diapause courte et douce, comme dans tous les milieux où elle vit.
Si on veut faire hiverner cette espèce, les températures de maintenance doivent être comprise entre 14°C et 18°C pendant 1 à 2 mois, de préférence de début décembre à début février.
Il semble qu'elle peut se passer de cette pause en captivité sur le court terme, personne n'a encore jamais étudié les effets d'un sautage d'hiver sur le long terme.

Comportements :
Les Messor minor ont un comportement maladroit et ont des difficultés à escalader des surfaces planes. Malgré cela, elles peuvent faire preuve de vitesse lorsqu'elles sont menacées ou dans un environnement inhospitalier.
Leur comportement est semblable à celui des autres Messor, si ce n'est que comme Messor arenarius elle produit un stridulement (semblable à celui d'un peigne si on le gratte, désolé pour la comparaison mais ça ne ressemble à rien d'autre ) lorsqu'elle est particulièrement en danger.
La nymphose se fait hors cocon, comme pour toutes les fourmis de la sous famille des Myrmicinées.
Espèce peu agressive sinon pacifique.




Cette fiche se conclut par le descriptif de la réaction chimique durant la préparation des graines. En effet, ce n'est pas la graine que mangent les fourmis mais le produit de sa dégradation lors de l'apport de salive, c'est à dire du sucre à l'état pur. Pour ceux qui veulent s'en inspirer pour les TPE :

la réaction de transformation des contenus de la graine en amidon s’appelle hydrolyse de l’amidon. L’amidon, polymère du glucose, doit être « découpé » par des enzymes pour donner plusieurs molécules simples de glucose. Ainsi, l’amylase (enzyme provenant des glandes pré-pharyngiennes, composée de formes dites Alpha ou Bêta) réagit avec l’amidon (C6H10O5)1050 pour donner du maltose (2 molécules de glucose unies par une liaison glycosidique formée de 2 groupes hydroxyles –OH par suppression de la molécule d’H2O [entre 2 monosaccharides, le maltose est donc un disaccharide], de formule C12H22O11) qui est lui même hydrolysé par la maltase (C12H22O11) afin de donner du glucose simple : C6H12O6.

Ce qui donne cette équation finale : (C6H10O5)1050 +H2O => (C6H12O6)(1050).

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