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keke59

Ponera coarctata

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Ponera
coarctata:





Généralités
sur le genre:

Ces fourmis sont les plus primitives par la morphologie des
larves et des adultes, comme par la
biologie des sociétés
.
Ponera est le seul genre de fourmi largement mondial sans
l'intervention de l'homme. Ses espèces habitent des régions variées, chaudes ou tempérées.

Apparues bien avant le Crétacé, ces fourmis "inférieures", bien que très répandues à travers
le monde sont à dispersion lente;
leurs colonies sont peu peuplées
allant de 20 individus à 200 maximum selon l'espèce. Terricole, nomade elle est dite à coopération sociale faible. La
trophallaxie existe mais s'observe rarement; les luttes sont fréquentes à l'intérieur
d'un même nid. Le genre utilise une stridulation
d'appel
, surtout ultra-sonore. Son long aiguillon est venimeuse. Son régime est
principalement insectivore.
Selon l'espèce (surtout sous les tropiques) la gyne n'existe pas et la reproduction est assurée par
les ouvrières ou l'ouvrière dite alpha
ou dominante
, les autres ne pondant pas. La nymphe est en cocon brunâtre très
solide; l'adulte peut en éclore seul, contrairement au cas des
Formicinae.
Spécificités de l'espèce coarctata:
Forme typique brun rougeâtre sur le
thorax et le pétiole, brun noirâtre sur la tête. L'ouvrière ou le mâle
mesure aux environs de 3 mm et jusqu'à 4
mm
pour la gyne. Elle est commune dans le midi et on la trouve
jusqu'à 1 400 m d'altitude. On la trouve surtout dans les bois, sous les pierres et les
mousses
ou dans des lieux découverts humides (bord des eaux,
prairies, etc). L'espèce existe dans le monde entier, jusqu'en Norvège
méridionale et en Australie. En France, il existe deux sous-espèces Ponera coarctata
crassisquama et Ponera coarctata testacea
qui se distinguent de
part leur couleur.
Espèce polygyne dont
les colonies atteignent un maxium de
100 individus
. La fondation est
dépendante
; après essaimage, les gynes fécondées retournent au
nid. Les colonies populeuses se divisent par bouturage. Le dimorphisme
entre ouvrière et gyne est assez peut marqué, tout juste distingue-t-on
un gastre plus développé chez la gyne.
Se nourrissant de petits insectes, elle aurait besoin de consommer des scolopendres pour
pouvoir fabriquer son venin
(sans danger pour l'homme). Sa technique de chasse est proche de celui
du serpent; elle pique puis attend que la proie décède. Demandant une forte hygrométrie (proche de 100%)
elle est assez difficile d'élevage, si le nid n'est pas approprié et ne
répond pas à cette première et fondamentale exigence, les individus
peuvent mourir en quelques heures. Les températures élevées sont à
éviter aussi (pas au-delà de 25°C).
Elles se déplacent souvent à la queue leu leu: une ouvrière
éclaireuse ouvrant la marche tandis que ces sœurs la suivent en tâtonnant son gastre à l'aide de
leurs antennes. Si les contacts
antennaires
cessent, l'éclaireuse s'arrête, voir se retourne.
Une
diapause de 3 mois est indispensable.

Source principale:
les Fourmis D'Europe Occidentale et
Septentrionale
par F. Bernard

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