Bref Info le magazine du chien JUILLET 2008

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Ile Maurice - Morsure : Une Française déboutée
Une touriste française a été déboutée en cour intermédiaire hier. Elle réclamait Rs 350 000 à Nizam et Zoubeida Fakim pour avoir été mordue par leur chien à Pointe-d’Esny en 2006. Mais la magistrate Renuka Dabee a rejeté sa demande.

Marie Claude Pignon avait accusé le couple de négligence car l’animal n’était pas attaché. Elle s’est aussi plainte de n’avoir pu conduire pendant des semaines car la morsure était très profonde.

Ce jour-là, elle se promenait lorsqu’elle a vu un chien, suivi d’un chiot, sortir du bungalow des Fakim. Le chien a voulu mordre le chiot et c’est en voulant le protéger qu’elle a été mordue. La morsure a bien été attestée par le témoin de la poursuite, le constable Ramsurrun.

En revanche, aucun des témoins convoqués, en cour, n’a pu établir que l’animal appartient au couple Fakim. C’est ce qui a conduit le magistrat Dabee à rejeter la demande de dédommagement de la victime.

Nilen KATTANY


Source : http://www.lexpress.mu/display(...)

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Info du 03/07/2008
Stéphanie Forgès, présidente de l’association SOS victimes de chien Interview -

Stéphanie Forges a créé l’association SOS victimes de chien il y a un an, après s’être fait attaquer par un chien. Elle avait subi plus d’une centaine de points de sutures.

FRANCE-SOIR.Que pensez-vous du projet de loi adopté le 12 juin dernier ?
STÉPHANIE FORGÈS. C’est un pas fait en avant. En revanche, elle plus répressive que préventive. J’ai eu un cas aujourd’hui où la secrétaire d’un maire assurait que ce n’était pas le rôle de l’édile de prendre en compte les signalements de morsures ! Les victimes sont obligées de dépenser une fortune en constat d’huissiers ou en lettres recommandées. Le certificat d’aptitude (donné aux propriétaires), c’est bien… mais pas encore assez. Pourquoi n’y a-t-il pas de tests toxicologiques ? Par exemple, pour les maîtres fumeurs de cannabis, leur chien se positionne en sorte de « fumeur passif ». Or si cela peut rendre les gens schizophrènes, pourquoi le chien ne serait pas soumis aux mêmes conséquences ? Et puis de toute façon, avant l’application réelle de cette loi, il faut encore attendre le décret d’application…

Quelles mesures auriez-vous rajouté ?
Les tests d’alcoolémie et de stupéfiants. Instaurer une hauteur minimale de grillage ou de barrière, pour éviter les accidents comme celui de Dieppe. On ne demande pas non plus de fournir un extrait de casier judiciaire vierge, c’est à la police municipale de se le procurer par la suite ! Est-ce normal ? De plus, confisquer le chien lors d’une agression serait un minimum. En tant que victime, on estime que ces agressions ne sont pas de simples morsures mais plutôt des mutilations. Ce qui n’est pas compris par tout le monde. Pour ce projet de loi, j’avais été entendu. Je n’ai pas été écoutée.

Combien y a-t-il d’agressions par an ?
On ne peut pas le savoir parce que les seuls chiffres sur lesquels se sont basés les parlementaires qui ont élaboré la loi, on ne sait pas d’où ils les sortent ! Sachant que les plaintes ne sont pas toujours prises en compte, des tas de dossier sont classés sans suite, on pousse les gens à s’arranger entre assurances. De plus, les hôpitaux ne recensent pas les accidents de chien. On a donc aucun chiffre réel. En revanche, à l’association nous recevons plus de cinquante appels par an… Beaucoup ont baissé les bras face à l’administration. Le jour où le ministère imposera aux hôpitaux de recenser les morsures, on pourra sûrement y voir plus clair. Pour le moment, les chiffres, c’est du pipeau !






Responsabiliser les maîtres
Avec plus d’une dizaine d’agressions depuis le début de l’année, les chiens dits « dangereux » deviennent un réel problème. Ces derniers jours, deux attaques ont été répertoriées, concernant des enfants. La première s'est déroulée le week-end dernier à Fontainebleau. La seconde mardi soir, à Dieppe. L’enfant a été attaqué alors qu’il tentait de récupérer son ballon. Il a eu 40 points de suture au visage. Le port de la muselière, imposé il y a quelques années, n’a semble-t-il pas changé le fond du problème.

Le 12 juin dernier, le Parlement a adopté un projet de loi renforçant les mesures de prévention et de protection des personnes contre les chiens dangereux. Le but est de responsabiliser les maîtres sur le caractère dangereux que peuvent avoir certaines races de chien. Ce texte définit donc de nouvelles obligations. Désormais, un permis de détention sera exigé, de la même façon que pour posséder une arme.

Le texte imposera également une évaluation d’aptitude des maîtres, vérifiant leur autorité sur les animaux et les connaissances des règles de sécurités. Entre l’âge de huit et douze mois, les chiens considérés comme dangereux devront passer une évaluation comportementale encadrée par des professionnels qui remettront le certificat au maire. Toute morsure de chien devra être signalée en mairie, et une nouvelle « étude comportementale » sera effectuée. Si la morsure conduit au décès de la personne, de lourdes sanctions sont prévues : cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d’amende.

Propos recueillis par Aurélie Constant, le jeudi 3 juillet 2008 à 04:00
Source : http://www.francesoir.fr/faits(...)

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Info du 11/07/2008
Le nouveau chien de guerre des fusiliers marins Les fusiliers marins de Toulon, qui défileront lundi sur les Champs-Elysées, conduisent actuellement une expérimentation originale dans le domaine cynophile. Ils ont choisi des chiens de petite taille, de race Parson Jack Russel pour les missions de recherche d'explosifs et de stupéfiants. Le Parson mesure entre 31 et 38 cm pour un poids moyen de sept kilos. "L'objectif est de faciliter la projection, en parachute, aéro-cordage ou nautique, et la recherche en milieux clos ou d'accès difficile" explique le Groupement des fusiliers marins (GFM) de Toulon. Jusqu'à présent, les militaires utilisaient surtout des bergers allemands et des bergers belges.
Source : http://secretdefense.blogs.lib(...)

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Info du 10/07/2008
Chiens, chiots : LES CHIENS SUR LE WEB LES CHIENS SUR LE WEB

Bonjour,

Je m'appelle BOUBA. Je suis un jeune Mâtin de Naples de 1 an et je viens juste de
prendre un immense appartement sur le Web.

Les lieux sont plutôt sympas :

- Le Hall d'accueil, où je propose toutes les ACTUALITÉS sur mes copains canins.

- La Cuisine- salle à manger dans laquelle figurent les infos sur notre ALIMENTATION.
Tout ce qu'il faut savoir pour être un chien bien portant.
(Je ne sais pas pourquoi, mais cette pièce est la plus fréquentée...)

- L'infirmerie-Pharmacie : Des vétérinaires et autres spécialistes sont là pour soigner
nos bobos et nous éviter tous les problèmes de SANTÉ.

- La Salle de sport, avec liste des ACTIVITÉS qui nous sont réservées, dates et lieux
des manifestations canines.

- Le Salon, avec l'un des FORUMS canins les plus fréquentés du Web.
Déjà plus de 5.000 copains y participent.

- La Bibliothèque, avec un services de PETITES ANNONCES et tous les textes sur la
législation.
J'y ai réuni toute une documentation relative à notre EDUCATION, avec les
articles et conseils des meilleurs spécialistes.

- Le Bureau où sont classés tous les dossiers sur les RACES CANINES, avec photos, et
les coordonnées de l'ensemble des acteurs du monde canin classés dans l'ANNUCANIN.

- La Nursery pour les juniors avec infos et jeux.
J'ai appelé cette pièce TOUTOULAND

J'ai aussi commencé à aménager l'entre-sol, avec un magasin "LA BOUTIQUE CHIEN" où
chacun pourra se procurer les meilleurs articles en vente sur le Web :
Alimentation, accessoires, produits d’entretien, etc...

Il me reste, bien sûr, encore de nombreuses pièces à rénover, mais je serai ravi
si vous me rendiez déjà une petite visite.......Et emmenez vos amis !

Ah oui...L'adresse ?
http://www.chien.com
Source : CHIEN.COM http://www.chien.com/

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Info du 09/07/2008
Suisse - Le G.S.A.M. C'est quoi ? Le G.S.A.M.

Le G.S.A.M. est un groupe affilié à aucun organisme cynologique, politique ou vétérinaire. Notre but est de faire comprendre les capacités et les caractéristiques de la gente canine en général et de type molossoïde en particulier. C’est suite à la psychose canine actuelle, l’ostracisme qui en découle et la mauvaise presse au sens propre comme au figuré que le G.S.A.M. s’est formé. Nous sommes des maîtres ou non, notre passion pour les molosses et leurs fantastiques capacités d’adaptation, d’éducabilité et d’insertion dans la vie familiale, sont les raisons à ce que nous tentions de faire entendre au sein de la population suisse et d’ailleurs, l’ineptie de les répudier. Notre organisme n’a pas la prétention d’assainir les relations que peuvent avoir les humains avec les chiens, mais du moins d’y contribuer et d’aider les personnes ayants des peurs faces aux molosses, à assimiler le fait que ce sont des chiens ni plus ni moins dangereux ou responsables des accidents liés à la gente canine…Chacun d’entre nous participe activement à l’envoi de lettres, de mails ou pour prendre la parole, lorsqu’il y a besoin face à une exaction ou une ineptie à l’encontre du chien ou du maître catalogué par préjugé pour délit de faciès, envers son compagnon.

Nous ratissons large si je puis m’exprimer ainsi, c’est à dire tant en France, qu’en Suisse ou dans les partie francophone d’europe. En effet, notre forum permets de communiquer en directe et dans beaucoup de partie du monde, ce qui fait que nous sommes mis au courrant lorsqu’il y a lieu de participer au débat par exemple. Le G.S.A.M. fait parti intégrant de la politique Suisse, de part les consultations et auditions, depuis que la psychose et la discrimination canine prennent un tel envol dans notre pays.

Une partie pithiatique de la Suisse est prête à faire la chasse aux sorcières et brûler des centaines de pitbulls sur les bûchers de son indignation, de sa colère, de son insécurité, de sa frayeur…de ses préjugés...Rappelons-nous, décembre 2005, un petit garçon est tué par 3 pitbull en Suisse, les médias ont relaté l'affaire. certains journaux ont accusé les politiques, les vétérinaires, les associations canines (G.S.A.M., MOLO’S, etc.), tous ceux qui conseillent des mesures de prévention et de contrôle pour toutes les races et tous les maîtres. Les médias ont demandé des mesures raciales. Une partie du public a suivi. Pétitions: 200.000 signatures pour la mise à mort et l'interdiction du Pitbull (le Blick). Le politique se prend la tête, puis, c'est logique, se tourne vers les experts et prend la tête des vétérinaires du bureau fédéral (O.V.F.), leur demandant d'établir une liste de races à bannir... Les entités expertes en la matière sont convoquées par l’Office Vétérinaire Fédérale pour une audition/consultation, se laisseront-ils mettre la pression et accepteront-ils cette demande? Heureusement non, la raison l’a emporté.

Et pourtant, les 3 pitbulls avaient été importés légalement d'Italie. Le but? Combats de chiens sans doute (malgré l'interdiction légale des combats de chiens!), milieux mafieux assurément. Les chiens sont mal socialisés aux humains (et pas du tout aux enfants). Mais le propriétaire n'a pas gardé ses chiens sous contrôle et, malgré les plaintes du voisinage, les autorités (la police) n'étaient pas intervenues.
Et pourtant, si 200.000 personnes ont signé la pétition, des millions ne l'ont pas signée...Il y a 4-5 ans en Suisse, des événements comparables avaient entraîné une démarche constructive: Colette Pillonel (une vétérinaire comportementaliste) et Joël Dehasse (une sommité dans le comportement canin) avaient participés à l'élaboration d'un séminaire pour diagnostiquer la dangerosité des chiens et la corrélation avec les races. Près d'une centaine de vétérinaires étaient venus à cette formation. Dans la foulée de ce double week-end, de la formation des vétérinaires s'est faite, la formation des éducateurs canins (en Suisse Romande) comme auxiliaires en thérapies comportementales pour les chiens.
Ce furent des démarches privées très efficientes. Aujourd'hui, malgré la formation des vétérinaires et des éducateurs, malgré les campagnes d'éducation du public, malgré des campagnes efficaces, malgré une réduction de morsures très grande dans le canton de Neuchâtel (par exemple), malgré les multiples communiqués d’associations (G.S.A.M. entres-autres) aux rédactions médiatiques (jamais publiés !), malgré l'inefficacité des interdictions raciales (Royaume-Uni, France...), certains médias réussissent en Suisse à manipuler les sentiments d'un certain public en poussant sur les capteurs de l'insécurité menant à la psychose. Une vague de peur et d'indignation déferle sur la Suisse et, comme toujours dans pareil cas de dévotion "religieuse", on va élever des bûchers et brûler des sorcières. La sorcière du jour, c'est le Pitbull (et quelques autres races).
C'est un superbe exemple d'attaque redirigée. Il faut que quelqu'un soit responsable: ce ne peut pas être l'enfant, ni ses parents, ni les douaniers qui ont contrôlé que les papiers étaient ok, ni la police qui n'a pas répondu aux signalements de chiens dangereux, ni les voisins : ce sera le propriétaire des chiens qui est incarcéré (et depuis le procès libre, sans interdictions de possession de chiens…et demain ?) et les chiens qui seront condamnés et tous les chiens surmédiatisés, molossoïdes et terriers de type bull. Faut-il rappeler qu'une race n'est pas un groupe de duplicatas et que si un pitbull est létal, cela ne signifie pas que tous les pitbulls sont mortels.
Une caractéristique comportementale a une répartition gaussienne (en courbe de Gauss, en courbe en cloche). On trouvera des labradors et des golden retrievers (etc.) plus dangereux que des pitbulls.
Tous les chiens ont une génétique commune, ils descendent tous des mêmes ancêtres, ils peuvent tous se reproduire les uns avec les autres. Dès lors, la notion de race est très surfaite. La fédération cynologique propose des standards de race, qui sont à 95-99% des typologies physiques (somatotypes). Actuellement, scientifiquement, on n'a jamais pu lier des groupes de caractéristiques comportementales (des personnalités) à des somatotypes. Si jamais on arrivait à décrire l'ensemble des comportements d'une race, ils ne seraient jamais spécifiques, puisqu'ils se retrouveraient dans de nombreuses races. Et si quand bien même on y arrivait, cette description changerait de pays en pays... Néanmoins, si on veut un chien de combat, on peut le sélectionner sur des caractéristiques comportementales: résistance à la douleur, désir et acharnement à combattre, puissance musculaire, manque de contrôle dans l'attaque et les morsures... On peut le faire pour n'importe quelle race de chien. En peu de temps, on peut très bien fabriquer du labrador ou du bobtail de combat (le somatotype du labrador a par ailleurs certains éléments en commun avec celui du pitbull). On peut faire de même avec n'importe quelle race. De nombreuses races ont eu mauvaise réputation parce qu'elles ont été sélectionnées et entraînées au combat (contre des chiens, des taureaux, etc.) ou parce qu'elles ont été associées avec des groupes humains (nazis, punks...). N'oublions pas que depuis quelques années, les médias adorent le pitbull qui fait vendre des millions de journaux. Les médias n'ont aucune intérêt si un chow-chow ou un lévrier ou un cocker défigure un enfant. Dans son collimateur se trouvent les molossoïdes et terriers de type bull (ce sont des races que peu de gens connaissent). L'information pré-mâchée pour le public est biaisée. Une fois le Pitbull éliminé (ce qui semble plus qu’improbable : il n’est pas reconnu comme race par la Fédération Canine Internationale, donc assimilé à un bâtard), les médias se trouveront un autre chien-bouc-émissaire.
Et n'oublions pas que les médias ne prennent pas la responsabilité des événements qu'ils déclenchent. Un journaliste suisse n'ira pas en prison s'il est à l'origine de la haine du public pour certains chiens ou même pour la mise à mort de centaines de chiens... Mais ne condamnons pas les médias, ils ne font que pousser sur les bons capteurs de l'insécurité du public. Les gens de la société occidentale ont peur; ils vivent dans la peur; mais comme ils n'ont pas une bonne guerre à survivre, et que la grippe aviaire semble ne pas intéresser à ce point, il faut bien trouver un pestiféré. Une partie du public suit aveuglément le coupable tout désigné par les médias.
Bon, après le sacrifice des Pitbulls, c'est logique, aucun enfant ne sera plus tué par un Pit. Cela signifie-t-il qu’aucun enfant ne sera tué par un chien? En Suisse, il y a quelques années, un St-Bernard tue une fillette au valais, un Teckel tue un bambin dans son landau aux grisons, 2 Malinois tue un jeune homme dans la campagne bâloise. On peut continuer la liste. On oublie de relativiser... Je comprends qu'on soit déstabilisé par la mort d'un enfant sous les crocs des chiens. La mort d'un enfant est toujours terrible pour les parents. Pour les spectateurs directs ou indirects (Il faut dire que beaucoup de gens sont scotchés devant la télévision où on leur sert la mort quasiment en direct; ils sont consommateurs d'horreur, comme les romains adoraient voir les chrétiens se faire dévorer par les lions dans le cirque ). Les spectateurs directs et indirects vivent un choc post-traumatique; ils imaginent leur propre enfant, un être qu'ils aiment, déchiré par les dents d'un chien... Ils vivent l'événement comme s'ils y avaient été directement confrontés. Ils vivent aussi leur impuissance...

En 1995 les accidents de la circulation ont tué 375 enfants et en ont blessé 15’463...(en France). On n'a jamais interdit les voitures... On n'a d'ailleurs jamais étudié si les BMW tuaient plus d'enfants que les Mercedes...
La suppression des pitbulls ou d’autres races ne changera rien à la santé / sécurité publique. Mais, en effet, les enfants ne seront plus tués par des Pitbulls, mais par des Retrievers, des Bergers...
Ma stupéfaction, c'est la vindicte populaire guidée par des spin-doctors (médias, politiques populiste en Suisse)... On commence par les Pitbulls…et ensuite...?

On oublie de relativiser... En effet, quels sont les bienfaits du chien pour la société? Et quels sont les risques?
On voudrait tous les bienfaits, mais sans les risques. Mais dans la vie, rien ne fonctionne comme cela: ni les voitures, ni les médicaments, ni même les gens... Pourquoi demander l'impossible aux chiens?

Que devraient faire les vétérinaires?
Doivent-ils faire quelque chose sous la pression du politique? Pourquoi ne pas laisser la réaction émotionnelle publique s'éteindre toute seule? Elle n'est jamais que le reflet des formes-pensées de la société... Imaginer que l'on puisse l'arrêter avec quelques mots raisonnables serait une douce illusion (on ne raisonne pas l'émotionnel!).
Si les vétérinaires veulent faire quelque chose, sachant qu'ils n'ont ni pouvoir politique, ni puissance médiatique, c'est de rester intègres face à leur éthique et leur expertise scientifique. Ils peuvent dire et répéter que supprimer des races ne changera rien au niveau sécurité publique, que le risque 0 n'existe pas et n'existera jamais, que la vie est risque...
Ils doivent faire bloc, rester calmes et sereins dans la tempête, ne pas céder aux « pressions » du politique. Déjà que les lois actuelles (de sécurité publique) ne sont pas respectées, à quoi bon inventer de nouvelles règles?

Que devraient faire les associations molossoïdes et canines en général? Tout comme les vétérinaires, faire bloc, se mettre en concordance et continuer de démontrer par leurs connaissances du terrain, que les molosses ont une fantastique prédisposition d’adaptation, d’éducabilité et d’insertion dans la vie familiale, de faire entendre au sein de la population, l’ineptie de les répudier. En un mot, de ne pas laisser se propager la psychose… L'observation en métaposition permet de surprenantes constatations.


Au-delà du débat sur les races de chiens et la montée du racisme lors de peur collective, c'est l'insécurité publique qui est étonnante à observer. La peur de la mort n'a jamais été aussi présente qu'aujourd'hui...
Le pouvoir des médias est incroyable sur le public: (en général et sauf exception) les médias ne raconteront pas des choses heureuses, ils ne diront pas combien d'enfants sont nés en bonne santé et heureux, ils diront ceux qui sont morts, combien de molosses ont sauvés de vies, mais celles qu’ils ont stoppées. Ils se nourrissent du malheur, parce que ça se vend bien, parce que le public est nécrophage. Et pourquoi? Parce que les gens sont malheureux et qu'en voyant plus de malheur autour d'eux ils se sentent relativement mieux et moins malheureux...

Pierre Boegli, Président du G.S.A.M.

Source : http://gsam.blog.24heures.ch/a(...) via Google

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Info du 12/07/2008
La SPA demande à Barnier de s'engager pour la protection des animaux La Société protectrice des animaux (SPA) a demandé aujourd’hui au ministre de l'Agriculture de s'engager en faveur de la protection des animaux en facilitant notamment le départ en vacances des animaux de compagnie grâce à des transports gratuits, afin de lutter contre des abandons «massifs» l'été.
Dans un communiqué publié ce jour, la présidente de la SPA, Caroline Lanty, a alerté sur des refuges «saturés» où des chiens et des chats affluent, «jetés comme des biens de consommation alors qu'ils étaient quelques mois plus tôt des chiots et des chatons choyés».
Chaque année, la SPA accueille près de 45 000 chiens et chats abandonnés.
AFP

Source : http://www.parismatch.com/pari(...)(gid)/39699 VIA Google

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Info du 12/07/2008
le Pôle Grands Prédateurs Jura bientôt présent sur internet !
Publié par lynxologie.org 12 juillet 2008

Dans la première lettre d’infos ( juin 2008 ) adressée aux adhérents de l’association, le Pôle Grands Prédateurs Jura (PGPJ) dresse un premier bilan de ses activités depuis sa création en juillet 2007. Une des grandes nouvelles est l’annonce de l’ouverture imminante du site internet du PGPJ, qui devrait se faire d’ici quelques semaines! On ne peut que se réjouir de cette annonce, surtout quand on connaît l’implication du Président du PGPJ (Patrice RAYDELET) pour le Lynx, et le nombre actuel de sites internet français de bonne qualité en rapport avec la “problématique” Lynx…

Ci-dessous, la copie de la très intéressante lettre d’infos aux adhérents du PGPJ de juin 2008, également téléchargeable en version pdf ici.



Chers adhérents,

Depuis la création du PGPJ, en juillet 2007, nous n’avions pas encore eu l’occasion de vous informer des actions engagées par l’association. Vous trouverez donc ci-dessous un premier bilan d’activité répondant aux objectifs fixés selon nos trois axes de travail :

Communication : Le Pôle Grands Prédateurs, ses objectifs et ses actions ont été présentés dans différents médias (Presse régionale, magazines, bulletins associatifs, sites Internet divers, RCF Jura, Radio Bresse, France Bleue Besançon, France Inter…). De nombreuses conférences en Franche-Comté, dont certaines en partenariat avec la LPO Franche-Comté, ont permis à un large public, adulte et scolaire, de mieux connaître les grands prédateurs, les chiens de protection et les actions menées par le PGPJ.
Afin de parfaire la communication sur le lynx, le loup et les moyens de protéger les troupeaux, plusieurs projets sont actuellement à l’étude :

exposition itinérante
plaquettes d’information
panneaux de signalisation pour les estives gardées par des chiens
et surtout le site Internet du PGPJ qui devrait être opérationnel courant juillet.
Sur ce dernier point, nous vous donnerons toutes les informations nécessaires dès que le site sera en ligne. La création d’un tel support de communication nous permettra d’être en contact permanent avec nos adhérents, nos partenaires ainsi qu’avec toutes les personnes intéressées par le retour des grands carnivores dans le Massif jurassien. Nous essayerons de faire de ce site un lieu d’échanges et nous le rendrons attractif en proposant des photos et des petites vidéos de nos activités.

Protection des troupeaux : Le Pôle Grands Prédateurs a été à l’initiative de plusieurs « premières » dans le Massif jurassien. Après la création du premier pôle reproduction de chien de protection en Petite Montagne en octobre 2007, le PGPJ, en partenariat avec le syndicat ovin franc-comtois et la chambre régionale de l’agriculture de Franche-Comté, a organisé deux cessions de formation à « la connaissance et la mise en place de chiens de protection ». Destinées en priorité aux éleveurs jurassiens, ces formations ont également été suivies par différents partenaires : Direction départementale de l’agriculture et la forêt du Jura et du Doubs, Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage du Jura, Parc naturel régional du Haut Jura, Chambre régionale de l’ agriculture de Franche Comté, syndicat ovin franc-comtois…
Le PGPJ siège à la commission Loup mise en place par la préfecture du Jura suite à l’attaque de Grande Rivière en juin 2007. A ce titre, nous intervenons sur les aspects mesures de protection et communication.

Pour clore cette partie « Protection des troupeaux », nous sommes ravis de vous annoncer le passage de cigognes au-dessus de la Petite Montagne ! En effet, les premiers chiots « made in Jura » sont nés dans la bergerie de P. Jouvenceau le 19 juin. La portée compte quatre chiots qui suivront le protocole d’éducation relatif à leur fonction et seront mis à la disposition d’éleveurs à l’automne.


Etudes : Les objectifs que nous nous sommes fixés en la matière sont de compléter nos connaissances sur les grands prédateurs et sur l’éducation et la mise en place de chiens de protection. Concernant ces deux volets, nous devrions être associés à des programmes d’études dans le cadre d’un projet Interreg franco-suisse qui pourrait débuter début 2009.

Rappelons que les membres du bureau du PGPJ sont correspondants du Réseau Lynx pour le Jura et, à ce titre, participent au recueil d’informations sur le département.

Depuis la création du pôle reproduction, nous avons compilé un ensemble de données sur le suivi des chiens (comportement, éducation, correction des aberrations comportementales…). Cette base sera bien évidemment complétée par l’évaluation du protocole éducatif que les chiots suivront dans les mois à venir. Nous assurerons également, par l’intermédiaire de notre éleveur référent (Philippe Jouvenceau) et de notre conseiller scientifique (Jean Marc Landry), un suivi des chiens du PGPJ placés chez les éleveurs qui accueilleront ces précieux axillaires.

Nous espérons que ce rapide tour d’horizon des activités du Pôle Grands Prédateurs, où n’apparaissent pas les nombreuses réunions de bureau et de concertation avec les partenaires, vous permettra de mieux appréhender le rôle que l’association souhaite jouer en vue d’une cohabitation durable entre l’homme et les grands carnivores.

Depuis le début de l’année 2008, nous avons reçu le soutien financier de l’Etat, sous l’égide de la Diren Franche-Comté. Ceci nous a notamment permis de financer la gestion du pôle reproduction (nourriture des chiens, suivi sanitaire, achat de matériel) et d’organiser les deux cessions de formation. Une réunion avec nos partenaires institutionnels est programmée mi juillet au cours de laquelle nous allons présenter le bilan de nos activités, nos projets à venir et formuler une nouvelle demande de subvention.

Les fonds propres de l’association, générés par les adhésions, ne nous permettent pas d’être autonome financièrement et l’aide de l’Etat est bien évidemment essentielle à la poursuite de nos actions. Cependant, avoir un nombre important d’adhérents est indispensable pour être représentatif et avoir un poids suffisant auprès des instances décisionnaires.

Dans cette optique, nous poursuivons nos efforts de communication afin de partager avec le plus grand nombre notre vision d’un monde où toute forme de vie a droit au respect.
Nous avons besoin de votre aide pour relayer l’information autour de vous pour que le PGPJ puisse défendre ces valeurs en étant le représentant d’une volonté populaire affirmée.

Bien amicalement,

Patrice RAYDELET
Président du Pôle Grands Prédateurs Jura
Source : http://actulynx.wordpress.com/(...) Via Google

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Info du 30/07/2008
Les animaux en vacances : pas toujours bien vus
mercredi 30 juillet 2008, par Valérie Le Boudec

Que faire de votre chien ou de vos chats pendant les vacances ? Cette question, chaque année les heureux propriétaires d’un compagnon à 4 pattes se la posent au moment de partir. Car le hic, c’est qu’il n’est pas toujours commode de voyager avec un animal, et encore plus compliqué de trouver une chambre d’hôtel ou une location qui va accepter votre (ou vos) petit(s) protégé(s).

En tous les cas, la communauté Tripadvisor http://www.tripadvisor.fr/
a tranché... 57% des touristes interrogés souhaitent que les établissements de tourisme acceptent davantage les animaux familiers et 64% des personnes interrogées jugent les hôtels pas accueillants.

L’hôtel est le mode d’hébergement le moins prisé, car 64 % des sondés pensent qu’on n’accepte pas les animaux dans ce type d’établissement. Du coup, ils optent plus volontiers pour des les locations de maison ou de gîte ( 34% ). 62% pensent qu’il y aurait moins d’abandons si plus d’hébergements acceptaient les animaux. Et là, très sincèrement, ils exagèrent. Ils ne vont tout de même pas cautionner les abandons sur les aires d’autoroute au prétexte que leur lieu de villégiature n’accepte pas leur petite bête à poils...

Inquiétudes
Il y a toujours des solutions, confier la garde a une voisine conciliante, ou laisser son animal en pension. Mais 29% des personnes interrogées déclarent ne pas vouloir laisser leurs animaux dans une pension ni payer une somme considérable pour celle ci. 32% sont soucieux de réserver un hébergement acceptant les animaux, et 25% ont peur qu’ils se perdent. "Pour beaucoup de gens, un animal de compagnie est un membre de la famille et il n’est pas question de le laisser à la maison, déclare Michelle Perry, vice-présidente de la communication chez TripAdvisor. Comme il est clair qu’il y a une demande pour des hébergements accueillant

Source : http://www.voyage.youvox.fr/Le(...)