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Admin-eleveurcanin

Pour leurs besoins, les chiens ont leur petit coin

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La guerre contre les déjections canines suit une stratégie bien précise. C'est le service environnement qui dresse le plan de bataille.
Chaque jour, les employés affectés au nettoyage des canisites comptent les crottes de chiens qu'ils ramassent. Eh, bien, l'an passé, on en a dénombré 72 000 ! Ce chiffre traduit une réalité. Les propriétaires d'animaux prennent de plus en plus le pli et imposent à leurs chiens les toilettes qui leur sont réservées. « Nous avons installé 31 canisites en ville. 22 distributeurs de sacs avec pinces ont été dispersés dans les quartiers. Nous venons d'en rajouter huit, cette année. » Jean-Paul Aucher a les chiffres en mains. L'adjoint à l'environnement ne prend pas le sujet à la légère. Il en va de la propreté des trottoirs et de la ville en général. Le budget dédié à cette politique s'élève à 70 000 €. Lorient a décidé de faire la guerre aux crottes de chiens dès 1998. Mais c'est en 2003, que la véritable offensive a été lancée.

Le modèle de Zürich ou de Mulhouse

Point capital : où implanter les canisites : « Il faut viser les lieux de promenade favoris des maîtres. Ensuite, nous rencontrons les habitants du quartier, afin d'éviter qu'ils ne gênent le voisinage. » Exemple, avec les riverains de la rue du Couvent : il a fallu les rencontrer à plusieurs reprises, avant d'arrêter l'endroit précis de l'aire dédiée aux besoins des animaux.

Avec ce dispositif, Jean-Paul Aucher et son technicien Pascal Desmots ont déjà enregistré un point positif : « Nous avons moins de courriers de gens mécontents de l'état des trottoirs. » Même s'ils admettent qu'on est encore loin du modèle suisse ou alsacien « A Zürich, par exemple, où nous nous sommes rendus récemment, nous n'avons pas vu un seul chien dans les rues de la ville. À Mulhouse, la réglementation est appliquée à la lettre. Un propriétaire qui laisse faire son chien sur le trottoir est verbalisé. 20 000 amendes ont été infligées l'an dernier, dans cette ville, pour des déjections canines dans les espaces verts. »

À Lorient, l'adjoint le reconnaît, la police municipale est habilitée à dresser des procès-verbaux mais n'a jamais usé de son droit. Ici, on préfère expliquer et informer. Lors de la fête de l'animal, qui a lieu tous les deux ans, des éducateurs canins enseignent les rudiments pour obliger son animal à ne pas faire caca n'importe où.

« Dès l'âge de sept à huit mois, le chiot peut obéir. » Des tests, des parcours sont effectués. Les équipes se déplacent également dans les quartiers, surtout ceux dans lesquels le taux d'amis à quatre pattes est le plus élevé. Un guide de l'animal a même été publié par la ville et sa réédition est programmée. Souhait, à terme de Jean-Paul Aucher : « Créer des postes d'éducateurs canins attachés à la ville. »


Françoise ROSSI.

Ouest-France
Photo : Outre les trente canisites dispersés en ville, les chiens disposent ici de deux espaces détentes de plus en plus fréquentés. Un est installé à Bois-du-Château, l'autre le long de l'avenue de la République. Un troisième va être ouvert prochainement. : Archives Thierry Creux Source : http://www.lorient.maville.com(...)

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