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Admin-eleveurcanin

HERM. Le deuxième volet du field trial débute aujourd'hui

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HERM. Le deuxième volet du field trial débute aujourd'hui.

Des hommes de confiance
José Alves et Christophe Salvat assurent la fonction de guides

Christophe Salvat et José Alves servent de boussole dans les bois d'Herm et Escource photo philippe salvat


José Alves et Christophe Salvat sont comme des boussoles dans la bruyère. Les deux hommes comptent parmi les petites mains du field trial d'Escource et Herm (le volet hermois débute aujourd'hui, pour s'achever dimanche). Hommes clés et discrets, on les appelle « guides ». Entre les pins, ils montrent la voie aux éleveurs concurrents dans le grand étalonnage des meilleurs chiens d'arrêt du pays et au-delà (des étrangers concourent).

« La veille des épreuves, nous allons lâcher les animaux ». Essentiellement des faisans d'élevage que les hommes et leurs limiers doivent débusquer dans le respect des canons d'une chasse de pointe et de la race de leur chien. « Nous amenons les dresseurs vers le gibier. Notre but, détaille Christophe Salvat, est de mettre les chiens en présence des oiseaux. Pour que chaque concurrent ait les mêmes chances dans la compétition. »

Responsabilité.

Le souci d'équité les conduit dans leur tâche. Outre le pur esprit sportif, les deux guides gardent à l'esprit les enjeux du field trial. José Alves : « On connaît l'importance d'un prix ici. » C'est une reconnaissance qui étoffe un pedigree. Les descendances des champions de travail sont prisées des chasseurs et compétiteurs de field trial. « Cela nous impose une certaine responsabilité vis-à-vis d'eux. »

Guide, c'est un sacré travail. Eux ont posé une semaine de congés le temps des épreuves. Et dix jours avant leur début, ils arpentent les bois en sentinelles. « On ne prend jamais les mêmes parcelles d'une année sur l'autre. Il y a donc un gros travail de reconnaissance à effectuer en amont. » Évidemment, le hasard n'a rien à voir dans le choix de tel espace ou tel autre. « On sait sur quel terrain le gibier peut tenir et sur lequel il va filer 500 mètres plus loin. On choisit aussi le biotope dans le but d'offrir à tous les concurrents les mêmes chances. » José Alves et Christophe Salvat commencent à connaître les bois d'Escource et Herm.

Confiance.

Le premier joue les bergers depuis quinze ans, le seconde depuis « eh oui, une dizaine d'années tiens ». Leur fonction comprend une grande part de contact. « On doit avoir un rapport de confiance avec les autres. Que ce soit les chasseurs ou les juges du concours qui sont avec nous. Ils s'en remettent à nous. On ne peut pas les décevoir. » Les accrocs sont très rares. « Il peut arriver qu'un concurrent se soit fait éliminer deux ou trois chiens et qu'il y ait un peu de tension quand arrive son suivant. Mais honnêtement, on n'a pas trop besoin de jouer les diplomates. Ils savent qu'on est là pour les aider. »

Et pour parachever leur oeuvre quand elle est belle. Car les guides portent le fusil. « C'est à nous qu'il revient de tuer le gibier. Mais c'est la récompense ultime du travail du chien. Il faut que celui-ci et son maître aient été irréprochables. On ne tire que si la quête du gibier le mérite. Dans ce cas, on n'a pas droit de le louper. » Car ce serait gâcher un peu le bon travail du concurrent et des chiens. Cela laisserait un goût d'inachevé. Alors les guides tireurs éprouvent une petite pression au moment fatidique. « Quand quelqu'un vous offre sa confiance, il ne faut pas le décevoir. »

Auteur : Pierre Penin
Source : http://www.sudouest.com/landes(...)

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