Admin-eleveurcanin 0 Posté(e) le 29 novembre 2008 ANIMAUX. Une Pugnacaise, Fabienne Verbauwem, consacre une partie de sa vie à sauver des lévriers de course condamnés à mort en Espagne quand ils ne sont plus utilesFabienne Verbauwem en compagnie de deux des lévriers qu'elle a sauvés. (Photo M.-C. W.)En France, les courses de lévriers sont réglementées. Et à la fin de la saison, les petits coursiers français vont se reposer dans un nid douillet. Ce qui n'est pas le cas des malheureux « galgos » et autres « podencos » espagnols, lévriers qui ne sont pas considérés comme des chiens de compagnie. On les utilise pour la chasse et pour des courses de vitesse. Et la tradition espagnole veut qu'au terme de leur utilisation, et lorsque la vie d'un galgo ou d'un podenco, par exemple, a été glorieuse, on les pende haut et court pour une mort rapide. Mais lorsque le chien a mal chassé, ou lorsqu'il a mangé sa proie, son « lièvre » ou son leurre, on le tue en le pendant de telle sorte que les pattes touchent encore le sol, pour une longue agonie. À moins que le Galgéro, encore au nom de la tradition, n'invente des méthodes encore plus abjectes pour torturer l'animal : injection de produits toxiques, tels l'eau de Javel, mutilations au sabre, pour lui couper les pattes...AmoureuseFabienne Verbauwem, totalement investie pour cette cause (voir ci-contre l'association), raconte : « Nous avons chez nous quatre lévriers, deux galgas et deux podencos. Ces quatre chiens sont arrivés en accueil. Mais ils étaient dans un tel triste état que nous n'avons pas pu les faire adopter. Nous les avons gardés ! Je ne supporte pas plus la misère animale que la misère humaine. J'ai écrit aux ministres, aux journalistes, aux revues spécialisées, à Brigitte Bardot, à l'association "30 Millions d'amis". J'ai quelquefois reçu des réponses encourageantes. Comme le disait Einstein, "celui qui ne sait pas est un ignorant, mais celui qui sait et qui ne dit rien est un criminel". Moi, je suis tombée amoureuse de la race des podencos, dont les ancêtres étaient les fameux lévriers des pharaons d'Égypte. »« Mes bonheurs »À Ibiza, par exemple, où ils sont condamnés à mourir, ils traînent dans les rues par milliers et survivent comme ils le peuvent. Personne n'en veut. « Ma plus belle victoire, c'est Lupo, un mâle podenco de 10 ans. Il vivait dans une cage depuis des lunes sans intéresser personne. Je lui ai trouvé une famille d'accueil avec un grand jardin où il pourra avoir droit à sa part de bonheur ».Aujourd'hui, Fabienne reçoit des centaines de mots de remerciements et des félicitations en tout genre. À sa grande stupéfaction. Mais son plus grand bonheur, c'est le regard que pose le chien sur son maître-sauveur. C'est aussi de trouver des familles adoptantes pour ses protégés. Rarement dans le département. Et de donner un coup de main au refuge de la SPA à Saint-Yzan-de-Soudiac. À qui elle a donné un camion de palettes en bois, collectées grâce à l'aide d'artisans pugnacais, et qui servent à la fabrication des niches.Pour les dons : croquettes, couvertures, couettes, coussins, colliers, laisses, gamelles, paniers, etc., s'adresser au 23, Le Bourg, 33 710 Pugnac. Renseignements : 05 57 68 81 28.Auteur : Marie-Christine WassmerTags : Blayais Environnement Nature saint-yzan-de-soudiac pugnac SUD OUEST | Vendredi 28 Novembre 2008 Source : http://www.sudouest.com/girond(...) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites