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Admin-eleveurcanin

Hébergement avec un animal : c'est presque impossible

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Hébergement avec un animal : c'est presque impossible
Claude Jegat, président de la SPA de Vannes, se souvient de « la lettre bouleversante » d'un homme incarcéré, inquiet pour son chien laissé au chenil. « Dans les moments très durs qu'ils vivent, souvent c'est à leur animal qu'ils s'accrochent. »

Une bouée qui, paradoxe, les empêche d'accéder aux logements d'urgence. Dans le département, confirme le permanencier du 115 (le numéro d'urgence pour les sans-abri), Espoir Morbihan basée à Lorient est la seule structure qui accepte les animaux. « Nous avons deux places pour des chiens avec muselière et vaccinés », confirme Robert Queijo. Un seul est aujourd'hui accueilli. « Cela reste difficile avec le voisinage quand les chiens aboient toute la nuit. Nous sommes alors obligés de demander au propriétaire de partir. »

L'entraide

A Vannes, hormis la fourrière animale qui reçoit parfois des bêtes, la SPA accueille ponctuellement, deux à trois fois l'an, les chiens de personnes hospitalisées. Un animal dans ce cas est présent actuellement. Le prix du séjour de 5 € peut être revu en fonction des revenus. Claude Jegat suit le projet d'un particulier qui souhaite ouvrir un chenil auprès du centre hospitalier de Saint-Avé. « La décision de suivre une cure est déjà difficile, alors sans son animal à proximité ! », lâche Claude Jegat.

Christine Penhouët, adjointe chargée de la jeunesse, de la famille et du contrat urbain de cohésion sociale, le concède : « Il est difficile de recevoir des personnes avec des chiens dans les hébergements d'urgence. Nous avons essayé il y a cinq ans, ajoute Nicole Touzé, de l'Amisep, en charge de la cellule d'accueil avenue Wilson. Cela a tourné à la catastrophe. Certains voulaient dormir avec leurs chiens. Ceux-ci se bagarraient parfois entre eux. »

Résultat, des groupes de jeunes s'arrangent se gardent à tout de rôle leurs bêtes. Les gens de la rue suppléent « au manque de moyens » comme le glisse le permanencier du 115. « Le problème, constate Nicole Touzé, en ne venant pas, les personnes à la rue ne rencontrent pas d'éducateur. »

Ouest-France
Source : http://www.vannes.maville.com/(...)

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« Il faudrait aussi des chenils pour les chiens des SDF »


Bonnet sur la tête et couvert chaudement, Albert vit dans les rues de Versailles depuis deux mois. Ce sans-abri de 45 ans a refusé, à plusieurs reprises, les propositions d’hébergement des services de la préfecture. « Je ne veux pas y aller parce que les animaux n’y sont pas acceptés, confie-t-il en caressant Zyta, son berger allemand de 3 ans.

Il faudrait aussi des chenils pour les chiens de SDF, comme quand j’étais à Marseille, où il y en avait un près du local réservé aux sans-abri. Après avoir passé la nuit au chaud, je pouvais récupérer mon animal. Il faudrait faire la même chose partout en France. Quand Zyta se couche près de moi ou sur mes jambes, il me réchauffe. »
Du coup, malgré les températures négatives, Albert reste dehors. Depuis son arrivée dans la cité royale, il dort dans un petit coin de la gare de Versailles-Rive-Gauche. « Les employés de la SNCF m’offrent le café et des gens m’ont donné des couvertures. Je suis bien. Personne ne me dérange. »

Le Parisien

Source : http://www.leparisien.fr/versa(...)

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