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de grands champions parmi les épagneuls et setters

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de grands champions parmi les épagneuls et setters

SENDETS.

Loïc Le Provost n'a pas son pareil pour détecter de grands champions parmi les épagneuls et setters. Il part pour quatre mois faire concourir 25 chiens en Europe

Éleveur et entraîneur de champions

Loïc Le Provost a fait de Tonka des Hauts du Barry, le setter Gordon de Claude Jofroit, le vice-champion d'Europe de la race. (Photo A. M-R.)


Championnat du monde gibier tiré, vice-champion d'Europe des setters Gordon, championnat d'Espagne dans la catégorie, meilleur chien étranger, vainqueur du Challenge perdreaux, vainqueur Open de France printemps, etc. Les titres prestigieux, Loïc Le Provost les collectionne. Lui, ou plutôt les chiens de chasse qui lui sont confiés. Et plus particulièrement les épagneuls bretons et setters anglais.

Depuis cinq ans, cet ancien pompier dans l'aérospatial, originaire du bassin d'Arcachon, s'est installé sur la commune de Sendets. Sur une dizaine d'hectares entre plaine et bois, avec son épouse Virginie, ils ont monté de toutes pièces un site dédié aux chiens. Un espace qu'il se félicite de partager en bonne intelligence avec l'association locale de chasse. Si madame a pris en charge l'activité pension canine toute race, pour une cinquantaine de chiens, Loïc, lui, consacre son temps et son énergie aux compétitions internationales de chiens de chasse.

Preuve en est, lundi, après un aller-retour express en Italie pour récupérer un véhicule spécialement équipé pour le transport en commun de chiens, il partira une dizaine de jours en Andalousie, avant une nouvelle semaine en Grèce et une série de concours qui achèveront de le mener en région parisienne et en Haute-Normandie. Quatre mois durant lesquels Loïc Le Provost fera concourir 25 chiens en fields de printemps.

Ces chiens racés, Loïc se les voit confier par leur propriétaire six mois de l'année. « Je les prends jeunes pour les dresser à la compétition. » Un investissement d'au moins 5 000 euros par an, qui, s'il ne rapporte pas en monnaie sonnante et trébuchante, comme cela peut être le cas pour les éleveurs de chevaux, ouvre une lignée de chiens de pedigree, dont les saillies peuvent ensuite se négocier de « 600 euros à beaucoup plus cher ».

Par passion et attachement

Mais le plus souvent, c'est bien la passion pour une race et l'amour d'un chien qui pousse ces personnes, parmi lesquels beaucoup de Bordelais, à confier leur animal à Loïc. « Et le sentiment qu'ils ont un potentiel », confie le dresseur qui, avec chaque animal, établi tune relation bien particulière.

Claude Jofroit est de ceux-là. Installé à Escaudes, ce retraité comme son épouse se sont découvert un attachement quasi viscéral pour le setter Gordon, après un premier animal plutôt destiné aux concours d'élégance. Puis il y eut Tonka. Tonka des Hauts du Barry de son vrai nom, mâle de 6 ans, est aujourd'hui vice-champion d'Europe de la race. Un jeune chien « à fort tempérament », dont Claude cherchait à l'origine « à canaliser le trop-plein d'énergie ». « Un chien qui n'attendait en fait qu'à voir ses désirs comblés », souligne pour sa part le dresseur, révélant immédiatement les qualités de ce chien exceptionnel. Une bête qui fait la fierté des deux hommes à la veille de cette nouvelle saison de concours qui s'ouvre à lui.

Pour tout savoir de ces races et des compétitions, http://le-provost.com

Auteur : Axelle Maquin-Roy
a.maquinroy@sudouest.com

Source : http://www.sudouest.com/girond(...)

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