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Suisse-cherche désespérément lieu d’accueil pour son clan.

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Suisse - «Me séparer de mes chiens, c’est impensable»


VILLENEUVE | Prise de passion pour des chiens nordiques qui l’ont aidé à surmonter de graves ennuis de santé, Céline Lauper cherche désespérément un lieu d’accueil pour son clan.

Photo : CHANTAL DERVEY |
​Céline Lauper, ses enfants et ses chiens doivent quitter la maison qu’ils occupent, leur bail ayant été résilié. La tête pleine de projets, dont l’envie de travailler avec les chiens et les handicapés, elle est en quête d’une terre d’accueil.

MARC ISMAIL
Céline Lauper a un long chemin cabossé derrière elle. Mère très jeune, puis divorcée avec trois enfants à charge, victime d’un grave accident de la route, elle a eu son lot de soucis. Sans compter des problèmes de santé chroniques depuis quinze ans, qui ont privé cette grande sportive – elle a été professeur de karaté – de cette composante essentielle dans sa vie.

Au milieu de ces coups durs à répétition, le réconfort est venu un jour d’un certain Buck, un jeune malamute. «Il est entré dans ma vie il y a trois ans. Avec lui, j’ai recommencé à courir, à faire du vélo et à reprendre goût à la vie, tout simplement», raconte Céline Lauper. Le petit malamute devient vite la mascotte de la pizzeria qu’elle tient alors avec son second mari à Villeneuve.

Plaintes des voisins

Seulement voilà, avec le temps, Buck le chiot de 3 kilos est devenu un colosse en pesant 45. Et au fur et à mesure qu’a grandi la passion de sa maîtresse pour les chiens polaires, il a été rejoint par d’autres compagnons de jeux, un peu moins imposants, mais plus remuants. Entre les résidents permanents et les chiens que Céline recueille pour les replacer ensuite, jusqu’à sept huskies et malamutes se partagent son jardin des hauts de Villeneuve.

Effrayés par les animaux ou exaspérés par les complaintes des femelles en chaleur, les voisins commencent à se plaindre.
«Je comprends tout à fait leur point de vue, je n’ai jamais contesté le fait que cet endroit n’était pas adapté pour ces chiens», admet Céline Lauper. Le propriétaire de la maison qu’elle habite dans les vignes finit par résilier le bail en octobre, elle doit quitter les lieux au plus tard le 27 février prochain.

Alors depuis des mois, Céline Lauper cherche en vain un lieu qui pourrait accueillir son clan. «L’idéal pour moi, ainsi que pour mes enfants qui font leur formation à Lausanne, ce serait une vieille ferme dans le Gros-de-Vaud, avec du terrain pour que je puisse y mettre des enclos.» Les projets ne manquent pas, comme par exemple travailler avec des personnes handicapées ou malades.

«Mes chiens m’ont énormément aidée dans ma maladie, ils sentent les choses. Alors je suis sûre qu’ils peuvent en aider d’autres.» Dans son désarroi actuel, une seule chose paraît sûre à Céline Lauper: «J’ai des contacts qui pourraient me dépanner pendant un moment. Mais me séparer définitivement de mes chiens, pour moi c’est impensable.»

Source : http://www.24heures.ch/vaud/ac(...)

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