Saint-Raphaël : Le marché des chiots craquants se porte bien

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Saint-Raphaël : Le marché des chiots craquants se porte bien


Photo : Le salon du chiot se déroule tous les deux ans et attire en moyenne 4 000 visiteurs. On trouve à acheter la plupart des races de chiens, (ici un chiot sharpeï), mais aussi les accessoires indispensables à l'épanouissement de son « toutou ». Pour lui, rien n'est trop beau.


Les familles sont prêtes à débourser sans sourciller plus de 1 000 euros pour acquérir un chiot. Le salon qui se termine aujourd'hui attire ces mordus des chiens
C'est un marché considérable. « Chaque année en France, un million de chiots sont vendus » confirme Jean-Marie Charmanac, l'organisateur de la cinquième édition du salon du chiot, qui se déroule tout le week-end au palais des congrès, sur le port Santa-Lucia. Des enjeux financiers énormes qui poussent certains à organiser des trafics illégaux de chiens.
Les responsables de la manifestation tablent sur les éleveurs professionnels pour garantir la sécurité sanitaire et les conditions d'élevage. « Avec l'ouverture des frontières, c'est vrai qu'on trouve de tout et n'importe quoi. Heureusement, en France, il existe des règles sanitaires strictes et une surveillance des élevages. On peut ainsi tracer l'origine de l'animal » assure Jean-Marie Charamnac.

Le Sharpeï toujours tendance

Dans les allées du salon, on trouve des éleveurs de toute la France qui présentent des chiens de différentes races : golden retriever, cané corso, chihuahua, cocker anglais...

Un stand qui attire pas mal de monde : celui des Sharpeïs. « Il est différent des autres » avec sa peau qui forme des bourrelets, explique Florence une des responsables du stand. Le Sharpeï est un chien à la mode, « depuis 15 ans » stipule la jeune femme. Pourquoi un tel engouement pour cette race ? « Son caractère : il est joueur, calme, ronronne comme un chat, il n'est pas destructeur ni aboyeurs...» Bref pour être tendance, l'animal de compagnie doit être facile à vivre.

C'est un coût

C'est ce qui intéresse en premier les acheteurs. Souvent des familles, comme celle de Carole, originaire de Paris venue en vacances à Fréjus, avec son époux et ses deux enfants. « On vit en appartement, et on a perdu notre chien l'an dernier. On vient de choisir un petit chien, un Jack Russel. Comme on bouge beaucoup, on doit pouvoir l'emmener partout. C'est sûr, j'adore d'autres races de chien plus grand, mais il faut de l'espace. Quand on adopte un animal, on veut son bonheur » justifie la dynamique mère de famille.

Mais avoir un chien, c'est aussi un coût. D'abord le prix d'achat, qui oscille entre 700 et 1 500 euros. Ce qui n'est pas rien d'autant qu'après, il faut le nourrir, aller chez le vétérinaire, payer une assurance... « C'est un plaisir qui mérite ces sacrifices » estime Carole, qui n'imagine pas la vie de sa famille sans un animal.

Dans les palais des congrès, transformée en pouponnière canine, Tommy, son fils de 10 ans, ne lâche pas son nouveau compagnon à quatre pattes.

Il a assuré à ses parents qu'il allait arrêter les jeux vidéos, pour jouer avec son chiot. « Alors on va pouvoir vendre tes consoles de jeux » lui lance, taquin, son père. « Euh, non peut-être pas » hésite le garçon. Et oui, un chien c'est aussi de l'attention et des obligations, les parents le savent bien. Tommy va devoir en faire l'apprentissage.

Savoir +

Salon du chiot, palais des congrès, port Santa-Lucia à Saint-Raphaël.

Ouvert de 9 h 30 à 19 heures, sans interruption. Tarif normal : 5,5 euros. Tarifs réduits : étudiant, handicapé, scolaire de 12 à 17 ans 4,50 euros ; moins de 12 ans 3,50 euros ; gratuit pour les moins de 4 ans.

Ga. P.

Source : http://www.varmatin.com/ra/fre(...)