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Admin-eleveurcanin

Suisse - Il planque son rottweiler pour lui éviter l’euthana

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Un homme de 29ans refuse de déclarer son chien, contrairement aux exigences légales. - Les services du vétérinaire cantonal souhaitent séquestrer l’animal, mais ignorent où il se trouve.
LAURENCE BÉZAGUET


«Je tiens à mon chien. Je n’ai jamais eu de problème avec lui, mais j’ai peur qu’on l’euthanasie. Alors je le cache!» Thierry Luciani (29ans) n’est pas prêt à «balancer son copain», Mac, un rottweiler de 5 ans menacé de séquestration par le vétérinaire cantonal (lire ci-dessous).

Le 24 février 2008, suite à de nombreuses agressions, 65% des électeurs ont décidé de bannir douze races de chien dangereux du territoire genevois. Sept mois plus tard, trois races supplémentaires ont été ajoutées à la liste, sur laquelle figurent notamment le pitbull et le rottweiler. Un cauchemar pour Thierry Luciani, qui a toujours vécu avec des molosses…

Problème avec un amstaff

Avant son rottweiler, ce trentenaire – qui se déclare étudiant en marketing – a eu deux ­amstaffs. Et déjà connu des problèmes avec l’un d’eux. «Il y a dix ans, les services du vétérinaire cantonal ont soumis, de force, mon animal à un contrôle. Je l’ai récupéré complètement transformé et absent. Un jour il a fini par s’évader, je ne l’ai jamais retrouvé… Pas question aujourd’hui de réitérer cette expérience avec Mac!»

Lundi dernier, deux policiers et deux employés des Affaires vétérinaires sont venus dans son quartier de Châtelaine pour séquestrer le rottweiler. En vain: Thierry Luciani avait pris les devants en cachant son protégé. «J’étais dans une cabine téléphonique quand les forces de l’ordre m’ont interpellé et passé les menottes. Ne trouvant pas le chien dans mon appartement, ils m’ont embarqué, furieux, au poste de Blandonnet.» L’interrogatoire n’a rien changé: «Je leur ai juste dit que Mac était en France. Il est déclaré dans ce pays où il a une adresse. Il n’a rien à voir avec la législation genevoise. Mac est en règle. Il a sa puce, ses vaccins, son assurance.»

Connu de la police

Patrick Pulh confirme l’intervention du 20 avril. Le porte-parole de la police genevoise ne tient pas à s’épancher sur ce propriétaire de molosse, mais il ne cache pas qu’il est connu des services de la police. Thierry Luciani ne fait pas l’économie, lui non plus, de son casier judiciaire: «Pourquoi un gars qui a fait de la prison pour des erreurs de jeunesse n’aurait pas le droit d’avoir un chien? C’est de l’acharnement.»

Réaction de ­Patrick Pulh: «Il ne peut être que perdant à ce jeu-là. Non seulement, il ne montre pas un grand sens des responsabilités, mais, il ne fait qu’augmenter la gravité de la sanction qui le menace. Ce genre d’histoire nous aide cependant à faire de la prévention.»

Une prévention qui commence à payer. Depuis le verdict populaire de février 2008, le nombre de chiens dangereux n’a cessé de décroître.

«Nous recensons à ce jour 555 molosses alors qu’on en dénombrait 638 à fin 2007», nous indique-t-on aux Affaires vétérinaires du canton.

Dire qu’en 2005, un millier de chiens dangereux trottaient sur notre territoire!



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Non-respect des lois

«C’est l’adresse du propriétaire qui fait foi. Ce monsieur vit à Genève et il doit se conformer à notre droit, de même que les personnes de passage sur le canton», réagit un collaborateur des Affaires vétérinaires. «Thierry connaît parfaitement la législation genevoise, mais il refuse de s’y soumettre.»

Le vétérinaire cantonal veut donc séquestrer son rottweiler parce qu’il n’a jamais été déclaré et qu’aucune demande n’a été faite avant son importation. A l’heure actuelle, le chien n’est toujours pas enregistré dans la banque de données nationale.

Ainsi, il ne respecte pas les législations cantonale et fédérale. «Monsieur Luciani avait un délai d’une année pour se ­conformer au nouveau règlement, suite à la votation du 24 février 2008, ajoute-t-on aux Affaires vétérinaires. Ce délai est passé. Le chien n’a pas été annoncé à nos services; il doit être définitivement séquestré.»

Pour rappel: les molosses sont bannis de Genève depuis le règlement du 25 février 2008. Les chiens dits dangereux, déjà présents sur le territoire, ne sont pas concernés par l’interdiction. A condition de se soumettre à ce règlement et à ses obligations.

Le texte stipule que les détenteurs de chiens appartenant à des races dites d’attaque doivent obtenir une carte d’autorisation de détention, faire castrer/stériliser leur animal dans le délai d’une année, ne promener leur protégé que muselé et tenu en laisse. Et ce, dès la sortie du domicile.
Source : http://www.tdg.ch/geneve/actu/(...)

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Invité
merci pour l'article je ne doute pas qu'il aime son chien mais c'est à cause de se genre de chose qu'en france aussi nous avons des soucis, et c'est toujours les bons propriétaires de molosses qui payent pour les autres.
Mais il est vrai qu'en suisse les lois sont encore plus dur qu'en france.

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moi je trouve qu'il exagère quand il dit ça:

«Il y a dix ans, les services du vétérinaire
cantonal ont soumis, de force, mon animal à un contrôle. Je l’ai
récupéré complètement transformé et absent. Un jour il a fini par
s’évader, je ne l’ai jamais retrouvé… Pas question aujourd’hui de
réitérer cette expérience avec Mac!»


ils ont de drôles de vétos en suisse sinon...

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Invité
oui c'est sûr de toute façon faut bien qu'il se trouve des excuses

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