Pituophis catenifer-gopher snake

[Jaelle1 0]

Tant qu'à faire une présentation à l'AHM, aussi bien que ça serve!

Pituophis catenifer - gopher snake
par Caroline Landry

Nom commun: Gopher snake
Nom latin: Pituophis catenifer

Il existe une dizaine de sous-espèces.



Description

Taille: 4 à 6 pieds adulte

Apparence: un serpent massif avec des écailles plus ou moins fortement carénées, une tête étroite avec une
écaille saillante sur le bout du nez. La couleur varie du brun paille au brun foncé, avec des larges taches ou selles le long du dos, et des plus petites sur le côté et près de la tête. Il a une seule écaille anale.






Sonoran Gopher snake Pituophis catenifer affinis

En moyenne 5-6 pieds adulte
Les bébés sont longs, environ 15 pouces à la naissance
Brun pâle ou beige avec de larges marquages bruns ou rougeâtres.
On le retrouve au sud-est de la Californie, en Arizona, au Nouveau-Mexique, à l’ouest du Texas et au Mexique.




San Diego Gopher snakePituophis catenifer annectens

En moyenne 4-5 pieds adulte
De couleur pâle, les taches sont très foncées, même noires. Le dessus de la tête est souvent orangé.
On le retrouve du sud de la Californie jusqu’à Baja. Particulièrement présent dans les environnements côtiers.




Baja Cape Gopher snakePituophis catenifer vertebralis

3 à 5 pieds adulte
Couleurs très variables, le fond peut être jaune, rouge brun ou orange. Les motifs et la couleur changent radicalement du cou à la queue.
On le retrouve uniquement à la pointe sud de la péninsule de Baja.




Pacific Gopher snakePituophis catenifer catenifer

4.5 à 5 pieds de long
Les bébés font jusqu’à 20 pouces de long à la naissance.
Couleur de fond paille, avec des selles chocolat foncé. Le dessus de la tête est brun foncé.
On le retrouve dans le nord de la Californie, à Santa Barbara et dans l’Oregon.




Great Basin Gopher snakePituophis catenifer deserticola

Peut mesurer jusqu’à 6 pieds, mais la plupart du temps il fait moins de 5 pied.
Sa couleur de fond est crème ou jaunâtre, avec de larges motifs bruns, noirâtres ou rougeâtres. Les taches forment une bande foncée sur le côté du cou.
Sud-est de la Californie, au travers le désert Mojave et les montagnes Sierra Nevada. On le retrouve aussi dans l’Idaho, l’Utah, le Wyoming, le Colorado, l’Arizona et le Nouveau Mexique.




Santa Cruz Island Gopher snakePituophis catenifer pumilis

Considéré comme une sous-espèce naine: environ 3 pieds adulte
La couleur de fond est olive, grisâtre ou verdâtre, avec de petites taches foncées le long du dos.
On le retrouve uniquement sur les îles de Santa Cruz et Santa Rosa.




Coronado Island Gopher snakePituophis catenifer coronalis

Semblable au San Diego gopher.
La coloration de ses selles est noire aux deux extrémités du dos, brune dans le centre.
Il est présent uniquement sur l’île mexicaine de Coronado.




San Martin Island Gopher snakePituophis catenifer fulginatus

La coloration de cette espèce ressemble à celle du San Diego Gopher, mais les selles seraient moins foncées et plus nombreuses.
On le retrouve uniquement sur l’île volcanique de San Martin, où la végétation est rare. Il se cache dans la roche volcanique. On ne le retrouve pas en captivité étant donné les lois mexicaines.




Credos Island Gopher snakePituophis catenifer insulanus

On le retrouve uniquement sur l’Isla de Credos, près de la péninsule mexicaine Baja California.
Seules les écailles du milieu sont carénées, celles des côtés sont lisses. On le différencie également par deux lignes parallèles foncées sous la queue.




Comportement

Diurnes sauf les journées très chaudes
Bon grimpeur, nageur et creuseur.
Menacé, il gonfle son corps, applati sa tête et produit un sifflement fort, en bougeant la queue rapidement.





Great Basin gopher défensif



Gopher snake versus Rattlesnake




www.californiaherps.com


Distribution géographique

Les Gophers snake sont présents du sud de la Colombie-Britannique jusqu’à l’Indiana, et dans
tout l’ouest américain jusqu’au sud de Baja en Californie.


Copyright 2007 NatureServe


Habitat

Il vit dans une variété d’habitats:prairies, régions boisées, forêts mixtes ou de conifères, champs
agricoles, marais, régions montagneuses.


Alimentation

Il se nourrit de petits mammifères, principalement de pocket gopher, d’oiseaux et de leurs oeufs, et
occasionnelement de lézards et d’insectes.








Reproduction

La période de reproduction s’étend du mois d’avril jusqu’au début juin. Les oeufs sont pondus aussi tôt qu’en juin pour certaines régions, ou aussi tard qu’en fin du moins d’août dans d’autres régions. Les pontes varient
entre 2 et 24 oeufs. Les femelles pondent habituellement une fois par année. Les oeufs mettent entre 50 et
100 jours à éclorent, avec une moyenne de 70-75 jours. Dans la plupart des régions les oeufs éclosent en août et en septembre. Les mâles sont sexuellement matures entre 1 et 2 ans, les femelles entre 3 et 5 ans.


Copyright 2007 NatureServe


En captivité

Terrarium minimum 20 gallons
Substrat de tremble assez profond et cachette
Température moyenne de 27° C
Peu d’humidité
Rongeurs dégongelés de taille appropriée.




Phases dans la nature







Phases











Photos de Jason Nelson, eNVy Reptiles

[Marc Dubois 0]

Très intéressant comme présentation Caro 8)

Je me demandais ceci:

Sur ta map, la répartition située au centre représente celle du ''Bull snake'' alors je me demandais si tu avais de la documentation récente sur la classification du genre Pituophis car selon certains, le ''Bull snake'' est une sous-espèce du ''Gopher'' : Pituophis catenifer sayi... et selon d'autres sources, le ''Bull snake'' est une sous-espèce du ''Pine snake'' : Pituophis melanoleucus sayi... et il est aussi classé comme une espèce a part entière : Pituophis sayi.

Est-ce que tu sais si il y a ue des études récentes pour pouvoir dire que le ''Bull snake'' appartient a tel ou tel espèce ou c'est une espèce a part entière ??

Merci!

[Jaelle1 0]

Il me semble avoir vu de l'information là-dessus, il faudrait que je retrouve ça...

Mais bizarement, les pines et les bulls ne m'intéresse pas du tout, alors ce n'est pas quelque chose dont je me rappelle.

[Jaelle1 0]

Citation :

Taxonomic Comments: Pituophis catenifer formerly was included in P. melanoleucus. In recent years many authors have regarded the gopher snakes and bullsnake as a species (P. catenifer ) distinct from the pine snake (P. melanoleucus) and Louisiana pine snake (P. ruthveni). This classification, though not unequivocally supported by available data, has been adopted in this database. Following is some of the nomenclatural history.

Sweet (1984) recognized four groups within P. melanoleucus (former sense) based on differences in cranial morphology and evidence of distributional contacts with little or no intergradation: melanoleucus (4 eastern races); sayi and affinis; catenifer (6 western races); and vertebralis (plus bimaris and insularis). However these were retained as subspecies of melanoleucus by Sweet and Parker (1990).

Knight (1986) indicated that the bullsnake (subspecies sayi) clearly is alligned with the eastern subspecies (pine snakes), not with the western gopher snakes. Based on a phenetic study, Reichling (1995) also concluded that sayi is more closely allied with the eastern pine snakes than with the western subspecies. However, Knight's conclusions were based largely on snout morphology (premaxillary-nasal articulation), which Rodriguez-Robles and De Jesus-Escober (2000) found to be so variable that it cannot be reliably used to differentiate between snakes of this species complex.

Reichling's (1995) analysis led him to conclude that ruthveni is phenetically distinct and is a valid evolutionary species, though he referred to it consistently as P. m. ruthveni, probably in acknowledgment that the status of the nominal Pituophis subspecies still need further study.

Rodriguez-Robles and De Jesus-Escobar (2000) examined rangewide mtDNA variation in Pituophis and found two divergent, allopatric segments: (1) the lodingi-melanoleucus-mugitus eastern pinesnake clade and (2) the affinis-annectens-bimaris-catenifer-deserticola-sayi-ruthveni-vertebralis clade. These two clades were recognized as distinct species (P. melanoleucus and P. catenifer ). The taxon ruthveni was also recognized as a distinct species because it is a diagnosable allopatric entity. However, it has strong genetic affinities to sayi--some ruthveni are more closely related to sayi than to other ruthveni. This renders P. catenifer polyphyletic and is arguably a good basis for rejecting P. ruthveni as a distinct species. Clearly, further research is needed to clarify relationships.

Grismer (2001) presented information suggesting that P. vertebralis (including bimaris) and P. insulanus of Baja California should be regarded as specifically distinct from P. catenifer.

Rodriguez-Robles and De Jesus-Escobar (2000) stated that some of the subspecies of P. catenifer in western North America may not deserve taxonomic recognition, due to minor differences and extensive intergradation.

http://www.natureserve.org/explorer/servlet/NatureServe?searchName=pituophis+catenifer

Ça aussi:
http://webspinners.com/coloherp/cb-news/Vol-29/cbn-0206/index.php

[Marc Dubois 0]

Merci beaucoup pour les liens Caro

Vive les test génétiques... cela aide beaucoup pour la taxonomie.

[Jaelle1 0]

Ce ne sont pas des références très récentes par contre...

[Reptilius1111 0]

Je sais que le sujet date, mais je voulais savoir s'il y avait des éleveurs de ce serpent au Québec.

[Guillaume G 0]

C'est une très très belle fiche Caroline.

Merci beaucoup c'est le fun de se faire éducquer !!

[diadophis1 0]

Très intéressant comme fiche, elle devrait être mise en post it !!!



Juste une petite note taxonomique;

-Jusqu'à présent le bull snake est effectivement Pituophis catenifer sayi et il manque la sous-espèce P. c. bimaris, qui vient de la Péninsule de le Basse-Californie.

Pituophis vertebralis est une espèce à part entière et n'est plus une ssp de catenifer et l'induction en erreur avec P. c. bimaris (la ssp manquante) est fort possible puisque les 2 viennent de la même place et par conséquent, posséder des noms communs similaires, voir identique, selon les auteurs et de ce fait, porter à confusion.