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Admin-eleveurcanin

CATASTROPHES - On peut compter sur leur flair

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CATASTROPHES - On peut compter sur leur flair


Ils agissent en binômes. Un maître-un chien. Ces équipes cynotechniques étaient en exercice hier à Ploeren. Objectif de la manoeuvre: retrouver des personnes ensevelies.

Il s'appelle Dharma. C'est un berger belge tervueren âgé d'un an à peine. Ce chien de recherche n'est pas encore prêt à aller sur le terrain. Les chiens ne deviennent opérationnels qu'au bout de deux ans de formation. Il participait néanmoins, hier, à l'entraînement qui réunissait une vingtaine d'équipes cynotechniques du Grand-Ouest, à Ploeren.

Le chien meilleur que l'électronique

Le site: la STPM, une société de traitement des déchets inertes. L'exercice: retrouver deux personnes ensevelies sous des gravats. «On simule la recherche de personnes portées disparues après l'effondrement d'un immeuble. C'est un exercice que l'on répète tous les ans de manière à contrôler l'aptitude des chiens à la recherche», souligne Éric Poupard, responsable des équipes cynotechniques du Morbihan. Il existe des moyens de détection électroniques pour retrouver des personnes ensevelies, mais ils sont plus restrictifs: «Pour qu'ils soient efficaces, il faut un silence absolu. Pas de vibrations, pas de bruit de voiture. Et ces appareils ne permettent pas de retrouver une personne inconsciente. A fortiori encore moins si elle est décédée». Un chien le peut. En plus de cela, les opérations de déblaiement peuvent commencer pendant qu'il mène sa recherche. Les meilleurs chiens ne sont pas forcément ceux qui disposent du meilleur odorat. À un labrador ou à un saint-Hubert, les maîtres-chiens vont préférer un berger allemand ou un berger belge malinois. «Car ce sont des chiens très dynamiques et qui font toujours preuve d'une grande motivation. Même quand les conditions sont mauvaises, comme aujourd'hui, ils sont toujours prêts à travailler».

Personnes disparues

Il leur prendra 10 à 20 minutes, sous la pluie, pour retrouver les deux pompiers enfouis sous les décombres. Des équipes cynotechniques comme celles qui étaient réunies hier, il y en a deux dans le Morbihan. Bientôt elles seront quatre, toutes regroupées à Vannes, mais à même d'intervenir dans tout le Morbihan, voire au-delà. Pour rechercher des personnes ensevelies peut-être. Mais bien plus sûrement pour des personnes égarées ou disparues. Leur nombre augmente, parallèlement à l'accroissement du nombre de personnes atteintes de maladies neurologiques, comme Alzheimer.
Source: Le Télégramme

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