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Admin-eleveurcanin

Chiens Bordeaux : DÉJECTIONS CANINES.

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Chiens Bordeaux : DÉJECTIONS CANINES.


La municipalité lance une nouvelle campagne pour sensibiliser les propriétaires de chiens à la propreté et aux amendes qui peuvent aller jusqu'à 450 euros

Les maîtres sont prévenus


Le brigadier-chef Arnaud félicite cette riveraine munie d'un sac plastique. (Photo Stéphane Lartigue)





Les affiches font tilt. Devant le marché des Capucins ou face à la place de la Bourse, un chien, plutôt sympathique, y fait ses besoins. Les maîtres sont prévenus : « C'est pas lui qui paiera la note ». Trois lignes explicatives, sous le croquis, s'adressent directement à l'esprit civique du citoyen. Et à son portefeuille : « Les propriétaires de chien doivent procéder à l'enlèvement immédiat des déjections de leur animal sur l'ensemble des espaces publics. Toute infraction est punie par une amende de 68 à 450 euros en cas de récidive ». Voilà pour la théorie. Sur le terrain, la police municipale relaie le message de cette nouvelle campagne. Par des opérations surprises au cours desquelles les représentants de l'ordre manient la carotte et le bâton. Toujours avec courtoisie. Mais fermeté.

Un caniche allongé sur la rue

Les brigadiers chefs principaux, Arnaud et Dominique prennent place dans la voiture. Sur la banquette arrière, Éric, adjoint technique du service d'hygiène, les accompagne pour cette expédition, moitié programmée, moitié improvisée. Dominique s'est muni du carnet bleu dans lequel ils vont consigner les infractions : nom, lieu, adresse, description des faits. « Il nous est arrivé que la personne refuse de décliner son identité. Dans ces cas-là, on appelle la police nationale. Et donc, on perd du temps ». La tournée s'intéresse généralement aux places, très prisées pour balader les toutous, et les rues conflictuelles dénoncées par des riverains à la plate-forme de proximité. En route donc pour le secteur de la gare. Place Dormoy, la voiture tombe sur un caniche allongé au milieu de la voie. Le brigadier Arnaud reconnaît l'animal : « C'est celui du patron du bar. Il le laisse en liberté, ce qui est interdit ».

La porte est ouverte mais la grille fermée. Le maître des lieux est absent. On repassera plus tard.

Un sac en guise de cadeau

Rue Francin, un chien en laisse, l'autre pas. « On est attentifs à ce quartier parce que les habitants ont créé un site "basset hound" qui ne nous ménage pas. » Le propriétaire est à la fenêtre. Arnaud fait la leçon : « Vous risquez jusqu'à 450 euros d'amende, plus 35 pour divagation ». Plus loin, au pied de l'église du Sacré-Coeur, où le passage des chiens semble très récent, les policiers stoppent au niveau d'une dame, équipée d'un sac plastique : « Nous vous félicitons. Tenez, un petit cadeau », annonce Arnaud en offrant un petit sac « à toutounettes », renfermant dix poches et que l'on peut fixer à sa ceinture. « Les gens disent que quand les présentoirs mis en place sont vides, ils laissent faire leur chien », commente la dame. Le brigadier Arnaud remet les pendules à l'heure : « Nous ne sommes pas tenus de les fournir. Chacun doit avoir un sac ou un bout de journal sur soi ». À bon entendeur, salut. La dame relaiera l'information auprès des voisins. « Si les infractions sont en baisse, c'est grâce au bouche à oreille », note Dominique.

Plus cher que le caviar

Ils font aussi la chasse à ceux qui nourrissent les pigeons. Sur la place, un vieux monsieur jette des mies. Le brigadier Arnaud explique que c'est interdit et que ça peut coûter cher. « Je ne savais pas » murmure le contrevenant. « Bonne journée, Monsieur ! ». Parfois, la traque s'éternise : « Il nous est arrivé de courser un chien pendant trois heures, de Gambetta à la place des Martyrs de la Résistance, jusqu'à Saint-Pierre. Il a fini par nous mener à son domicile. Et on a sévi ».

Récemment, ils ont reçu une lettre d'une Bordelaise qui avait été condamnée à payer 200 euros par le juge. Elle ne décolérait pas : « Le prix de la merde est plus élevé que celui du caviar. Tout ça pour un caniche ! ». Rue de la Fusterie, un chien talonne son propriétaire, en toute liberté. Il n'a ni laisse ni poche plastique. « Je vais à dix mètres d'ici ». Il presse le pas. Pas tranquille. C'était un avertissement.

La prochaine fois, la sanction tombera. Et ce n'est pas le chien qui paiera.



197 PV depuis 2005
La nouvelle campagne est le fruit d'une initiative citoyenne d'Eric Bahuet, de l'agence de communication « Forget me not ».

Il a gracieusement cédé ses droits sur ces visuels, la mairie, mettant en contrepartie, ses réseaux d'affichage à disposition.

Suite à des plaintes d'administrés, la ville a commencé à faire la chasse aux déjections canines en 2005. « 197 PV ont été dressés », explique le brigadier-chef principal Dominique. Les associations, les riverains, les comités de quartier font circuler l'information. « Le résultat se fait sentir avec la baisse d'infractions constatées ».

Les policiers municipaux relèvent l'infraction dans un carnet, et établissent un PV qui est transmis à un officier du ministère public, c'est-à-dire un commissaire.

La procédure est ensuite traitée par un juge qui statue sur le montant de l'amende en fonction du comportement de la personne, de la récidive, des dégâts causés etc.

Le montant varie de 68 à 450 euros.

Auteur : DOMINIQUE MANENC
d.manenc@sudouest.com
Source : http://www.sudouest.com/girond(...)

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très bien !!! si moi je ramasse les déjectios de mes 60 chiens, si je ramasse lorsque je sors mes chiens au marché, en ville, etc..alors pourquoi les propriétaires d'un ou 2 chiens n'en ferait pas autant ????
Personne ne devrait être payé à ramasser les merdes de mes chiens !

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