moi-meme11 0 Posté(e) le 28 septembre 2008 j'ai plusieurs couleuvres a ventre rouge et rayé sur mon terrain. j'aimerais les marquer pour voir si je pogne toujours les meme, si elle utilise toujours les meme cachettes,...... comment on marque une couleuvre :?: Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Marc Dubois 0 Posté(e) le 28 septembre 2008 Il existe différentes techniques de marquage mais je ne suis pas au courant de la ''légalité'' de ces procédés. Pour ce qui est de la couleuvre brune (espèce protégée au Québec), Mathieu Ouellette a eu une permission spéciale pour pouvoir marquer les couleuvres a l'aide d'un burin en laissant des cicatrices sur les écailles sous-caudales (si je me souvien bien...) Ce que je pourrais te conseiller Luc, c'est de contacter Sébastien Rouleau de l'Écomuseum et il sera probablement en mesure de t'aider. Je sais que dans certains programmes d'étude des populations d'espèces rares, il y a différentes techniques de marquages: -- tache de teinture sur la ''sonnette'' des crotales. -- cicatrice laissée sur une écaille sous-caudale par une légère brûlure. -- petite entaille (a l'aide d'un coupe-ongle) faite sur une écaille ventrale ou sous-caudale. Il y a aussi la technique de reconnaître des différence particulières sur chaque individus: -- coloration différente -- taches ou pattern particulier -- cicatrices ou défauts dans l'écaillure -- décompte des écailles ventrales qui peut varier d'un individus à l'autre Mais je te conseil fortement de t'informer avant de la légalité de faire du marquage sur les couleuvre (c'est mon opinion personelle ) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Mat05 0 Posté(e) le 30 septembre 2008 Salut,Au Québec, tu dois obtenir ces deux documents du Ministère des Ressources naturelles et de la Faune:- certificat de bon soin aux animaux;- permis SEG (scientifique, éducation et gestion), conditionnel à l'obtention de ton certificatTu trouveras plus d'infos ici:http://www.mrnf.gouv.qc.ca/guichet/permis/permis-information-faune.jsp?ID=5454Quant aux techniques, comme Marc a spécifié, pour un projet sur les couleuvres brunes j'avais effectivement utilisé le burinage. Or, aux dernières nouvelles, j'avais entendu dire qu'au Canada cette technique n'était plus permise et que le Québec allait emboîter le pas mais je ne sais pas si ça c'est fait. Il semble qu'au niveau canadien pour les petites couleuvres on privilégie l'utilisation de micro-ciseaux. Toutefois, cette technique est loin d'être sans risque et ceux qui l'utilisent sont obligés d'utiliser un binoculaire ce qui implique d'emporter les couleuvres au labo puis de les retourner le lendemain, ce qui est une source de stress quant à moi largement supérieur aux quelques secondes requises avec un burineur (sans parler des risques de "percer" la couleuvre). Je ne travaille plus vraiment dans le domaine à part quelques petits contrats ici et là alors je ne sais pas si ça l'a changé donc je t'invite à t'informer avant de suggérer une méthode sur ton permis. J'oubliais, pour tes demandes, tu devras aussi fournir un CV et développer sur tes buts, tes hypothèses, etc.Quant aux techniques de marquage, il y a le livre suivantqui est sorti il y a quelques temps. Ferner, J.W. 2007. A review of marking and individual recognition techniques for amphibians and reptiles. SSAR. Herp. circular no. 37. 72p.Comme Marc te disait, je te conseille de contacter Sébastien car je sais qu'il a acquis ce livre pour l'Ecomuseum et pourra surment te suggérer d'autres techniques.Bonne chance dans tes démarches,Mathieu ÉDITION: Voici la techique de numérotation que nous avions utiliseé: Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Simon06 0 Posté(e) le 30 septembre 2008 Pour rajouter à ce que Matheiu a écrit, je sais que de plus en plus, les manipulations sur des animaux sauvages vont être attribué à des vétérinaires. J'avais justement entendus parler du marquage des couleuvres qui pourrait dorénavant faire partie de ces manipulations qui prendrait l'expertise d'un vétérinaire. Je ne peux pas confirmer de la véracité de ma source, alors il serait bon de s'informer. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
moi-meme11 0 Posté(e) le 30 septembre 2008 merci les gars Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Manu-superiorgeckos 0 Posté(e) le 30 septembre 2008 Par un Vet?, c'est quoi la démarche? tu trouve la couleuvre ou les couleuvres puis tu les amène chez un vet puis il les marquent GRATUITEMENT?? I dont think so!!!!!! Ca va surement impliquer des frais, mais qui va payer ces frais? le gouvernement? l'herpétologue qui les amène? EnTK si ca deviens plus difficile, ca va être pas mal moins motivant pour ceux qui veulent répertorier comme du monde... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Mat05 0 Posté(e) le 30 septembre 2008 Ce qu'il faut comprendre c'est que grâce à du lobbying et au fil du temps les gens qui défendent les droits des animaux ont franchi la porte du monde de la biologie de labo puis celle de la biologie de la faune. Ils sont maintenant bien installés. Tout organisme (université, firme en environnement, etc) qui fait de la recherche ou qui marque la faune pour des fins d'inventaire doit donc maintenant soit avoir son propre comité de bon soins aux animaux ou soumettre son projet au comité provincial. Sans quoi, ils n'obtiennent pas de permis. Même les gens des ministères qui n'étaient pas tenus de demander de permis puisque c'est leur organisme qui les émet ont eu des problèmes car lorsqu'est venu le temps de publier dans des publications scientifiques, ils devaient avoir un numéro de certificat de bon soins aux animaux. Les éditeurs de publications scientifiques sont devenus frileux car ils sont surveillés et pourraient avoir à tort de la mauvaise presse fait par des militants. Et c'est la même chose pour les bailleurs de fonds. Ils sont devenus de plus en plus rébarbatifs à financer des projets avec des techniques dites invasives (ex: couper des orteils de salamandres pour des échantillons génétiques, sacrifier quelques spécimens, etc.) car ils ont peur aussi de la mauvaise presse que des militants pourraient leur faire, à tort bien entendu.Le processus devient de plus en plus lourd, compliqué et dispendieux. À mon avis, ce qui est le pire c'est que cette mentalité de "ne pas toucher" commence à être bien ancrée dans la population et même chez une nouvelle génération d'étudiants en biologie qui ne sont pas capables de faire objectivement la distinction entre le bien-être des animaux et la conservation de la faune. J'ai été à l'occasion confrontés à des gens qui avaient pourtant reçu une formation en biologie et qui étaient contre le fait de mettre un émetteur sur une tortue ou de couper un bout de queue de salamandre, et ce pour des objectifs de recherche appliquée en conservation, ce que j'ai toujours personnellement trouvé hallicinant. Le résultat de ceci est qu'il devient de plus en plus compliqué de faire de la recherche, tant pour la paparesse que pour l'aspect logisitique et financier, et c'est très dommage pour la conservation de la faune. Il y a aussi tout l'aspect "archive biologique". Il n'y a plus pratiquement personne qui collecte des spécimens de vertébrés pour les conserver dans des collections. Ce sont pourtant des outils très pertinants en recherche et même en conservation pour notamment faire des comparaisant au fil du temps ou de la taxonomie pour mieux définir la biodiversité. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Uroborus 0 Posté(e) le 30 septembre 2008 Mat ton point de vue est intéressant, mais soulève quand même quelques points pouvant être analysés d'un angle différent. L'émergence de l'éthique appliquée dans notre société n'est pas étrangère aux abus que la prérogative de l'augmentation du bien commun par l'avancement du savoir scientifique a causée. Plusieurs comités sont nés au Canada et à l'international, le Code de Nuremberg signé dans la foulée des atrocités du génocide juif de la guerre 1939-1945. La recherche impliquant des animaux à emboîté le pas peu après par la création du Conseil canadien de la protection des animaux en 1968. Je ne suis pas un spécialiste en éthique de la recherche animale, mais les principes éthiques fondamentaux restent sensiblement les mêmes, à quelques nuances près. Ton intervention fait référence aux normes applicables en recherche animale, mais tu semble oublier que ces normes existent justement dans le but de protéger les sujets de la recherche, à savoir les animaux. Que les scientifiques, bailleurs de fonds (ou commanditaires), éditeurs soient frileux, comme tu le dit, est un signe de l'avancement des conditions des animaux de recherche, peut-être pour une raison peu souhaitable (peur des représailles au lieu de prise de conscience d'un réel problème), mais avancement tout de même. Maintenant, mon but n'est pas de justifier les positions prises par les différents comités chargés de d'émettre des attestations de conformité éthique. Des critères qualifiés d'objectifs restent à base de leur appréciation éthique : -validité scientifique de l'étude -nécesssité de l'étude (avancement des connaissances, amélioration d'un traitement, dénombrement d'une espèce menacée etc...) -Équilibre ou déséquilibre positif des avantages versus les inconvénients (plus difficile à évaluer, mais des protocoles particuliers existent pour faciliter ces décisions) -Absence de conflit d'intérêt -Etc... Je suis d'accord avec toi que toutes ces attestations ajoutent à la lourdeur du processus d'obtention de permis, de financement et de possibilité de publication. Pour avoir travaillé au sein d'un CER, je peux t'affirmer que certains scientifiques trouvent la démarche trop lourde. Quant au fait que cette lourdeur soit dommageable aux efforts de conservation, j'en doute. Le but premier de ces balises est justement d'encadrer la recherche et l'expérimentation dans un effort de protection des sujets. Ça aura comme conséquence évidente que ti-guy-chouin-chouin ( je le connais il n'est pas fiable ) ne pourra s'improviser "scientifique" et tenter des expérimentations à la validité scientifique douteuse et donc en l'absence d'avancement scientifique, avec des inconvénients nettement plus élevés que les avantages, et ce au détriment de la conservation de la faune. Je pense que Vlad en tant que vet a effectué quelques recherches impliquant des animaux dans un cadre universitaire. Peut-être a-t-il un avis différent? So Vlad any more thoughts on this? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites