Suisse - chèvres attaquées à Hérémence: encore le loup?

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Suisse - chèvres attaquées à Hérémence: encore le loup?
Un troupeau de chèvres a été attaqué à deux reprises la semaine passée au-dessus d'Hérémence, probablement par un loup.
Huit chèvres ont disparu, mais quatre seulement ont été retrouvées, indique leur propriétaire, Georges Fellay. Des échantillons ont été envoyés à Lausanne pour déterminer si le prédateur est bien le loup, indique le Service de la Chasse. Ces attaques ont eu lieu à Mandelon, à 2000 mètres d'altitude. «Ma femme et moi avons vu dans l'écurie une des chèvres, égorgée et éventrée», raconte un randonneur fribourgeois par le biais du service internet «alerte-info» du Nouvelliste. Il ajoute: «Nous étions choqués à la vue de cette chèvre et touché par le sentiment de révolte de la propriétaire de la bête.»

«J’ai vu le loup!»
Toujours à Mandelon, un autre Fribourgeois, au bénéfice d'un permis de chasse valaisan, est tombé nez à nez avec, selon ses dires, un loup. Il a aussi raconté son histoire par le biais de notre alerte-info. «C'était samedi 15 août à 11 heures du matin, à la lisière supérieure de la forêt », témoigne Jean-Luc Broillet qui s'entraînait avec ses chiens de chasse. Des bêtes équipées de clochettes, comme les chèvres. «Le loup s'est approché avec le vent de face, mes bêtes ne l'ont pas senti arriver. Il a certainement cru entendre les clochettes des chèvres. Lorsqu'il m'a vu, il n'a pas fui.»

«Menaçant»
«Pendant plusieurs minutes, il faisait des allers-retours, hésitant visiblement à attaquer. Il était grand, environ 70 centimètres. Impossible de confondre avec un renard ou un chien. C'était impressionnant et pas du tout rassurant. Il s'est montré menaçant et j'ai bien cru ma dernière heure arrivée. J'avais mon piolet, mais je ne me faisais guère d'illusion en cas de confrontation. Le Valais est-il devenu dangereux pour les touristes ?» Autre question entendue hier au-dessus d'Hérémence : pourquoi le loup n'a-t-il pas toujours été abattu alors qu'il semble si proche des humains ? «Si nous pouvions le tirer, ce serait fait depuis longtemps», explique un indigène voulant garder l'anonymat pour ne pas s'attirer, dit-il, les foudres du Service de la chasse.

Source : http://www.lenouvelliste.ch/fr(...)