La présence d'un chien mort sur la route d'Oléron,...

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Qui va s'occuper de Paf le chien ?
La présence d'un chien mort sur la route d'Oléron, depuis un mois, interroge sur l'évacuation des cadavres d'animaux


Vu à travers les vitres d'une voiture, le cadavre passe facilement pour celui d'un mouton. (Photo R.T.)

Ce n'est sûrement pas pour aller faire trempette du côté de l'île d'Oléron qu'un chien aux airs de berger belge malinois a emprunté la route départementale 728 il y a quatre semaines.

L'animal, qui a dû fuir le domicile de son maître, n'a en tout cas pas pu dépasser le haras du Grand Gatérat. Percuté par un véhicule, il a fini sa vie sur l'accotement, à la lisière d'un champ de chaume situé sur la commune de Saintes, bien qu'éloigné des premières habitations.

Depuis, son cadavre y est toujours, à la merci des insectes charognards. Un habitant précautionneux de La Clisse a planté un piquet surmonté d'un sachet vert pour signaler la présence de la dépouille. Mais son évacuation se fait attendre. « La police ne fait plus la récupération de cadavres d'animaux, assure l'agent responsable de la voirie du commissariat de Saintes. La municipalité doit s'en charger s'il se trouve sur sa commune. Sinon, la Direction de l'Équipement en est responsable s'il se trouve sur une route départementale. »

À qui, le toutou ?

Encore faut-il déterminer si le cadavre se trouvait bien sur la partie du bas-côté appartenant au Conseil général. « Le propriétaire du chien aurait déjà dû signaler sa disparition pour le récupérer », explique-t-on à la Direction départementale de l'Équipement. Mais c'est rarement le cas, l'assurance du propriétaire étant généralement prompte à se retourner contre lui en tant que responsable de l'animal.

À la DDE, on invoque le code rural, en affirmant que les chiens errants sont de la responsabilité du maire de la commune sur laquelle ils divaguent. « Si cela s'était produit dans l'agglomération même de Saintes, ce sont les services techniques municipaux qui se seraient, en effet, chargés de récupérer l'animal mort, précise Alexandre Garcia, responsable de la communication à la mairie, et de le conduire à la SPA pour l'identifier grâce à son tatouage. » Ou grâce à sa puce électronique.

Certes situé sur le territoire communal saintais, le lieu de l'accident est en effet à plusieurs kilomètres du panneau d'entrée de l'agglomération. Une zone où les agents du centre technique municipal ne se déplacent qu'exceptionnellement. Alors que l'animal se trouve toujours suffisamment proche de la chaussée pour être du ressort du Conseil général, la mairie de Saintes semble laisser à la DDE le soin de l'évacuer.

Le futur proche du canidé devrait alors se résumer à deux solutions : l'équarrissage, s'il pèse plus de quarante kilogrammes, l'incinération dans le cas contraire. Loin de l'acte d'amour que constitue une inhumation dans le jardin de ses maîtres. Autant de bonnes raisons pour nos amis à quatre pattes de ne pas se retrouver à la rubrique des chiens écrasés.

Auteur : Romain Thirion
Source : http://www.sudouest.com/charen(...)

[beauce07 0]

s'il est pucé..ils n'ont qu'a attendre encore un peu et ramasser la puce qui sera par terre, avec la canicule ils n'auront pas longtemps à attendre...et retrouver le proprio.
et puis ça leur laissera le temps de se demander c'est à qui la responsabilité de l'enlèvement du corps...
pfffffff