une « maternelle » pour les chiots

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Au club cynophile de Caudry, une « maternelle » pour les chiots


C'est mignon, un chiot. C'est petit, ça jappe, ça saute partout, on a envie de le prendre dans ses bras. De lui passer tous ses caprices : « Mauvaise idée » disent en substance Yves Marin, président du club cynophile de Caudry, et Joseph Ortega, éthologue et créateur de l'École du chiot. Parce qu'au bout du bout d'une mauvaise éducation, ce pourrait bien être la morsure, et l'euthanasie qui menacent...

PAR HÉLÈNE HARBONNIER
caudry@lavoixdunord.fr
PHOTO « LA VOIX »
Hier après-midi, Joseph Ortega a fait passer ses «élèves» caudrésiens de la théorie à la pratique.

Les professeurs des écoles connaissent bien le livre intitulé Tout se joue avant 6 ans. Un équivalent pourrait en être édité pour les chiens, mais cette fois sous le titre « Tout se joue avant 3 mois ». C'est tout au moins le discours tenu par Joseph Ortega, éthologue - « spécialiste du comportement » animal, explique-t-il - et invité ce week-end à Caudry par le président du club cynophile de la commune, Yves Marin. Le but : permettre à la douzaine de formateurs de l'« école du chiot » caudrésienne de bénéficier des conseils de celui-là même qui en fut à l'origine, en 1985.
« Sociabilisation »
Partisan (et inventeur) de la « méthode naturelle » qui prend le parti de ne pas infliger de sanctions, M. Ortega en est persuadé : le passage par l'une des quelque cinq cents écoles du chiot que compte la France est « impératif ». « À partir de 3 mois, la sociabilisation primaire est terminée pour un jeune chien. » D'où la nécessité selon lui de travailler très tôt cette sociabilisation, à la fois canine et humaine ce que propose entre autres la structure qu'il promeut.
Et Yves Marin, président du club caudrésien depuis 2004 et qui a lancé sa propre école en 2006, renchérit : « Nous, on démarre dès deux mois. Avant, les chiens ne pouvaient arriver qu'à 1an, et avec de gros problèmes. Je me suis dit : il faut faire quelque chose en amont ».
À Caudry, l'école du chiot a trouvé son public : « On a commencé avec trois chiots. Aujourd'hui, on en a entre vingt et vingt-cinq en permanence ». C'est que les maîtres, échaudés par des faits divers mettant en cause des chiens, veulent prévenir plutôt que guérir. « Ils ne veulent pas que leur chien devienne comme ça », dangereux, analyse Yves Marin. Un choix citoyen ? En tout cas, selon les deux hommes, l'éducation du chien passe aussi par le maître : « À 80 %, c'est le milieu dans lequel le chien vit qui est la cause d'un comportement gênant à venir, assène Yves Marin. (...)Un chiot n'est pas un bébé. Avoir un chien, c'est savoir avoir une certaine rigueur ».
Hier, les formateurs du club caudrésien, sensibilisés samedi sur la question des chiens au comportement déviant, ont écouté les préceptes de Joseph Ortega concernant les chiots. Conforté peut-être en son enseignement par le fait que son « école » fait ses preuves : « C'est l'équivalent de la maternelle, affirme-t-il cela permet de découvrir le monde », le chiot étant confronté à ses semblables et mis en présence d'éléments du monde extérieur. « La maternelle, ce n'est pas obligatoire, reconnaît Yves Marin dans un sourire. Mais quand un enfant arrive en CP sans avoir expérimenté la sociabilité, il se demande ce qui lui arrive... » Un nombre grandissant de maîtres s'est en tout cas converti à ses vues, créant chez M. Marin l'idée de « dédoubler » le cours du dimanche matin. •
L'école du chiot se tient le dimanche matin de 10 h 30 à 11 h 30 au club cynophile de Caudry. Adhésion : 70 E à l'année. Contact : Yves Marin au Tél : 03 27 76 07 66 http://www.club-cyno-caudry.fr(...)

Source : http://www.lavoixdunord.fr/Loc(...)

[Mona01 0]

quand ces écoles du chiot existent dans la région des nouveaux maitres, je les recommande, autant pour le chiot que pour le maitre, 'est super

des clients m'ont dit avoir été contents de ces cours