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Admin-eleveurcanin

USA - Des matous derrière les barreaux

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USA - Des matous derrière les barreaux
C'est un refuge pour chats un peu particulier, où Robin Schlusser, 46 ans, va passer encore quatre années à s'occuper de matous abandonnés... Condamné à 15 ans de réclusion pour meurtre, il est l'un des six détenus enrôlés dans ce nouveau programme carcéral en Indiana, qui associe animaux errants et prisonniers, pour le plus grand bonheur de tous.

Schlusser et ses cinq compagnons de détention, choisis pour leur bonne conduite, travaillent huit heures par jour, prenant soin des 59 chats entrés en juin dans la prison de Pendleton, dans le cadre de ce programme expérimental.

Selon Maleah Stringer, directrice de la SPA locale et organisatrice du programme chat-prisonniers, les 59 félins sont pris en charge, soignés, nourris et resocialisés par les détenus, afin de les rendre adoptables.

A l'autre bout du centre de détention, 16 chiens vivent avec leurs maîtres-détenus, dans le cadre d'un programme équivalent, qui associe dressage et soins jusqu'à l'adoption, lancé lui il y a près un an.

Selon Tim Horan, responsable pénitentiaire, c'est un franc succès, et une aventure qui a modifié l'état d'esprit des détenus. Bob-la-grosse-tête, un bâtard de bulldog, est la mascotte de l'équipe. Sauvé in extremis de l'euthanasie, il a désormais son portrait, peint par un des détenus, qui s'expose sur un des murs de la prison.

Dans le "quartier des chats", "chacun d'eux a un nom et un numéro, comme nous", explique Robin Schlusser. Couvert de tatouages et ayant passé la plus grande partie de sa vie d'adulte en prison, ce "dur" devient un autre parmi ses chats, une occupation qui, dit-il, fait bien des jaloux. "C'est marrant, c'est de la liberté en plus... et je peux jouer".

"Ca marche avec les détenus, ça a du succès auprès du personnel. Tout le monde s'est vraiment investi dedans", explique Tom Hanlon, directeur de l'établissement pénitentiaire. Tout en reconnaissant que, de lui-même, jamais il n'en aurait eu l'idée. Maintenant, il va même jusqu'à envisager de laisser les détenus avoir leur propre chat en cellule.

Mais c'est une histoire sans fin, explique Maleah Stringer. Pour chaque animal de la prison qui trouve à se faire adopter, un autre chat ou chien abandonné vient le remplacer. Et de conclure: "ça sauve deux vies d'un coup". AP

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com(...)

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