Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
diadophis1

Des taxonomistes australiens controversés.... (texte long)

Messages recommandés



Suite à mon post sur les changements de nomenclature des pythons, j’ai eu l’idée de faire celui-ci, car l’un des auteurs qui a décrit des genres, espèces et sous-espèces est concernées. Dans ce texte, je tenais à vous faire part de certains aspect de la taxonomie, mais également de 3 taxonomistes et herpétologistes qui sèment (ou on semé) la controverse en matière de nomenclature. Bien entendue, il existe une multitude d’autres herpétologistes ayant été impliqué dans de tel actes de ‘’vandalisme taxonomique’’ dans l’histoire, mais ceux présenté ici sont particulièrement notoires. Autant, certains faits demeurent cocasses, d’autres pourraient être placé dans la catégorie ‘’catastrophe scientifique’’.

Je vais diviser le texte en 3 chapitre qui seront les suivants; 1) la taxonomie simplifiée 2) Wells et Wellington et le dernier et non le moindre, (3) Hoser.

Chapitre 1 : La taxonomie simplifiée

La taxonomie ou taxinomie est la science qui classifie les êtres vivants et qui a été instaurée par Carl Von Linné (mieux connu sous le nom de Linnaeus) en 1735 avec son manuscrit Systema naturae. Dans le texte ici je ne parlerai que des derniers échelons du classement qui sont le genre, le sous-genre (quand il a lieu), les espèces et les sous-espèces.

Le genre est composé du premier mot dans un nom scientifique. Il peut regrouper 1 seule espèce, mais également plusieurs dizaines, dépendamment des cas. Des études morphologiques et génétiques des espèces peuvent démontrer la validité et la légitimité d’un genre ou encore, à l’inverse, le disqualifier et/ou le diviser en plusieurs autres genres (ex : Les genres Elaphe et Trimeresurus ont été divisés de manière considérable).

Les sous-genres sont plus rarement employés et leur nom est généralement écrit entre parenthèse entre celui du genre et de l’espèce. Plusieurs sous-genres peuvent être appelés à devenir des taxons à part entière (Comme ce fut le cas avec Montivipera dernièrement). En gros, on parle ici d’une division qui a été suggérée à l’intérieur d’un genre sans toutefois le diviser officiellement et en dépit de caractères morphologiques et/ou géographiques et/ou génétiques (ex : Naja; (Afronaja)(Boulengerina)(Naja)(Uraeus) ).

Les espèces (le deuxième mot dans le nom scientifique) possèdent généralement des caractéristiques communes qui les placent dans un genre tout en étant différentes les unes des autres. Les caractéristiques (physiques et/ou géographiques) peuvent être très évidentes ou au contraire, très discrètes, voir presqu’inexistante. La technologie génétique en herpétologie contemporaine aide cependant grandement certains chercheurs à valider des taxons.

La sous-espèce (lorsqu’il y a lieu) est composé du 3ème mot dans le nom scientifique. Ce groupe taxonomique est probablement le plus contesté actuellement en herpétologie et dans plusieurs cas, la validité d’une ssp. dépend de l’auteur. De ce fait, nombre d’anciennes sous-espèces ont été élevées au rang d’espèce ou ont été abolies. On les reconnait généralement par des caractères morphologiques et/ou géographiques, cependant il y a un hic : Il existe parfois au sein d’une même espèce, des éléments physiques variables (entre autre des variations de couleurs) sans qu’il y ait pour autant de sous-espèce.

Ici je fais une parenthèse sur l’étymologie (origine des noms); Le nom scientifique (genre, espèce, sous-espèce) est généralement dérivé du Latin ou du Grec (il y a des exceptions, par exemple des noms dérivé d’une langue autochtone comme ibiboboca) et est habituellement associé avec l’un des éléments suivants : caractéristique physique (ex : nigrocinctus (à bande noire), megalocephalus (à grosse tête)), l’endroit d’où il est endémique et/ou d’où l’holotype a été trouvé (ex : andamanensis (des îles Andaman), gabonica, gabonensis (du Gabon) e.t.c.) et finalement, il peut être nommé en l’honneur de quelqu’un qui a, le plus souvent, travaillé dans la discipline concernée (ex : schmidti, mertensi, slowinskii).

Notez qu’il existe des règlements et critères sur la nomenclature, règlement que vous pouvez trouver sur la page de l’ICZN (International commission on zoological nomenclature)


http://www.iczn.org/



Chapitre 2 : La révolution Wells et Wellington

Il peut être compréhensible que de nombreux taxonomistes et systématiciens (professionnels et amateurs) se penchent sur la question des amphibiens et des reptiles (ainsi que beaucoup d’autres espèces animales et végétales) aux sud de la ligne de Wallace (frontière écologique entre l’Asie et l’Océanie) puisque des espèces uniques ayant évoluées dans une direction qui leur est propre s’y trouvent.

Parmi eux se trouve Richard Wells et Cliff Ross Wellington. Notez que le manque d’information concernant l’histoire de ces auteurs fera en sorte que je mettrai l’emphase sur leurs travaux.

En 1984 et 1985, Wells et Wellington ont publiés 3 documents qui portent sur la classification (ou reclassification) de nombreux taxons de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Résultat : des centaines de taxons ont été nommé, renommés ou encore, nous avons pu assister à la résurrection de certains qui avaient été préalablement placés comme synonyme d’un autre.

Validité douteuse et source de biais du document

Très peu (ou pas) de scientifique moderne (1980 à aujourd’hui) ont nommés autant de taxons que Wells et Wellington. En partant, un doute sérieux peut s’installer quand on pense au temps et au travail que ça prend pour faire la description d’une seule espèce. Alors imaginez un document sur la description de plusieurs centaines…. Lorsqu’une personne proclame avoir découvert une espèce, la communauté scientifique est en droit de savoir et d’avoir des détails. Or, dans Wells et Wellington 1984, 1985, très peu (parfois aucun) de détails sont donnés sur le nouveau genre ou nouvelle espèce. Également, la méthodologie ainsi que l’échantillonnage de spécimens (autant des spécimens du nouveau taxon que des spécimens de comparaison) ne sont pas disponible. Selon ce qui est écrit dans le document, nous pouvons aisément anticiper que cet échantillonnage est très faible, du moins dans plusieurs cas.

Ils ont nommé un nouveau genre de lézard en l’honneur de …………………………… Darth Vader !!!

Eh oui ! Vous avez bien lu ! Ils ont nommé ce genre de lézard de la famille des scincidae, Vaderscincus. Comme le diagnostic du genre enfreignait une loi de l’ICZN (la description était incomplète), ce genre n’a pas été retenu. Celui-ci demeure le plus comique, mais il y a une multitude de noms ridicules ou qui n’ont pas rapport avec le spécimen ou l’herpétologie, qui ont été proposés par ces auteurs. Pour une liste exhaustive de l’étymologie des noms proposés par Wells et Wellington je vous invite sur le site suivant :

http://forums.kingsnake.com/view.php?id=976924,976924

Plus on tire au but, plus on risque d’en compter un.

Je ne sais pas exactement quel est la raison exacte du pourquoi ces auteurs ont renommé pratiquement toute l’herpétofaune australienne. Ce qui sur, c’est qu’ils ont créé plus de confusion que de clarification. Malgré cela, certaines espèces décrites par Wells et Wellington sont légitimes et sont reconnues dans la communauté herpétologique (19 de reptiles, nombre d’amphibiens inconnu).

Chapitre 3 : Bienvenue à HoserLand !!!

De tous les systématiciens, Raymond T. Hoser pourrait gagner la médaille d’or dans la catégorie des herpétologistes les plus controversé ou être récipiendaire de l’oscar dans la catégorie ‘’pire taxonomiste de 1998 à aujourd’hui’’. Malgré que sa passion des reptiles remonte à très longtemps (du moins selon Richard Wells), il n’en reste pas moins que ce coloré personnage est controversé sur plusieurs points. Hoser est reconnu entre autre pour son implication contre la corruption de fonctionnaire, ses méthodes d’éducation et de traitement des animaux controversées, son auto-publicité stridente et bien sûr, sa taxonomie et nomenclature personnelle, singulière et distinctive.

Smuggled.com : À ne pas regarder si vous êtes épileptique !

Raymond Hoser est probablement une personne qui aime être le centre d’intérêt, cependant, il y arrive par des méthodes que nous pourrions qualifié de provocantes. D’ailleurs, plusieurs pensent qu’il souffre de maladies mentales (troubles de la personnalité quelconques, il est obsessif-compulsif, paranoïaque etc.). Son premier site, smuggled.com est un mélange de site traitant sur la corruption australienne et d’herpétologie… Ce site nous est présenté avec des couleurs voyantes, des icônes flashant et une auto-publicité criarde qui nous tape rapidement sur les nerfs. En fait si vous ne lisez pas l’anglais et tomber sur ce site, vous croirez probablement être tombé sur le site d’une association de clowns psychédéliques !!! Ah oui j’oubliais, prenez vos pilules contre l’épilepsie si vous en faite, vous risquez d’avoir une crise en regardant ce site !!!

Sur les traces de Wells et Wellington

Dans les travaux de Hoser, nous remarquons certaines similitudes avec les travaux de Wells et Wellington, c’est-à-dire; beaucoup de nouveaux taxons, mais des détails et des preuves qui sont gardées aux minimum dans le texte, et ça, c’est quand il y en a ! Également, les noms donnés par Hoser sont généralement en l’honneur de sa famille, animaux de compagnie, amis et autres herpétologistes moins connus ou contestés. Voici des exemples; Lenhoserae en l’honneur de son père, Morelia viridis shireenhoserae en l’honneur de sa femme, Leiopython hoserae, Acanthophis wellsi en l’honneur de Richard Wells et la liste est longue comme ça. Ironiquement, Hoser étant contre la contrebande d’animaux, a nommé un sous-genre de crotale Crutchfieldus (en l’honneur de Tom Crutchfield). Ce dernier a été reconnu coupable devant un tribunal de traffic et d’importation d’espèces menacées (Iguane à bandes des fidjis).

Des tests d’ADN qui sont comme des ovnis; on en entend parler mais on en voit jamais !

Dans la plupart des papiers écrits par Hoser (ou du moins les récents), il est spécifié que son nouveau taxon se distingue des autres par des analyses d’ADN mitochondrial. Or, aucune trace de ces fameuses analyses ne figure dans ses travaux. Pire que ça, l’échantillonnage pour nommer un nouveau taxon est généralement très faible et dans plusieurs cas, Hoser n’a même pas vu le spécimen en personne, mais dans une publication (ex : Hoser à décrit le genre et la nouvelle espèce Pailsus pailsei (Pseudechis pailsei) en 1998 à partir de 2 spécimens seulement. Cette espèce est présentement acceptée, mais pourrait être homologuée avec Pseudechis australis.

Le Australasian journal of herpetology

À défaut de voir ses travaux publiés dans des revues scientifiques reconnues, Raymond Hoser à lancer le Australasian Journal of Herpetology (à ne pas confondre avec le Australian journal of herpetology) et il y publie ses travaux. Ce qui est drôle, c’est que Hoser est le seul créateur, éditeur, auteur et responsable de la révision de ce journal. Encore plus marrant, c’est que ça peut lui prendre plus de 2 semaines pour ‘’accepter’’ ses propres travaux !

Les ‘’Truth Haters’’

Si vous n’êtes pas d’accord avec la taxonomie d’Hoser, alors il vous traitera probablement de Truth Hater (à la base sont David Williams, Wolfgang Wüster et Mark O’shea) !!! Hoser est rendu un spécialiste dans le domaine du propos cinglants à l’égard d’autres herpétologistes, fort probablement parce qu’il n’accepte pas la critique et/ou n’est pas content que ses travaux ne soient pas acceptés dans la communauté en général. Selon moi, cet énoncé a atteint son paroxysme lorsque Hoser décerne une rubrique spéciale dans ses travaux pour parler contre les ‘’Truth Haters’’! Cependant, ce manque de professionnalisme flagrant ne fait que donner raison au gens qui le critique.

Hoser, les pétitions et la justice

Déjà à la base, Hoser (avant ses papiers sur l’herpétologie) était controversé. Il a été emprisonné après s’être parjuré et avoir fait de fausses accusations dans un dossier de corruption. Dans un autre ordre d’idée, Hoser possède une compagnie ‘’Snakebusters’’, qui propose divers services entre autre, des ‘’shows’’ de reptiles pour des évènements tels des anniversaires d’enfants, des partys quelconques etc. Hoser a fait chirurgicalement enlever les glandes à venin d’espèces très venimeuses (venomoids) et il a fait manipuler ces serpents ‘’qu’il qualifie’’ d’inoffensifs au public. Il est d’ailleurs possible de voir sur le net des enfants tenant en main une ribambelle de serpents tels des taïpans, serpents tigres, serpent bruns de l’est, serpent noir de Collett etc. J’ai été horrifié de voir qu’il allait même jusqu’à se faire mordre devant le public pour démontrer que ses animaux ne ‘’représentaient pas de risque’’ et que sa compagnie est la seule qui est dénuée de tout risque. La communauté scientifique a placé une pétition en ligne contre les agissements d’Hoser en matière de traitement des animaux et qualifie cet acte de barbare. Également, la cour à ordonnée à Hoser de ne plus faire manipuler quelques serpents venimeux que ce soit, avec ou sans glandes à venin. Éventuellement, des actions pourraient être prises pour mettre de la pression sur l’ICZN pour qu’elle renforce ses règlements et critères d’admission dans le but d’éviter que des individus comme Wells ou Hoser puissent publier ‘’n’importe quoi’’ et ainsi, contribuer à la stabilité de la nomenclature.

En espérant ne pas vous avoir endormi avec mon roman

Bonne fin de journée


Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci pour le texte, c'était vraiment intéressant !!! Je suis aller sur snakebuster et j'ai faut le saut haha ! Evil or Very Mad Messemble que toute hypothèse doit être discutée et argumentée, c'est la base de la science... En tk, merci encore d'avoir prit le temps d'écrire tout ça ! thumright

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

lol...ca tellement l'air d'une joke Snakebusters! mais quand tu regarde plus le site, tu realise que c'est vrai! y'as vraiment des humains pathetiques dans l'monde..

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
diadophis a écrit:




En espérant ne pas vous avoir endormi avec mon roman






pas du tout. très intéressant.

je suis totalement incapable de me promener sur son site!
c'est remplis de liens qui nous amenne a d'autres liens et ainsi de suite.
pis pour flasher, ca flash!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Très intéressant, merci Patrice! Je sais que Wells et Wellington ont aussi nommé plusieurs nouvelles espèces de tortues australiennes et le statut de plusieurs d'entre elles a été contesté. Il y a également eu des "conflits" puisqu'ils disent que certaines de leurs espèces ont ensuite été renommées par des chercheurs plus conventionnels.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Encore une fois très bon roman euhhhh je veux dire post Patrice LOL !!! Je blague, ammène-en des texte long et instructif comme ça ! Moi j'aime ça.

Mais sshhiiiit, snakebuster ! , c'est vraiment con cette affaire là !! Faut vraiment n'avoir aucun respect en envers ces bêtes pour leur faire subir ça. Autant le fait de charcuter leur glandes à venin que de leur faire subir un stresse de show à les manipuler tous en même temps de même. Tout ça pour l'argent !! En plus, ça montre un mauvais exemple aux gens et surtout aux jeunes enfants, qui par la suite lorsqu'il verront un de ces serpents venimeux, risque de s'en approcher ou pire les toucher. Vous pouvez imaginer le danger !! Gang de sans génie...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Mat a écrit:
Très intéressant, merci Patrice! Je sais que Wells et Wellington ont aussi nommé plusieurs nouvelles espèces de tortues australiennes et le statut de plusieurs d'entre elles a été contesté. Il y a également eu des "conflits" puisqu'ils disent que certaines de leurs espèces ont ensuite été renommées par des chercheurs plus conventionnels.


Très bon point Mathieu ! D'ailleurs c'est drôle que tu parles de ça car en écrivant ce texte, je suis tombé sur un forum australien dans lequel on peut lire un débat entre Richard Wells (et ses amis) et divers herpétologistes; il fait référence à ce cas entre autre chose (j'ai également mis la main sur un pdf, de 2002 si je ne m'abuse, sur les tortues)

Ce qui ce passe c'est que selon l'ICZN, le premier nom qui a été donné et accepté pour une espèce à priorité sur tous les autres.

Cependant, beaucoup de noms proposés par Wells et Wellington ont été classé Nomen nudum, c'est-à-dire qu'il ne sont pas acceptés en dépit du fait qu'une ou plusieurs règles du code n'ont pas été respectées (dans le cas de Wells, c'est probablement à cause qu'il a échoué à décrire convenablement l'espèce).

Par conséquent, si ultérieurement, des recherches plus sérieuse menés par un autre chercheur démontre la validité de l'espèce, et bien, cet autre chercheur en question peut nommer son espèce comme bon lui semble.

Bien entendu, Wells et Wellington vont le traiter de voleur et de fraudeur de propriété intellectuelle, mais à la base, c'est de leur faute puisque c'était à eux et eux seuls de prouver hors de tout doute la validité de leur nouveau taxon. Notez que Hoser est exactement dans la même position; il accuse plein de chercheur de lui voler ses recherches, mais il n'est jamais en mesure de valider scientifiquement ses travaux donc.....

Ophidioman a écrit:
En plus, ça montre un mauvais exemple aux gens et surtout aux jeunes enfants, qui par la suite lorsqu'il verront un de ces serpents venimeux, risque de s'en approcher ou pire les toucher. Vous pouvez imaginer le danger !! Gang de sans génie...


Exactement ce que je me dis aussi !!! Ou bien ils en prendront un vrai venimeux dans leur main ou encore, il voudront peut-être les déglandés pour les avoir chez eux comme de gentils petits serpents de compagnie.

Il y a des jours, quand je ''feel'' méchant, que je me dis que que mère nature pourrait faire sa job (genre une intervention chirurgicale mal faite et le serpent qui mord Hoser est encore venimeux ou des glandes qui repoussent.... Peut-être qu'après avoir gouter à la ''médecine taïpanaise ou deathaderienne'' Hoser ferait moins le clown avec les venimeux....

ps: une vidéo sur Youtube tournée par le Kentucky reptiles zoo nous montre le ''milking'' de 3 cobras déglandés; 2 d'entres eux ont produit du venin...............

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
très intéressant!

sérieusement c'est déjà assez compliqué comme ça faire de la taxonomie, mais avec du monde de même ça fait juste tout fourrer encore plus!! la preuve qu'il vaut mieux se fier à un bon guide d'identification quand on tombe sur un animal plutôt que de faire confiance à n'importe quel site de "professionnel"! ça peut aller loin des niaiseries de même!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...