Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-eleveurcanin

Suisse - CHIENS «Je ne pouvais pas ordonner l'euthanasie»

Messages recommandés

Suisse - CHIENS : Jacqueline de Quattro:
«Je ne pouvais pas ordonner l'euthanasie»

Un pitbull mord Bleon, un bébé de 11 mois, et il n'est même pas piqué. En charge de la Sécurité, la conseillère d'Etat vaudoise Jacqueline de Quattro s'explique.

Renaud Michiels

Savez-vous que, sur Facebook, certains proposent de vous museler?
J'ai tout entendu... Cette affaire a déclenché des réactions très vives et émotionnelles. Des défenseurs des animaux me disent qu'il ne faut pas punir tous les chiens à cause d'un seul. D'autres personnes souhaiteraient que j'ordonne une exécution du chien sur la place publique. Certains encore me reprochent de manquer de courage. Une chose est sûre: l'accident ne se serait pas produit si la propriétaire du chien et la promeneuse avaient respecté la loi.

Manquez-vous de courage?
Bien au contraire, je réponds à vos questions.

Un bébé est mordu au visage par un pitbull et le molosse n'est pas piqué: il est normal qu'on vous en veuille, non?
On attend d'un conseiller d'Etat qu'il applique la loi. Même si je l'avais voulu, je n'aurais pas pu ordonner l'euthanasie de ce chien. La loi ne m'en donne pas les moyens. Les services vétérinaires sont seuls compétents pour juger si un chien est dangereux ou pas.

Mais étiez-vous pour l'euthanasie de ce pitbull?
Désolée mais c'est la seule question à laquelle je ne peux pas répondre. S'il y a un recours de la propriétaire du chien contre le séquestre, la loi précise que ce serait à moi de trancher sur le sort de l'animal. Si je vous répondais, je préjugerais. Ce serait comme si un juge affirmait qu'il va infliger 15 ans de prison à une personne accusée de meurtre avant que le procès n'ait lieu.

Mais aimeriez-vous qu'il y ait un recours? En clair, souhaiteriez-vous décider du sort de «Baxter»?
Ça ne me dérangerait pas.

Vous pourriez aussi l'adopter... Ça ne vous tente pas?
Non merci! J'ai eu plusieurs chiens mais ma charge actuelle ne me laisse plus assez de temps pour m'occuper d'animaux.

Reste que le pitbull «Baxter» est théoriquement adoptable. Il pourrait mordre un second enfant demain.
Non, car il ne peut être confié qu'à des conditions extrêmement strictes et pas avant que toutes les voies de recours aient été épuisées. Donc, pas avant mars, quand la muselière devrait être obligatoire. Soyons clair: ce chien ne sera plus jamais dangereux pour personne. Il n'est d'ailleurs pas exclu qu'il doive être piqué ou qu'il subisse une sorte d'«internement à vie». Mais le problème n'est pas le chien nommé «Baxter» mais le fait qu'il existe des gens qui veulent des molosses sans en assumer la responsabilité. En ne déclarant pas leur animal, en ne se soumettant pas aux tests et formations, ils mettent la population en danger. Je n'accepte pas de tels comportements. Je veux débusquer tous les molosses. Selon nos estimations, un sur deux n'est pas connu de mes services.

Et vous allez les trouver comment, ces chiens?
En intensifiant les contrôles des molosses par la police et en rappelant tous ceux qui sont chargés d'appliquer la loi à leurs responsabilités. Par ailleurs, je rappelle les mesures que j'entends mettre en place dès le printemps prochain: muselière obligatoire pour les trois races potentiellement dangereuses que sont les pitbulls, rottweilers et amstaffs, obligation de promener ces chiens avec des laisses courtes et pas plus d'un à la fois, obligation pour le détenteur d'avoir sur lui le document prouvant que son molosse est annoncé et autorisé, etc. Les propriétaires qui ne sont pas en règle risquent une amende et le séquestre de leur chien.

Bref, vous voulez qu'il soit insupportable d'avoir un molosse.
Oui, mon objectif est de dissuader la population d'avoir un tel chien. Mon message est clair: les contraintes sont tellement désagréables et lourdes que mieux vaut choisir un autre chien. Il existe de nombreuses races sympathiques et non problématiques.

Alors, interdisez ces chiens!
A titre personnel, je ne suis pas défavorable à une interdiction, même si je suis consciente qu'elle ne réglerait pas tous les problèmes. Le Grand Conseil - les élus du peuple - a préféré le régime de l'autorisation à celui de l'interdiction et mon travail est de faire appliquer la loi. Je signale que, si la propriétaire de «Baxter» avait respecté la loi, le petit Bleon n'aurait pas été mordu.

Vous comprenez qu'on puisse avoir envie d'un molosse?
Franchement, non. C'est un chien difficile, qui coûte cher, vous oblige à suivre deux ans de cours et inspire souvent la peur. C'est un phénomène de mode inquiétant.

Au final, certains ne retiendront qu'une chose: le pitbull n'a pas été piqué. Alors, pensez-vous avoir perdu des électeurs?
Peut-être. Mais, en exigeant le séquestre, en lançant une enquête sur les dysfonctionnements et en proposant des mesures drastiques contre les propriétaires de molosses, je protège la population. Dans ma fonction, il est inévitable de recevoir des coups. L'important est de faire son travail et de conserver sa ligne. Je suis garante de la bonne application de la loi et on ne change pas celle-ci sous le coup de l'émotion.

Et vos nouvelles mesures, elles n'ont pas été prises sous le coup de l'émotion peut-être...
Je suis surtout fâchée! Cette triste affaire a démontré qu'une bonne partie des propriétaires de chiens dangereux ne déclarent pas leur animal. Une semaine après cet accident, je constate d'ailleurs qu'ils ne se précipitent toujours pas pour annoncer leurs chiens malgré les risques qu'ils font encourir aux enfants. Ces comportements irresponsables sont déplorables.

Source : http://www.lematin.ch/actu/sui(...)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites


Suisse, CHIENS - Lidie Z: «Jusqu'à ma mort, Je garderai ces images»

De quoi on parle?
Une maman qui promenait son bébé s'est retrouvée face à une femme qui tenait cinq chiens en laisse. Alors que celle-ci disait à la mère de famille de ne pas s'inquiéter, un pitbull a bondi sur le petit. Non déclaré, le propriétaire de l'animal est en infraction avec la loi.

Photo : Image ©️ DR

Le petit Bleon, 10 mois, est soigné à l'Hôpital de l'Enfance à Lausanne. Sa vie n'est pas en danger, mais la blessure est profonde et il y a une infection.


«Il ne lâchait pas mon gamin.» Depuis mercredi dernier, Lidie Z. dort mal, très mal même. Tout comme Bleon, son bébé de 10 mois. Ce jour-là, le bambin s'est fait mordre par un pitbull alors que sa maman le promenait à Préverenges (VD), comme l'a annoncé Blick dans son édition d'hier. Touché à l'oeil, le bébé se trouve à l'Hôpital de l'Enfance. Ses jours ne sont pas en danger et le globe oculaire ne semble pas touché.

Elle n'a pas bronché
Tenu en laisse par une femme qui baladait quatre autres chiens, deux bouledogues français, un beagle et un bâtard, selon le quotidien alémanique, le molosse a sauté sur l'enfant dans sa poussette. «J'ai demandé à cette personne de retenir ses chiens, qu'elle tenait en laisse à une longueur de 4-5?mètres, car mon enfant en a peur, explique la mère de famille de 30 ans. Elle m'a dit de ne pas m'en faire car ils étaient gentils. Je me suis tout de même écartée. Et là ça n'a pas fait ni une ni deux. Le pitbull a mis ses pattes dans la poussette et a mordu mon fils.» Une première fois. Puis il essaie à nouveau.

Par chance, il n'attrape que le bonnet du bambin. «Je donnais des coups avec mes clés au chien, mais cela n'a pas servi à grand-chose.» La maman ajoute que, pendant ce temps, la femme qui promenait les animaux n'a pas bronché. Après l'attaque, qui n'a duré que quelques secondes, lesquelles «ont semblé être une éternité», Lidie serre son fils contre elle et appelle l'ambulance. «Je voyais que cela saignait beaucoup. Mais je n'osais pas regarder. Quand les ambulanciers ont pris en charge mon enfant, je me suis évanouie.»

Après le drame, le chien a été brièvement séquestré par la police avant d'être rendu à son propriétaire. Pour la brigade canine, le pitbull, un mâle de 3?ans et demi, était sociable et joueur: elle n'a pas relevé d'agressivité. La conseillère d'Etat vaudoise Jacqueline de Quattro a demandé une enquête interne pour comprendre ce qui s'est passé (voir interview). Hier, elle a ordonné le séquestre immédiat du chien, qui devra passer une batterie de tests complets jeudi. Autre point à éclaircir: qui est la femme qui promenait les cinq bêtes? D'après certaines informations, il s'agirait d'une employée d'une entreprise de gardiennage de chiens.

Etait-elle au bénéfice d'une autorisation? Impossible d'y répondre en l'espèce. Une chose est sûre. Le propriétaire du molosse, lui, n'avait pas déclaré son chien, comme le veut la loi vaudoise. Depuis janvier 2008, les détenteurs de pitbulls, d'amstaffs et de rottweilers doivent passer un test de maîtrise pour obtenir l'autorisation de posséder de tels animaux. «Ces chiens ont un caractère fort. Il faut éviter qu'ils approchent des bébés, remarque Gilles Zeller, qui possède un chenil à Bussigny-près-Lausanne. Un pitbull peut être très gentil mais il peut partir au quart de tour en cas de frustration. Un enfant n'a pas la force intérieure pour s'imposer face à un tel chien. L'animal risque de vouloir devenir le maître et, pour ce faire, il utilisera la force.» Gardien d'animaux depuis des années, il souligne l'effet de meute qui peut se produire lorsque plusieurs chiens sont ensemble. Pour lui, promener un pitbull avec quatre autres chiens est «inconscient».

Peur de sortir
Ce n'est pas Lidie qui dira le contraire. «Je vous jure que, jusqu'au moment de ma mort, je garderai ces images dans ma tête. Ce qui est arrivé, je ne le souhaite à personne, même à mon pire ennemi.» Bien qu'elle ait fait tout ce qu'elle pouvait pour voler au secours de son enfant, elle est rongée par un sentiment d'impuissance. «Je n'ai rien pu faire pour lui», soupire celle qui passe ses jours et ses nuits au chevet de son bébé. Tout comme son mari, Burim, qui n'épargne pas ses forces pour entourer les siens dans cette épreuve. «Chaque jour, Bleon est endormi complètement pendant une heure pour pouvoir être soigné, explique la maman. La blessure est profonde et il y a une grosse infection. Par chance, le personnel de l'Hôpital de l'Enfance fait un travail exceptionnel. Dans ces moments difficiles, leur accueil a été fantastique.»

A la peine de voir souffrir son bébé vient s'ajouter l'angoisse. «Aujourd'hui j'ai peur. Peur de sortir, peur qu'une chose pareille se reproduise. Si je suis accompagnée de cinq ou six personnes, j'oserai peut-être de nouveau aller dehors.» Au milieu de toutes ces émotions qui se télescopent, il y a aussi bien sûr la colère: «Mon fils n'est pas le premier à subir un tel accident. Pourquoi ne met-on pas de muselière à ces pitbulls? s'interroge la maman. Je comprends qu'on puisse aimer ces chiens. Mais pas au détriment de la sécurité d'autrui.»

Jacqueline de Quattro
Conseillère d'Etat vaudoise, cheffe du Département de la sécurité et de l'environnement: «Je vais demander des contrôles systématiques des pitbulls»

Ce chien n'avait pas été annoncé et n'avait pas passé de test de maîtrise comme le stipule la loi vaudoise. Quelle réaction cela vous inspire-t-il?
Je suis très fâchée contre ce propriétaire en particulier et contre tous ceux qui possèdent des chiens potentiellement dangereux qui ne les annoncent pas et qui ne passent pas les tests obligatoires. Dans le cas présent, le propriétaire est irresponsable. Il a fait courir des risques inadmissibles aux autres. Lui et la personne qui promenait le chien ont été dénoncés au juge d'instruction. J'ai ordonné le séquestre du chien. J'ai également ordonné une enquête interne pour savoir pourquoi ce pitbull a été relâché. Ce n'est pas acceptable qu'il ait été remis en liberté.

Un test de maîtrise aurait-il permis d'éviter cet accident?
Lors des tests d'autorisation, il y a un exercice très parlant: celui de la poussette. Une personne doit dépasser le chien avec une poussette dans laquelle une poupée pleure. Dans certains cas, l'animal réagit instinctivement et tente de sauter sur l'enfant. Il l'assimile à un chiot et veut le calmer en le secouant. Il est évident qu'un chien qui agit de la sorte ne reçoit pas d'autorisation car il ne peut pas se trouver au contact d'enfants.

Y a-t-il d'autres cas de chiens potentiellement dangereux non déclarés dans le canton?
Il y a 513 chiens potentiellement dangereux qui ont été annoncés dans le canton de Vaud en 2008, 59 en 2009. Nous estimons à 500 le nombre de ceux qui n'ont pas été déclarés. Cela ne veut pas dire qu'il y a 500 «monstres» en liberté, mais que 500 personnes ne sont pas en règle avec la loi. Je ne voulais pas faire de chasse aux propriétaires désobéissants mais je vais demander au commandant de la police cantonale d'effectuer des contrôles systématiques des pitbulls. Je préfère qu'il y ait un contrôle de trop plutôt que de laisser passer un animal non déclaré. Je veux protéger les enfants.

Cet accident relance le débat sur l'interdiction des pitbulls. Qu'en pensez-vous?
Je ne pense pas qu'il faille modifier la loi en interdisant les pitbulls. Ils ne sont pas tous dangereux. Si on commence à interdire, où nous arrêterons-nous? Les chiens de police, de famille, de sauvetage risquent d'être touchés de plein fouet. La loi actuelle est pertinente. Elle a identifié certaines races qui font l'objet de mesures particulières. J'espère que les sanctions qui seront infligées au propriétaire de ce pitbull feront réfléchir les 500 qui n'ont pas déclaré leur animal. S'ils ne veulent pas payer les émoluments de 800?fr. ou prendre du temps pour faire les évaluations, ils n'ont qu'à prendre un chien d'une autre race. Il y en a plein de très sympas.

Avez-vous des nouvelles du bébé?
Les nouvelles de l'état de santé sont plutôt rassurantes. A l'hôpital, il joue avec d'autres enfants. Sa vie n'est pas en danger. L'enfant a été blessé à la paupière et à l'arcade sourcilière mais le globe oculaire n'a pas été touché. Mais ce que ce bébé a subi est loin d'être anodin. Il a eu de la chance.

Source : http://www.lematin.ch/actu/sui(...)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites


Suisse - D'abord rendu, le chien dangereux a été arrété

PRÉVERENGES | Après avoir agressé un enfant, Baxter un pitbull terrier à été rendu à sa propriétaire avant que la gendarmerie vienne le récupérer.

Photo ©️ DR | Le chien qui a attaqué un enfant

Jean-Marc Corset | 15.12.2009


Les larmes de la jeune propriétaire du pitbull terrier n’y feront rien: hier, peu après 13 h, les spécialistes de la gendarmerie s’occupant des chiens dangereux se sont rendus à son domicile pour emmener Baxter. Ceux-ci sont arrivés au moment où elle le sortait pour la promenade de midi, en compagnie de son second chien, Kooky, un beagle croisé. Le pitbull, un mâle castré beige, ne manifestait aucun signe d’agressivité, mais il portait une sangle sur le museau.

L’ordre de séquestration venait de tout en haut de la hiérarchie des autorités canonales. L’émotion suscitée hier par la blessure du bambin, cinq jours après les faits, a changé la donne. Le jour de l’accident, mercredi 9 décembre, vers midi trente, Baxter avait été embarqué par la police de Morges, après le constat d’un maître-chien de la gendarmerie. Mais, moins de trois heures après, sa propriétaire avait déjà pu le récupérer. Une décision de le libérer qui relève conjointement du préfet et du vétérinaire cantonal jugeant que la dangerosité de l’animal, et le risque de récidive, ne sont pas avérés. Aujourd’hui, placé à la fourrière, l’avenir de Baxter est entre les mains du vétérinaire comportemental qui décidera de son sort d’ici une semaine. Si l’animal échappe à l’euthanasie, il y a toutefois peu de chances que sa maîtresse le récupère. Car, fait «aggravant», elle ne possédait pas d’autorisation pour détenir ce type de chiens, qui figure parmi les trois races considérées comme dangereuses par le canton, et n’avait pas passé les tests de maîtrise. Au risque de confiscation, à la suite de la plainte pénale qui a été déposée, s’ajoute celui d’une amende.

Tant chez la maîtresse de Baxter que chez la femme qui s’occupait du pitbull au moment des faits, on ne s’explique pas pourquoi celui-ci s’en est pris à l’enfant. Cette dernière, qui habite le même groupe d’immeubles que la famille de la victime, et qui possède elle-même trois chiens (un doberman et deux colleys) se défend de n’avoir pas su maîtriser le molosse. Mercredi dernier, elle se trouvait sur le trottoir à côté du giratoire proche de la Venoge, à l’entrée de Préverenges, avec quatre chiens qu’elle a l’habitude de promener en l’absence de leurs maîtres. Outre le pitbull et le beagle, elle tenait en laisse – non extensible précise-t-elle – deux bouledogues français, Balou et Bagera. Elle dit avoir salué et échangé quelques mots avec la maman avant de se ranger sur le côté. Pour une raison inconnue – un geste mal interprété de l’enfant? – Baxter lui a échappé. Visiblement affectée par d’autres soucis, la femme dit ne plus en dormir la nuit. Pour elle, l’euthanasie serait excessive en regard de la gentillesse de Baxter, celui-ci n’ayant pas été maltraité, il n’y a pas forcément risque de récidive.

Dans le quartier, d’autres propriétaires de quatre-pattes ne partagent pas cet avis. L’une d’elles, qui possède un petit chiot, affirme éviter toute rencontre avec ces chiens: «Il y a toujours de la bagarre! C’était à prévoir.» Elle déplore que le beagle, normalement peu agressif et qui devait amuser son compagnon pitbull, n’ait pas joué son rôle «modérateur», en raison de son vécu turbulent en refuge.

Source : http://www.24heures.ch/vaud-re(...)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...