Admin-eleveurcanin 0 Posté(e) le 12 janvier 2010 Chiots : des coups de coeur pour toute une vie... RAPPEL : Le premier salon du chiot se tenait au Parc des expositions, ce week-end Il a suffi d'un regard. Aimie, Germain, Vivien, et leurs parents : toute la famille Ques a craqué pour les yeux vairons de cette boule de poils de deux mois... et déjà 10 kg sur la bascule ! Moins d'une heure après avoir franchi la porte du Parc des expositions, hier, ils sont repartis avec leur nouveau compagnon à quatre pattes.Une heure plus tôt, pourtant, les parents n'en avaient pas l'intention. « On l'envisageait seulement dans un an. On venait juste se renseigner sur les races », reconnaît le père de famille, qui n'y voit tout de même pas là un caprice. L'animal a déjà ses futures journées occupées sur le chantier naval de Marc, et sa place au chalet de Gruissan où ils habitent. « Avec trois enfants, j'ai bon espoir qu'ils s'en occupent », anticipe la maman.Photo Françoise TALLIEUDes achats coup de coeur irréfléchis, Bénédicte Marchand, éleveuse avec sa maman Marie-Pierre, assure arriver à les repérer, quitte « à faire réfléchir les personnes ». La jeune femme dit se méfier de ceux qui arrivent en s'écriant : « Oh, c'est le chien de mes rêves ! C'est ça que je veux ! » Avant de vendre l'un de ses bouledogues français ou anglais, Bénédicte pose un certain nombre de questions : « Où vivez-vous, quel est votre rythme de vie ? On établit un rapport de confiance entre les gens », assure la professionnelle, qui ne se rappelle que trop ce qui est arrivé à l'un des chiots qu'elle avait vendu « à un couple amoureux fou. Trois mois après ils divorçaient. Ils se sont disputé le chien. Par colère, l'homme l'a jeté dans la piscine... » Depuis, Bénédicte Marchand fait promettre à ses acheteurs : « Si vous devez vous en séparer, rendez-le nous » .A 1 500 € certaines races, le prix peut refroidir un coup de foudre... A condition de ne pas étiqueter un "paiement en dix fois sans frais" comme vu sur certains enclos. Ce que se refuse à faire Bénédicte Marchand : « On ne vend pas un téléphone... » Quelques stands plus loin, une autre jeune famille s'attarde sur une tripotée de jeunes bergers malinois. « Le jardin actuel est trop petit », se convainc le père. L'éleveuse lui approche la petite chienne à hauteur du visage. Une lichette plus tard, l'animal est déposé dans ses bras et les enfants se chamaillent pour le caresser. Le chien est finalement reposé dans son enclos. Mais la famille s'attarde. Retourne voir l'éleveuse pour en savoir plus. Le père de famille a bien déjà eu un Groendal et un berger allemand, « mais c'est plus docile qu'un berger malinois », pense-t-il. L'éleveuse leur parle de « la docilité et le calme » de la petite chienne. L'opération séduction a commencé. Espérons qu'elle dure toute une vie... même de chien. Marie PINTADOSource : http://www.midilibre.com/artic(...) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites