Les meilleurs pointers sont dans le Ternois pour trois jours

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Chiens : Les meilleurs pointers sont dans le Ternois pour trois jours d'épreuves de haut niveau





L'un des événements de l'année pour les passionnés de chiens de la race pointer se déroule à partir d'aujourd'hui, dans le Ternois. Au programme, trois jours de compétition avec un derby pour les jeunes et des épreuves solo et couples. À Magnicourt-en-Comté, rencontre avec Gilbert Galant, cheville ouvrière du Pointer-club dans le secteur.

PAR CLAIRE COUILLEZ-BROUET
saintpol@lavoixdunord

Sur la table du salon, Gilbert Gallant a étalé des coupures de presse, des photocopies, des cartes... Il parle des chiens et du concours, sans rien dévoiler de son histoire, du commencement de sa passion pour ces animaux. « Je ne veux pas me mettre en avant, je fais ça pour valoriser le pointer, le faire connaître. Et puis c'est le Pointer-club qui organise. » Il n'empêche, sans lui, pas de concours dans le Ternois.
Son premier chien, Riad, Gilbert Galant l'a acheté dans les années 70. « J'ai été emballé par son port de tête et son travail avec les oiseaux ». Séduit, il enchaîne les concours amateurs jusqu'à en organiser lui-même dans sa commune de Magnicourt-en-Comté. « On a eu jusqu'à 3 500 personnes ! » Aujourd'hui, il possède une dizaine de pointers. « C'est une race très rapide, très expressive, qui prend plaisir à courir et à arrêter l'oiseau ». Gilbert Galant a confié l'un d'entre eux à un dresseur professionnel. « Je ne le présente pas encore, il est trop jeune. Pour ce genre de concours, il faut au moins deux ans de préparation et à partir de janvier, un entraînement quotidien. »

PHOTO : Gilbert Galant, membre du Pointer-club, avec Boss, l'un de ses chiens.

Arrêter un perdreau
Le concours débute aujourd'hui, avec un derby réservé aux pointers de moins de 36 mois. Ils seront 36 à participer à une épreuve de quinze minutes pendant laquelle ils devront arrêter un perdreau sans commettre de fautes éliminatoires. Par exemple, le chien ne doit pas se laisser distraire et pister un lièvre. « C'est pour ça que les pointers de concours ne sont la plupart du temps pas utilisés pour la chasse, pour ne pas leur donner de mauvaises habitudes. » Les juges seront aussi attentifs à l'attitude du chien et à sa trajectoire, en lacet et sans revenir en arrière de préférence. Et si le concours est ouvert aux amateurs, le niveau élevé s'adresse plus aux professionnels, qui se voient confier les chiens de plusieurs propriétaires. « C'est un titre très recherché, le gagnant est souvent un futur grand champion. » Comme pour les épreuves du samedi et du dimanche, les concurrents seront répartis en groupes et dispatchés sur des secteurs, délimités sur le périmètre de plusieurs communes du GIC (groupement d'intérêt cynégétique) du Val de Scarpe, avec l'accord des sociétés de chasse et des propriétaires.
Ce week-end donc, le programme prévoit les mêmes épreuves, ouvertes aux pointers de tous les âges, en solo ou en couple. « En couple, il y a une difficulté supplémentaire. Si l'un s'arrête, l'autre doit aussi s'immobiliser. » Sur les deux jours, 70 à 80 chiens sont attendus, de toute la France. Les propriétaires espèrent décrocher à l'issue de ces deux jours le CACIT, « la plus haute récompense possible ».
Le public attendu nombreux sera autorisé sur les chemins communaux pour observer le travail des chiens. •
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