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Admin-eleveurcanin

L'éleveur maltraitait ses chiens et ses bovins

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Des vaches affamées, des chiens crevés sur le sol du chenil… O.... n’était pas vraiment un éleveur modèle. Pendant cinq ans, il devra se chercher un autre métier.

L’homme, âgé de 44 ans, n’a pas daigné se déplacer à la barre du tribunal présidé par Nathalie Soumy. Ce que celle-ci déplore tout en égrenant, affligée, les différentes préventions qui valent à cet éleveur pour le moins indélicat d’être jugé.
Ce sont des lettres de voisins qui ont d’abord alerté la gendarmerie et les services vétérinaires puis attiré l’attention de la SPA qui a demandé à un enquêteur d’aller voir de plus près comment cet éleveur entendait exercer son noble métier.
Comme on dit familièrement, ils n’ont pas été déçus du voyage. Dans un chenil, trois chiens de chasse de race beagle gisaient, visiblement morts de faim tant leur état de maigreur, rapporte la présidente, était important. « Ils sont morts de vieillesse », s’est contenté de répondre l’éleveur.
« Tous les trois en même temps ? Drôle de coup du sort » s’étonne Me Abel Pleinevert, avocat de la SPA, qui s’est constitué partie civile.

Dans l’enclos qui leur était réservé, les bovins de race limousine n’avaient pas meilleure allure. Non seulement ils étaient maigres et manquaient d’eau - certains étaient obligés de boire dans des flaques - mais ils souffraient de lésions cutanées non soignées.

Et certains n’étaient même pas déclarés... Me Abel Pleinevert reconnaît que « ce n’est sans doute pas l’affaire du siècle » mais que pour autant « la justice ne peut pas tolérer ce type de comportement ».
L’éleveur était en difficultés financières ? Et alors ! « Il y a des aides qui existent, et il y a aussi généralement la solidarité paysanne qui fonctionne ».

Rien ne peut justifier, aux yeux du vice-procureur André Sarlin, « un tel laisser-aller, un véritable abandon, une telle cruauté envers des animaux qui ne sont pas des choses mais des êtres vivants ».

« Quand on est taxi, si on a des difficultés, on n’écrase pas les piétons, s’agace Me Josette Réjou au nom de l’OABA (Oeuvre d’assistance aux bêtes d’abattoir) également partie civile.

L’avocate estime qu’il n’y a pas dans ce dossier « matière à indulgence » et souhaite que l’on interdise tout simplement à l’éleveur d’exercer ce métier. Une demande qui sera reprise, dans ses réquisitions, par le vice-procureur et qui sera entendue par le tribunal.

Outre l’interdiction de détenir des animaux, quels qu’ils soient, pendant une période de cinq ans, à titre de peine complémentaire, l’éleveur a été condamné, ainsi que le demandait le parquet, à un an de prison avec sursis et devra verser au total un peu plus de 1.000 euros d’amendes et 1.000 euros de dommages et intérêts à la SPA.

Stéphane Marmain

http://www.lepopulaire.fr/editions_locales/limoges/l_eleveur_maltraitait_ses_chiens_et_ses_bovins@CARGNjFdJSsGEBoNBhk-.html

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ben moi je lui aurais collé un an ferme et 10000 euros pour la spa et autant pour l'amende !!!

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et ne pas oublier un traitement chez le psychologue, avec un gros traitement antidépresseur........

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Invité

Mais pourquoi les sanctions sont-elles toujours aussi légères contre ce genre d'individus ?
On croirait entendre : Bof ... ça n'est qu'une bête ! colère

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