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Phenix_08

Eretmochelys imbricata

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Image tirée du net


La tortue imbriquée ou tortue à écaille (Eretmochelys imbricata) est l’une des sept espèces actuelles de tortues marines et la seule du genre Eretmochelys. Elle se distingue par plusieurs caractères anatomiques et écologiques uniques, il s’agit notamment du seul reptile spongivore (Régime alimentaire basé sur la consommation d'éponges) connu. Elle est aussi appelée caret ou carette localement, notamment aux Antilles, à Mayotte ou à La Réunion, ces noms prêtant toutefois à confusion avec la tortue caouanne (Caretta caretta). Elle vit à proximité des côtes dans l’ensemble des mers tropicales. Réputée et longtemps recherchée pour la qualité supérieure de son écaille, elle est pour cette raison l’une des espèces de tortues de mer les plus menacées d’extinction.

L’aspect de cette espèce est assez semblable à celui des autres tortues marines. Sa carapace osseuse, sans carène continue et très colorée est plutôt aplatie. Ses pattes sont transformées en rames. Elle est cependant facilement distinguable par ses écailles épaisses recouvrant la dossière, posées comme les tuiles d’un toit, par son bec long, étroit et crochu et par les deux griffes disposées à quelques centimètres l’une de l’autre sur l’extérieur à mi-nageoires. La dossière de la carapace est formée de cinq plaques vertébrales et de quatre paires de costales. En outre, 11 paires d’écailles dites marginales et une paire d’écailles post-centrales sont présentes sur le bord de la carapace.
La dossière de la carapace est d’une teinte brun orangé. Cette coloration est une combinaison irrégulière de stries claires et foncées avec des taches jaunes ou rouges. Le plastron est jaune, les écailles post-anales sont de même couleur avec des taches noires. Les nageoires sont brunes sur le dessus et jaunes dessous. Enfin, sa petite tête est brune avec quatre écailles pré-frontales. Ses mâchoires sont jaunes, l’inférieure ayant une forme de V.
Les juvéniles sont noirs, excepté sur le bord de carapace, qui est jaune. Celle-ci est en forme de cœur à la naissance, puis devient ovale en grandissant. De plus, la dentelure formée par les écailles marginales s’estompe avec l’âge.
Les mâles se distinguent par une pigmentation plus claire et, comme pour les autres espèces de tortues, un plastron concave, de plus longues griffes et une queue plus épaisse
La tortue imbriquée mesure entre 60 et 100 centimètres et pèse entre 43 et 75 kilogrammes, le plus gros spécimen trouvé faisant 127 kilogrammes. Les œufs mesurent entre 30 et 45 millimètres et pèsent entre 20 et 31,6 grammes.

La tortue imbriquée est une grande nageuse. Des scientifiques ont relevé des pointes à 24 kilomètres/heure sur cinq kilomètres. Aux Caraïbes, des plongées ont été enregistrées à plus de 70 mètres pour des durées de 81 minutes.

La maturité sexuelle est atteinte chez cette tortue après dix ans, voire probablement vers vingt ans et peut se reproduire au moins pendant dix ans. Elle est donc qualifiée d’espèce à maturité tardive. Son espérance de vie n’est pas connue.

Les conditions d’observation étant difficiles, l’alimentation des tortues en zone pélagique n’est pas très bien connue ; on pense qu’elles doivent se nourrir essentiellement de méduses. En zone benthique, et plus particulièrement dans les récifs coralliens, elles consomment surtout des éponges. Dans les Caraïbes, ces dernières constituent d’ailleurs 70 à 95 % de leur régime alimentaire et, comme beaucoup de spongivores, elles ne consomment que des espèces précises de la classe des Demospongiae, et plus spécifiquement celles appartenant aux ordres Astrophorida, Spirophorida et Hadromerida. Certaines éponges consommées sont d’ailleurs connues pour être très toxiques pour d’autres organismes. C’est le cas notamment de Aaptos aaptos, Chondrilla nucula, Tethya actinia, Spheciospongia vesparium et Suberites domuncula. Les tortues imbriquées semblent particulièrement apprécier les éponges les plus siliceuses comme celles des genres Ancorina, Geodia (dont Geodia gibberosa), Ecionemia et Placospongia. Ce type d’alimentation est très rare, y compris chez les poissons. Cette alimentation très particulière rend la viande et plus particulièrement la peau de tortue très toxique dans les régions concernées, surtout dans l’océan Indien. Ces tortues s’alimentent également d’invertébrés tels que les Ctenophora et les cnidaires, dont les méduses et les hydrozoaires comme la physalie, mais aussi d’algues brunes, de mollusques, d’anémones de mer et de crustacés.
Les poumons de l’animal sont adaptés pour permettre des échanges gazeux rapides et son sang lui permet d’oxygéner efficacement les tissus, même en plongée profonde sous de fortes pressions.

Ces tortues peuvent dormir sous l’eau pendant plusieurs heures mais leur durée de plongée maximale est beaucoup plus courte lorsqu’elles doivent se nourrir ou fuir un prédateur.
Elles ferment les yeux lorsqu’elles mangent des cnidaires car ces derniers ne sont pas protégés contre les nématocystes, contrairement au reste de leur corps.

Les tortues imbriquées femelles ne se reproduisent que tous les deux ou trois ans mais cet écart peut varier entre neuf mois et 10 ans. La reproduction peut même se dérouler plusieurs fois une même année, à quinze jours d’intervalle, le plus souvent sur la même plage. C’est une espèce de tortue marine très féconde. La période de reproduction durant six mois, la femelle retourne sur son site de nidification en moyenne de 2,61 à 4,5 fois par saison selon les sources. Les individus d’un couple sont très fidèles. De plus, fait particulier, la femelle stocke des réserves de spermatozoïdes. Elle peut ainsi se reproduire pendant plusieurs années sans avoir de contact avec un mâle.
On a pu déterminer que pour chaque site, les tortues disposaient d’une certaine homogénéité génétique, ce qui tend à prouver que les femelles viennent pondre à l’endroit où elles sont nées. Chacune débarque sur la plage et creuse un nid profond d’au moins 10 centimètres et de 90 centimètres au plus. Elle y dépose en moyenne une centaine d’œufs (de 70 à un maximum enregistré de 250) d’un poids de 25 grammes et de la taille d’une balle de ping-pong. Elle retourne immédiatement à la mer après avoir recouvert le nid de sable. Le nombre d’œufs et la viabilité de ceux-ci dépendent fortement du lieu de ponte. Le processus dure environ 1 à 3 heures. La période d’incubation est de 47 à 75 jours, selon la saison et l’emplacement.
Dans l’océan Atlantique, la période de reproduction a lieu habituellement d’avril à novembre et dans l’océan Indien de septembre à février, durant la période chaude. Peu d’autres données fiables sont disponibles.
La tortue imbriquée s’hybride facilement avec d’autres tortues marines, telle que les caouannes. Certains hybrides trouvés au Brésil ou en Floride sont viables et fertiles car ils existent depuis au moins deux générations. Un hybride de tortue verte a aussi été découvert au Surinam.
La détermination du sexe chez les tortues imbriquées est très hasardeuse. Les caractères sexuels ne sont pas toujours extérieurement visibles. Les caractères sexuels secondaires (comme pour les autres tortues: la largeur de la queue, les griffes ou la forme du plastron) ne sont pas toujours déterminants. Seule l’analyse sanguine est une méthode fiable. La tortue est ovipare, et comme pour les autres tortues, la température d’incubation détermine le sexe des embryons dans les œufs. Le sexe ratio serait compris entre trois et quatre femelles pour un mâle.
En s'alimentant d'éponges, la tortue imbriquée libère des surfaces de corail, ce qui permet à certains poissons opportunistes d'accéder au récif pour se nourrir. Elles participent indirectement à l'écosystème de la barrière de corail. Elles sont également une proie particulièrement vulnérable, sous forme d'œufs puis juste après l'éclosion avant qu'elles n'atteignent les zones sécurisées en mer, comme les autres tortues marines. D'après les estimations, près de 30% des juvéniles imbriqués lâchés à la sortie d'une écloserie à Sabah en Malaisie sont dévorés à moins de dix mètres en mer par les poissons osseux et les requins. Selon une étude, moins d'un œuf sur mille donnerait naissance à un adulte. Une fois adulte, ses seuls prédateurs sont le requin et surtout l'homme, mais son taux de survie est tout de même très élevé (95% pour une femelle adulte).
Les tortues sont souvent observées accompagnées de rémoras rayés. Cette particularité est utilisée par certains chasseurs de tortues de l'océan Indien. Le rémora, préalablement pêché, est attaché à une corde puis relâché à l'eau vivant. Il s'agrippe alors à une tortue qui peut donc ensuite être remontée en surface. Comme pour d'autres tortues, on peut également observer des balanes et des algues filamenteuses sur leur carapace.

Les tortues imbriquées adultes vivent principalement en zone tropicale. C'est d'ailleurs l'une des espèces de tortues marines qui reste la plus confinée dans cette zone. Les tortues occupent différents habitats selon les étapes de leur cycle biologique. Elles se reposent fréquemment autour des récifs de corail ou dans des grottes sous-marines dès qu'elles mesurent plus de vingt centimètres, ce qui a été effectivement montré pour Eretmochelys imbricata imbricata. Cependant, comme elles migrent, elles peuvent aussi être aperçues dans les lagunes, les mangroves ou les estuaires. On ne sait pratiquement rien sur les juvéniles, qui gagnent immédiatement les zones pélagiques après l'éclosion. Incapables de plonger en eau profonde, ils vivent parmi les algues flottantes (Sargassum sp.). Les tortues regagnent toujours leurs habitats habituels entre les périodes de migration. Ainsi, lorsque les tortues imbriquées disparaissent d'une zone, il n'y a pas de repeuplement par d'autres individus et la disparition est définitive.

On pensait à tort, jusqu'à récemment, que la tortue imbriquée était moins migratrice que les autres espèces de tortues marines. Des études utilisant la télémétrie satellite ont montré que cette espèce voyage sur des milliers de kilomètres. Il est probable que les tortues imbriquées s'alimentent et se multiplient dans des zones complètement différentes20.

On estime qu'au maximum 5 000 tortues imbriquées pondent annuellement dans les Caraïbes et 600 au Brésil, au Surinam et en Guyane française. La plus grande population restante niche au Mexique.
Les tortues imbriquées sont donc présentes sur une grande partie de l'océan Indien allant du Mozambique à la mer Rouge à l'ouest et de la Corée au Japon au nord-est et toute la Nouvelle-Zélande au sud-est.
Plus de soixante lieux de ponte habituels sont connus, principalement dans les régions tropicales des océans Pacifique et Atlantique. On en trouve également dans l'océan Indien.

Les sites de plus de 1 000 nids sont :

• l'île Cousin, dans l'océan Indien est un des rares lieux de ponte où les effectifs augmentent;
• les îles Daymaniyat à Oman;
• Shitvar en Iran, mais les données sur ce site sont actuellement parcellaires ou inexistantes;
• la Guyane française;
• Détroit de Torres et Terre d'Arnhem en Australie;
• Péninsule du Yucatán, Mexique.

En 2007, il n'existe plus au monde que cinq grands sites de rassemblement annuel de plus de mille tortues qui se situent aux Seychelles, au Mexique et deux au nord de l'Australie. Depuis les années 1990, les prélèvements intensifs d'œufs en Indonésie ont fait fondre de 90% les effectifs. Les sites de rassemblement d'Indonésie, des Seychelles et un des deux d'Australie sont d'ailleurs en relatif déclin. Partout, la population de tortues imbriquées a diminué de plus de 80% au cours des cent dernières années et quelquefois en moins de cinquante ans (Nicaragua, Panama, Cuba, Madagascar, Sri Lanka, Thaïlande, Malaisie, Indonésie et Philippines). L'espèce a complètement disparu de nombreux endroits, ou presque comme dans l'Atlantique Est. À ce titre, elle est inscrite sur la Liste rouge de l'UICN de l'UICN depuis 1968 et comme étant en danger critique d'extinction depuis 1996.
Les efforts de protection des années 1980 n'ont porté leurs fruits que dans de rares endroits où l'on constate une stagnation. Cependant, point positif, une légère augmentation des effectifs a été observée au Yucatán, à Isla Mona et sur l'île Cousin.

Des vestiges de ces reptiles sont associés aux activités humaines dans le monde et ont souvent accompagné les rites funéraires. La tortue imbriquée est retrouvée dans des représentations anciennes comme les peintures, les statuettes, les sculptures, les poteries, les pièces de monnaie, les hiéroglyphes, les poèmes, les légendes et les mythes. C'est sûrement l'espèce de tortue marine qui a le plus subi la prédation humaine. Cette espèce de tortue est surtout mangée au Japon et en Chine même si la viande, et surtout la peau, s'est fréquemment avérée toxique. En raison des pratiques de chasse à la tortue pour la consommation, pour la médecine traditionnelle, pour les écailles et la confection de parfums et de produits de beauté (japonais), elle est devenue une espèce rare. En outre, il faut ajouter le ramassage massif des œufs, les conséquences de la pêche (comme la prise dans les filets de pêche) et de la dégradation de l'environnement en général (dégradation de la qualité de l'eau et ingestion de sacs plastiques qui provoquent des occlusions intestinales). Une seule tortue produit entre 0,75 et 1,5 kilogramme d'écailles avec un rendement moyen d'environ un kilogramme. L'écaille présente des couleurs chaudes et, dans les mains d'artisans habiles, elle peut être soudée, moulée, découpée et sculptée. Les Japonais appellent les écailles de tortue bekko, les Chinois les nomment tai mei. La tortue a été utilisée pour décorer de nombreux objets, pour faire des pendentifs, des bagues, et tout objet personnel allant jusqu'à la fabrication de montures de lunettes. Le prix actuel de certains objets en écaille en font l'un des produits d'animaux les plus précieux. L'industrie du bekko reste active au Japon, mais en principe, continue sur les stocks d'écailles existants puisqu'il y est interdit d'exploiter des écailles d'animaux tués après la signature de la convention de 1992.

Même si cette espèce est protégé et à été identifiée comme menacée depuis 1968 par l'UICN, le commerce massif continue, d'ailleurs le Japon en a importé 640 kilogrammes entre 1966 et 1986. Son statut passe à "en danger" en 1982. En 1983, les seules populations stables connues se trouvaient au Moyen-Orient et au nord-est de l'Australie. En 1986, puis en 1988, l'UICN signale une aggravation de la situation. Le Japon continue à importer environ de 1985 à 1990 2,7 tonnes en moyenne jusqu'en 1992 où il en importe 175 kilogrammes. En 1989, un rapport décrit une situation préoccupante en Atlantique Nord, où les populations d'Eretmochelys imbricata sont partout menacées. En 1992, un règlement a pu être négocié, notamment avec le Japon qui supprime le commerce massif. Cependant, les populations continuent à diminuer, et en 1994 l'UICN signale de nouveau une aggravation. En 1996, la tortue est cette fois considérée en danger de disparition. Le trafic cependant continue. Les plus belles écailles de tortue, les plus rares aussi, proviennent de la tortue imbriquée. Ce qu'aujourd'hui les magazines de mode présentent comme de l'« écaille de tortue » est en fait du plastique teinté. Le commerce de l'écaille de tortue véritable, toujours convoitée par quelques initiés, est restreint ou interdit mais malheureusement pour la survie de l'espèce, toujours actif.
Le japon et la Chine ne sont pas les seuls pays à ne pas respecter les recommandations de la CITES: l'Indonésie, Haïti, Cuba et bien entendu, on ferme les yeux mais moi, je vous les ré-ouvre. On sait qu'un trafic de carapaces se déroule dans la région des Caraïbes, en Colombie et au Venezuela. Les très rares tortues survivantes en Atlantique, comme à Sao Tomé, continuent d'être pêchées et leurs carapaces vendues aux touristes.

Depuis les années 1970, quelques élevages marins de tortues comme Kélonia, à la Réunion, ont été créés. Cela inclut des fermes intégrant des tortues imbriquées. Cependant, ces élevages sont contestés. Leurs objectifs sont quadruples :
• Aider la recherche sur les tortues,
• Fournir un cadre de découverte pour que le grand public découvre les tortues et soit sensibilisé aux problèmes de l'environnement marin,
• Faire des lâchés de juvéniles,
• Vendre les écailles pour le financement du projet.
Le quatrième point est le plus controversé car en favorisant un commerce légal, il entraîne nécessairement un trafic parallèle de carapace de tortue sauvage. D'autre part, il est très difficile de contrôler si les œufs sont des œufs de nids sauvages pillés ("ranch") ou obtenus suite l'accouplement d'adultes déjà en captivité ("ferme"). Ces élevages se font généralement en bassin fermé, toute tentative en bassin ouvert ayant échoué. Leur alimentation est habituellement très pauvre en calories, ce qui entraîne une croissance naturelle lente. Or, ceci va à l'encontre de l'intérêt des éleveurs. Cette alimentation est de plus impossible à reproduire en captivité, par conséquent elle est modifiée en étant enrichie en protéines, ce qui entraîne une accélération de la croissance des tortues. L'eau est également chauffée pour accélérer leur métabolisme et leur croissance. Enfin, les juvéniles imbriqués sont très agressifs les uns envers les autres. Si ces projets sont jugés nécessairement non rentables en raison des coûts liés à l'entretien des bassins, à la surveillance médicale pour toutes les autres tortues, seuls ceux de la tortue imbriquée pourraient s'avérer économiquement viables en raison de la valeur du bekko. L'absence de certitudes quant à l'effet d'un relâcher et la possibilité de provoquer des épidémies dissuadent les gouvernements de soutenir ces initiatives qui ont cessé les unes après les autres.

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Hybridation :

On retrouve les tortues imbriquées dans de nombreux cas d’hybridation entre tortues marines. Des hybrides de tortues imbriquées et de caouannes (Caretta caretta) ont été signalés à Bahia, au Brésil, où il semble que les hybrides seraient au moins de deuxième génération (Conceição et al., 1990; Bass et al., 1996; Bass, 1999; Marcovaldi et al., 1999). Un hybride de tortue imbriquée mâle et d’une caouanne femelle a été signalé en Floride (Etats-Unis) et un œuf ramassé au Suriname a donné un hybride issu d’une tortue imbriquée mâle et d’une tortue verte (Chelonia mydas) femelle, de deuxième génération (ou plus) (Karl et al., 1995)



source : http://www.cheloniophilie.com/Fiches/index.php

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