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etienne011

conseil et explication des hippocampes

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bonjour a vous tous

voila je vais regarder a vous informer sur les hippo

car j ai vu des hippo sur le site dans des bac de 20 a 30litre grrr vous avez ete mal conseillé

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Non ,, etienne ,,y a pas d hyppo dans 20 ou 30 l
il se renseignait seulement pour voir si c était possible
mais heureusement ,,il la pas fait

MAIS TES FICHES SON LES BIEN VENUES Very Happy

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Nom : Hippocampe

Nom latin : Hippocampus erectus
Nom anglais : Lined seahorse
Classe : Poissons
Ordre : Syngnathiformes
Famille : Syngnathidés
Taille : 2,5 - 35 cm
Poids : 40 - 60g
Habitat : Dans les mers chaudes et tempérées



Commentaires

L'hippocampe est un poisson et il ressemble un peu à un cheval. C'est une espèce menacée mais elle n'est pas protégée. Les humains les chassent pour fabriquer des médicaments. En Asie, ils croient que cet animal a un pouvoir de guérison fantastique et qu'il peut guérir les maladies les plus extrêmes. Certain l'appelle "le cheval marin".

Moeurs et habitat
L'hippocampe est très sensible aux maladies mais ce n'est pas pour ça qu'il meurt le plus souvent. Sa principale cause de mort, ce sont les éclairs. L'hippocampe vit où il fait asser chaud dans les coraux. Il vit de 2 à 4 ans et il est sociable. Pendant une journée, l'hippocampe ne fait pas beaucoup de choses. Sa principale activité est de chasser. Les ennemis de l'hippocampe sont principalement l'humain, le crabe, le thon et d'autres poissons.



Caractéristiques

L'hippocampe ressemble à un cheval ou à un cavalier grâce à ses écailles. C'est pour cela qu'on l'appelle "le cheval marin". Comme les hippocampes changent de couleur, il est difficile de les reconnaître. L'hippocampe peut tourner sa queue comme il le veut. Le thorax du mâle hippocampe est lisse et celui de la femelle est fait en dents de scie.

Alimentation

Comme l'hippocampe n'est pas assez rapide pour chasser, il doit aspirer ses proies. Il mange des crustacés et ses proies doivent être très petite à cause de son bec. L'hippocampe peut absorber ses proies quand elles sont à 3 cm de lui.

Reproduction
L'hippocampe est ovipare et c'est le mâle qui garde les petits dans sa poche. L'incubation dure environ 30 jours et il peut accoucher de 250 à 650 petits. L'hippocampe atteint sa maturité sexuelle en quelques mois. Les mâles hippocampes s'accouplent tout le temps avec les même femelles. Les couples hippocampes dansent tous les matins ensemble et si leur compagnon meurt, c'est très long avant qu'il en trouvent un autre. Leur période de reproduction est de mai à août.



Saviez-vous?

Saviez-vous que l'hippocampe est un des plus lent animaux au monde. Il peut parcourir 25 cm en 5 minutes. Comme l'hippocampe ressemble à un cheval, dans les légendes il est utilisé comme une monture. L'hippocampe émet des sons, imperceptibles pour nous, pour communiquer. La nageoire dorsale des hippocampes bat à 3 mouvements par seconde.

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L'HIPPOCAMPE


Il y a plusieurs sortes d’hippocampes. Sa longueur est de 10 cm avec la queue enroulée et 15 cm

avec la queue déroulée. Le mot hippocampe vient du grec et veut dire « cheval courbure ». Il se trouve

en Caroline du Nord et dans les Bermudes.



Nourriture : Il mange du plancton, des larves, des petits poissons et petits crustacés (crevettes).



Reproduction : La femelle dépose ses œufs dans la poche ventrale du mâle qui les féconde* et les incube*

jusqu’à l’éclosion.

Incubation* : de 10 à 60 jours selon les espèces. c'est le temps de la couvaison en quelque sorte



Durée de vie : Il vit de 2 à 4 ans.









Morphologie :



Son corps est constitué d’un squelette où s’accroche une cuirasse externe constituée de plaques osseuses rectangulaires avec un ensemble d’épines qui lui offre une ressemblance avec les algues qui l’entourent. Son thorax est lisse chez le mâle et en dents de scie chez la femelle.



Sa queue recourbée est aussi longue que son corps et lui sert à s’accrocher, se tenir et peut servir de balancier. Il s’agrippe aux algues avec sa queue préhensile*.

Leur museau tubulaire* sert à aspirer de minuscules vertébrés.

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Cheval de mer et papa-poule

Imagineriez-vous à le voir, improbable combinaison d'un cheval, d'un ver de terre et d'un samouraï à la retraite, que c'est un poisson ? Bizarre autant qu'étrange, voire carrément singulier, l'hippocampe ne fait rien comme tout le monde...

Affirmons-le tout de go, les hippocampes ne font rien comme tout le monde. Ce sont bien des poissons, capables de nager par de rapides vibrations de leurs nageoires dorsale et pectorales, mais ils préfèrent nettement se prélasser sur le fond ou s'agripper à une algue par une bien peu orthodoxe queue préhensile. S'ils respirent certes comme tout poisson par des branchies (grâce à des battements des opercules délectables à l'arrière de la tête), leur activité est tellement réduite que le rythme respiratoire confine parfois à l'apnée.

Non, décidément, les hippocampes ne font rien comme tout le monde. Ce sont d'impitoyables prédateurs, mais chez eux point de dents tranchantes ni de féroce précipitation : c'est avec une lenteur calculée et une précision millimétrique qu'ils déciment les micro-crustacés à l'aide d'une arme terrifiante, la pipette. Une fois repérée, la proie est suivie des yeux, indépendants et extraordinairement mobiles. Si besoin, l'hippocampe s'approche imperceptiblement, nuque courbée. Puis, à la vitesse de l'éclair, la tête se détend, balançant le museau tubulaire vers l'avant à quelques millimètres de la proie pour enfin l'aspirer d'un coup de sa pipette magique. Avant que vous n'ayez réalisé, il est retourné a son apparente léthargie, tout juste démentie par son regard mobile et inquisiteur..

Amoureux fidèle

En matière de sexe non plus, les hippocampes ne font rien comme tout le monde. Si la femelle reste - classiquement - responsable de la production des oeufs, c'est le mâle qui les prend en charge dès la ponte pour les incuber longuement dans sa poche ventrale. Examinons par exemple comment les choses se passent pour l'une des espèces de nos côtes, l'hippocampe moucheté (Hippocampus ramulosus).

Fin de l'hiver dans le bassin de Thau, au bord de la Méditerranée. Les journées s'allongent, la température de l'eau augmente doucement, et la montée de sève printanière vous titille les sangs. Les hippocampes migrent vers les petits fonds littoraux : c'est le moment de rechercher l'âme soeur. Rencontres, parades, courbettes et changements de couleur préludent à la formation d'un couple qui restera fidèle pour toute la saison, et peut-être - qui sait ? - pour plusieurs années. Une fois unis, les deux partenaires vivent pour ainsi dire en ménage, tout en gardant leur indépendance : chacun mène son existence propre, choisit ses promenades solitaires et fréquente ses restaurants préférés, mais ne s'éloigne guère de sa moitié. Les retrouvailles sont souvent l'occasion de caresses ou de tendres enlacements de queues.



Grossesse paternelle

Un beau jour, il faut bien que cela arrive, Madame présente un abdomen gonflé d'oeufs. Monsieur est prêt et il le montre en s'ornant d'une rutilante parure dorée, et surtout en exhibant sa poche ventrale largement ouverte. Plus grande est la poche, plus le mâle est séduisant... Au cours d'une parade étonnamment tendre, culminant lors d'une montée en pleine eau jusqu'à plus d'un mètre du fond, la femelle dépose quelque 200 oeufs dans la poche de son partenaire, qui va maintenant prendre en charge leur incubation. Comment les oeufs sont-ils fécondés ? Voilà qui n'est pas très clair, mais il semble bien que les spermatozoïdes soient déjà dans la poche du mâle au moment où les oeufs y sont déposés; des canaux observés dans la poche incubatrice chez certains hippocampes permettraient d'y conduire et répartir le sperme.

Sa nouvelle responsabilité ne coupe pas l’appétit du mâle, et il ne paraît pas spécialement affecté par la gravidité de la situation... Après 3 à 5 semaines cependant (la durée dépend de la température), le mâle est devenu énorme, et nettement moins alerte qu'au temps de sa sveltesse. C’est qu'entre temps, les oeufs ont éclos dans le secret de se poche, les larves profitant d'échanqes nutritifs avec les parois et cloisons richement vascularisées pour grossir plus que de raison. Il est désormais temps de les libérer.

Chevaux miniatures

L’hippocampe souffre t’il lors de la mise à bas ? toujours est-il qu’il est pris de violentes contractions lorsqu’il expulse les jeunes par petits groupes. Cul par dessus tête, déséquilibrés, ils s’accrochent au premier support qu’ils trouvent, le temps d’adopter la posture cavalière qui caractérise l’espèce, puis montent à la surface pour y gober la bulle d’air qui leur permettra de gonfler leur vessie natatoire. Commence alors pour eux une enfance autonome et pleine de dangers, mais à laquelle une longue gestation les a parfaitement préparés. Leur aspect de brindille algale et leur extrême discrétion constituent dans la jungle sous-marine une défense sans doute efficace : avez-vous jamais vu un hippocampe juvénile ?

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L’hippocampe
25

03

2007
Dans cet article je vais vous parlez de l’hippocampe ce petit poney marin. Plus précisément, je vais vous parler de Riri, un bébé hippocampe nain pygmée du golfe du Mexique.


Quand il sera grand Riri pourra au maximum mesurer 2,5 cm contrairement aux hippocampes du pacifique oriental qui eux mesureront 35 cm. Il y a 35 espèces d’hippocampes. Riri est né avec une centaine de petits frères et sœurs.

Il peut alors se débrouiller seul. Riri possède des caractéristiques inhabituelles chez les autres poissons par exemple : il nage presque à la verticale et ses yeux se déplacent dans leur orbite de façon indépendante.

De plus, il n’a pas d’écailles, mais une cuirasse de masse osseuse et il possède une queue flexible. Justement comme ils sont trop cartilagineux et indigestes, il n’y a que les crabes et peu d’autres animaux qui se risquent à les manger. Et bien, les hippocampes ne sont vraiment pas comme les autres !

La grande particularité de Riri c’est que comme il est un mâle il devra comme tous les mâles hippocampes porter les petits pendant leur développement, car les femelles introduisent leurs œufs rouges et collants à l’aide d’un long tube, l’ovipositeur, dans la poche incubatrice ventrale du mâle qui fertilise alors les œufs avec son sperme.

La poche reste fermée pendant plusieurs semaines, le temps de l’incubation des œufs et du développement des petits. Lors de l’accouchement, les petits sont violemment expulsés de la poche. Ils peuvent alors se débrouiller seuls. Un hippocampe peut avoir 6 portées par année.

Riri comme tous les autres hippocampes passe sa journée à se nourrir de minuscules crustacés et de planctons.Comme l’hippocampe n’a pas de dents, il aspire la nourriture à l’aide de son museau tubulaire. Et devinez quoi, un hippocampe peut avaler chaque jour prés de 3000 crustacés microscopiques.

Quand Riri mange il est souvent gêné, car le courant l’emporte alors, avec sa queue il s’accroche aux algues, ce qui lui permet de rester immobile et ainsi d’échapper à ses prédateurs.Car les hippocampes peuvent imiter la végétation dans laquelle ils vivent. Par exemple, ils peuvent passer en quelques secondes du gris ou noire à l’orange vif ou encore au jaune.

Vous le saviez? Moi non! Les hippocampes font des mouvements très gracieux, ils glissent lentement dans l’eau, propulsés par leur nageoire dorsale qui vibre très rapidement : 20 à 30 mouvements par secondes. En plus ils montent et descendent dans l’eau en contrôlant le volume de gaz de leur corps.

La plupart des hippocampes vivent dans les eaux chaudes des régions côtières des océans Indien, Pacifique et Atlantique (barrière de corail, mangrove, joncs de mer.) Seules deux espèces résident dans les eaux plus fraîches du nord de l’Europe.
Les hippocampes en voie de disparition ?

Dans le monde le nombre d’hippocampes diminue très rapidement, à cause de la destruction de leurs habitats côtiers et de la pollution. Il y a aussi la pêche intensive en Asie du Sud Est qui est un danger de plus dans la vie des hippocampes.

En plus encore en Asie, chaque année 20 millions de spécimens sont utilisés pour la médecine traditionnelle ou pour être vendus aux touristes, ce qui est lamentable !

Et aussi des milliers hippocampes sont capturés pour satisfaire les demandes des aquariophiles alors qu’on sait très bien qu’il est très difficile de garder des hippocampes vivant hors de leur milieu naturel, car il faut au moins les nourrir 4 fois par jour. Et pour finir les chalutiers en attrapent des milliers au moment de la pleine lune quand il se rassemblent pour se reproduire.

Suite à ce non respect de la vie et du milieu des hippocampes, la communauté internationale a pris des mesures de protection envers les hippocampes : reproduction en captivité, zones marines protégées et concertation avec la population. Et maintenant un petit point de mythologie.

Dans la mythologie grecque, l’hippocampe était une créature marine ayant la forme d’un cheval avec une queue de poisson. Ces chevaux marins gigantesques conduisaient le char de Neptune, le dieu de la mer. Alors quand les marins trouvaient de véritables hippocampes dans leurs filets, ils croyaient qu’il s’agissait de la progéniture des chevaux de Neptune.

Voila j’espère qu’avec ce reportage vous aurez bien compris qui est l’hippocampe. Rendez-vous dans de nouveaux reportages sur la vie de nos amis les animaux.

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Généralités




L'hippocampe est un petit animal très apprécié des aquariophiles, d'autant plus du fait qu'il est très rare d'en trouver dans le commerce. Il est très important de prendre conscience que l'hippocampe fait parti des espèces protégées et relativement bien surveillées.
Il faut savoir que les couleurs sont très variables, tout comme leur taille d'ailleurs. Ces différences s'expliquent par la multitude de variétés existantes.

La durée de vie de l'hippocampe est également très variable, elle est estimée en moyenne entre 2 et 4 ans, mais les conditions de vie y sont pour beaucoup. C'est un animal qui demande des soins particuliers, beaucoup de sérénité et de calme dans son environnement. Il faut bien comprendre que l'hippocampe est très sensible, notamment par rapport à son environnement. Le principe aquariophile de reproduire au mieux l'environnement naurel se confirme avec les hippocampes. Dans la nature, il vit dans des zones peu profondes, de préférence à proximité de la végétation pour pouvoir rapidement se cacher en cas d'agression. Il est donc nécessaire de lui fournir un aquarium spécifique pour lui éviter au maximum les frayeurs et les attaques.

L'hippocampe est à l'affût de la meilleure protection et du meilleur camouflage possible, car de part son anatomie il est assez vulnérable.
Il dispose d'une colonne vertébrale, qui se termine en spirale au niveau de la queue. Cette particularité lui confére une certaine agilitée pour se maintenir accroché à une branche ou une racine, il s'en aide comme d'un gouvernail pour se diriger mais cela s'arrête là. Il n'est pas rapide et n'a pas beaucoup d'aisance pour circuler dans l'aquarium. Ses deux nageoires branchiales lui permettent de se diriger, une nageoire caudale qui lui permet d'avancer et une dernière lui permet de se maintenir en équilibre.
Ce petit animal a une peau assez fine qui recouvre des plaques dermiques, qui sont tout simplement des plaques osseuses. Cette armature le protège mais pas contre tout.
Heureusement qu'il dispose de deux yeux totalement autonomes, ainsi il peut voir de partout et a tout moment ce qui lui permet de repérer d'éventuels prédateurs et d'opter pour la tenue de camouflage. Une de ses facultés est de changer de couleur et de se fondre parfaitement dans son décor.

Une des particularités de l'hippocampe c'est que le mâle porte les oeufs, il se charge de leur protection.
Le dimorphisme sexuel est suffisamment visible, tout d'abord le mâle a son thorax totalement lisse alors que celui de la femelle est irrégulier, ensuite il dispose d'une poche incubatrice externe qui se situe au niveau du ventre comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous :



Dans la nature, le couple se forme au printemps. Ce qui coïncide en fait avec une montée de la température de l'eau. Il se peut même que le couple reste fidèle pendant des années.
Le mâle et la femelle vont se chercher pour finalement se trouver. Le mâle change de couleur, il est beaucoup plus éclatant et présente sa poche incubatrice à la femelle. Quand la femelle est prête à pondre, elle va accepter les avances du mâle. Ceci se traduit simplement par un enlacement du mâle et de la femelle, ils vont se déplacer ensemble en changeant de niveau dans l'aquarium. Pendant cet échange, la femelle va en profiter pour placer ses oeufs dans la poche incubatrice du mâle attendus par les spermatozoïdes. Le mâle va prendre en charge toute l'incubation qui dure environ 5 semaines. Cette période peut être écourtée en fonction de la température du bac, l'idéal est que la température se situe à 26°C et le pH doit être de 8. Mais attention, ce n'est pas parce que les oeufs ont éclos que le travail est terminé. Les petits vont rester encore quelques temps dans la poche, où ils sont d'ailleurs nourris. La poche continue de grossir, et le mâle va finalement mettre bas. Les petits sont éjectés de la poche par petits groupes, qui vont monter à la surface, en voici un exemple :



Cette montée leur permet de piper de l'air, qui va gonfler leur vessie natatoire et ainsi leur permettre de se diriger notamment de haut en bas en gonflant ou en dégonflant celle-ci.

Maintenant, la difficulté est de les faire s'alimenter. Bien sûr, vous aurez remarqué que leur tête se termine par un tube avec un petit orifice, c'est ce qui fait office de bouche mais ils ne peuvent pas l'ouvrir. Leur seule possibilité de s'alimenter est alors d'aspirer leur nourriture. Ils n'acceptent que des proies vivantes, les paillettes , les aliments lyophilisés ne font pas sont bonheur. Alors un petit conseil, lancez-vous dans la reproduction des artémias. D'ailleurs si vous voulez savoir comment procéder allez voir dans la partie "L'alimentation" . En effet, ils adorent les artémias, les daphnies et acceptent les alevins de guppys (à vous de voir ...).




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L'aquarium des hippocampes






Tous les conseils prodigués dans la partie "L'aquarium d'eau de mer" sont à prendre en compte pour les hippocampes. L'aquarium d'eau de mer est assez difficile à réussir, il en est de même pour l'aquarium spécifique d'hippocampes. Faire un aquarium spécifique d'hippocampes augmente les chances de réussite.
Pour simplifier la maintenance, il ne faut pas oublier qu'au plus l'aquarium est grand au plus l'équilibre se maintient facilement et les variations des paramètres sont raisonnables. Mais il faut quand même veiller à un entretien minutieux, ils sont très sensibles aux nitrites et nitrates.
Ces petits animaux ont besoin d'un grand volume d'eau, ils aiment bien se déplacer sans être gênés les uns par les autres. Ils aiment avoir des petits coins intimes où ils se retrouvent en couple, mais ils aiment aussi avoir un peu d'indépendance et aller chacun de leur côté de temps à autres. Il faut donc trouver le juste milieu, généralement on considère que 3 à 4 hippocampes peuvent cohabiter dans un aquarium de 100 litres avec la décoration.

Ce volume permet de respecter leurs besoins, de pouvoir s'alimenter assez facilement sans avoir à trop chercher leur nourriture, même si vous les trouverez de temps en temps à la rechercher car ils aiment bien ça.

L'aménagement du bac a une grande importance, comme nous l'avons déjà dit l'idéal est de reproduire le plus fidèlement possible son habitat naturel. Il s'agit donc de recréer des herbiers ou en tout cas des zones bien plantées avec des algues ramifiées pour qu'ils puissent s'y accrocher aisément. On peut également mettre du bois, des roches et coraux (possible de mettre que des squelettes), le sable et tous les éléments du décor ne doivent pas avoir d'arrêtes abrasives qui pourraient le blesser. Il faut être très vigilent aux éléments qui composent le décor pour qu'ils soient le plus en sécurité possible.

En résumé, il faut : du sable, des roches et/ou du bois, des algues, les hippocampes, et rien d'autre !

Pour la température, celle-ci peut se situer entre 22 et 30°C. Il faut bien noter que 30°C est un grand maximum, au-delà ils vont s'épuiser, moins s'alimenter et dépérir. L'idéal est de les maintenir à une température de 23 à 24°C pour pouvoir monter progressivement à 26°C si l'on souhaite les faire se reproduire. La règle est la même pour tous les animaux, ne jamais faire de choc thermique car cela leur est fatal. Si on a à changer la température, il faut vraiment prendre le temps et le faire sur plusieurs jours.
Il faut faire attention au placement du chauffage, les hippocampes ne doivent pas être en contact direct avec celui-ci.

Pour le pH, généralement celui-ci doit être de 8. Même en période de reproduction, il ne doit pas varier.

La qualité du sel est identique à celle des aquriums d'eau de mer. Le taux de salinité est très important. Un taux de salinité voisin de 1.021 est idéal pour maintenir les hippocampes dans de bonnes conditions. La fourchette est très réduite car un taux vers 1.023 est déjà beaucoup trop haut, tandis que taux de 1.020 est déjà beaucoup trop bas !
Il faut veiller à ce que ce taux reste identique, ce qui nécessite d'apporter quelques contrôles supplémentaires et d'ajuster en conséquence. Si l'eau est trop salée, il suffit d'ajoutez progressivement de l'eau douce exactement à la même température et avec le même pH que l'eau contenue dans l'aquarium. Dans le cas contraire si l'eau n'est pas suffisamment salée, il suffit de prendre une eau avec les mêmes paramètres en température et en pH, de dissoudre le sel et de l'ajouter progressivement au bac. Il faut faire des tests intermédiaires pour ne pas faire trop de variations et devoir ajuster dans le sens inverse. L'ajustement doit se faire à la sortie de la filtration pour que le brassage se fasse mieux.

Il faut faire attention à tout ce qui est chlore et chloramine, avant tout changement d'eau il est impératif de faire reposer l'eau dans un grand bac quelques heures. On peut accélérer le processus en mettant une pompe qui aére l'eau, en cassant la surface de l'eau le chlore s'échappe.

Il faut noter que les hippocampes n'apprécient pas les éclairages intenses mais préfèrent les éclairages plus intimes.




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La filtration




Les hippocampes sont des animaux fragiles et très semnisibles à leur milieu. La filtration doit être suffisante et bien placée.
Comme pour un aquarium d'eau de mer classique, le volume filtré doit être 4 à 6 fois supérieur à celui de votre bac. Par exemple, vous avez un bac de 100 litres, préférez une filtration entre 400 et 600 litres de débit. Il est préférable d'avoir un filtre extérieur pour un tel volume, jusqu'à 300 litres on peut fonctionner avec une filtration externe. Au-delà, il est préférable de choisir une filtration par cuve avec un écumeur, etc.

Les éléments filtreurs doivent être : céramique, mousses de 2 grosseurs différentes, de la ouate, et éventuellement charbon. Nous considérons que le charbon est à utiliser ponctuellement, par exemple pour aider à enlever nitrites et nitrates ou pour enlever les résidus de traitements médicamenteux. Le charbon ne doit pas rester plus de 3 à 4 jours, il a un fort pouvoir absorbant mais il a un gros problème : au-delà de 4 jours il relâche les éléments absorbés. Il est donc impératif de ne le laisser que peu de temps. Il faut savoir qu'une fois bien rincé et séché, il est réutilisable.
Il faut organiser les éléments filtreurs du plus gros au plus fin.

La sortie de la filtration doit être placée de telle sorte que les hippocampes ne soient pas gênés. Ils n'aiment pas les eaux trop brassées, ils apprècient le calme.





L'oxygénation de l'aquarium est très importante mais peut leur être fatale. Si les hippocampes avalent de l'air sorti du diffuseur, la quantité d'air absorbée est trop grande et à une forte probabilité de générer une occlusion puis la mort. Le plus simple est de le placer dans un coin de l'aquarium le plus calme possible, ainsi les bulles formeront une colone verticale nette qui ne pourra pas être confondue avec des proies ou autres éléments succeptibles d'intéresser ou intriguer les hippocampes. L'idéal est qu'ils n'aient pas d'accès direct.
De plus, il est préférable de choisir un diffuseur qui diffuse des bulles très fines.




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L'entretien


L'entretien doit être fait de façon régulière. En comptant 3 à 4 hippocampes pour un aquarium de 100 litres, vous pouvez très bien changer 10 litres sur ces 100 litres toutes les semaines. Veillez bien à ce que l'eau ajoutée ait la même température, le même pH et le même taux de salinité que ceux de l'eau du bac.
Quand vous changez l'eau, pensez également au chlore et à la chloramine, si ces éléments sont néfastes pour les poissons ils le sont tout autant pour les hippocampes. Il faut donc avoir un grand récipient pour faire reposer l'eau, pour accélerer les choses vous pouvez mettre une pompe qui va brasser l'eau. La surface de l'eau ainsi cassée va permettre au chlore de s'en échapper plus rapidement. Vous faites cela le temps d'une journée et c'est bon votre eau est prête. Laissez tomber les produits faits pour préparer l'eau, éliminer le chlore, on peut très bien s'en passer.

En cas de montée de nitrites et nitrates, changer 20 litres plutôt que 10 mais pas au-delà. Si cela ne suffit pas ajoutez du charbon à la filtration pendant 3 à 4 jours puis il faudra impérativement l'enlever.

Les règles sont identiques à celles qui doivent être respectées pour la bonne marche d'un aquarium marin, n'hésitez pas à aller voir la fiche "Eau de mer" dans la partie "L'aquarium".

Lorsque vous changez l'eau ne nettoyez pas la filtration systématiquement, ne retourner pas le sable pour aspirer tous les déchets. Tout ces supports sont colonisés par les bactéries dénitrifiantes, donc pour maintenir un bon cycle il faut veiller à ne pas tout nettoyer ensemble. En procédant ainsi, rien ne sert de réensemencer systématiquement !




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L'alimentation


Pendant les premières semaines de leur vie, les petits restent dans la poche d'incubation du père. Ils y sont nourris par des échanges de sécrétions produites par le père. Dès l'expulsion de cette poche, les petits sont capables de s'alimenter.
On peut leur donner du plancton au début, puis petit à petit quand ils ont déjà quelques mois des nauplies d'artémias et des micro-vers. Ils arrivent à s'alimenter normalement assez vite.

Pour avoir une alimentation vivante à leur donner quotidiennement, vous pouvez vous lancer dans un petit élevage d'artémias, vous avez toute la technique dans "L'alimentation". Il ne faut pas donner les coques qui enveloppent les artémias car cela provequerait des occlusions intestinales. Ce qui leur est fatal.
Il est possible de leur fournir des artémias, des cyclopes, des daphnies surgelés en veillant à bien les décongeler auparavent.
Certains acceptent l'alimentation en paillettes réduites en poudre, tentez toujours c'est quand même le plus simple.

Dans tous les cas, il faut les surveiller après leur avoir donner à manger. Il est possible qu'ils fassent une fausse route. Si c'est le cas, ils changent de comportement et vacillent. Ils se comportent comme un poisson malade, nage saccadée entre autre.
Certains conseillent de tenter de les prendre entre deux doigts et de les remuer un peu de haut en bas pour les obliger à expulser le morceau en cause. Mais vu leur taille, je ne sais pas si cette méthode est vraiment conseillée. Une légère pression sous l'abdomen semble plus appropriée. Mais il est tout de même préférable de leur donner des aliments de petite taille, quitte à couper aliments s'ils paraissent trop gros pour leur bouche, avant de devoir employer les grands moyens.

Comme pour les aquariums d'eau de mer, il faut veiller à leur fournir un apport en vitamines et en calcium.






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La maladie


Comme nous vous l'avons déjà expliqué, les hippocampes sont difficiles à maintenir du fait de leur fragilité générale. Tout comme pour les poissons, il faut les surveiller et les observer régulièrement pour voir au plus vite un changement de comportement. Toute maladie détectée au plus tôt sera mieux soignée, et il vaut mieux prendre un maximum de précautions car les hippocampes sont très difficiles à soigner. C'est pourquoi, il faut veiller à ce que les paramètres de l'eau soient corrects et qu'ils ne varient pas trop. Tous les changements doivent être faits avec délicatesse et patience, pour ne rien brusquer et limiter les risques.

Comme pour les poissons, les hippocampes se frottent aux décors, nagent de façon saccadée et désordonnée, piquent du nez ou au contraire semblent avoir la queue attirée au sol en tourbillonnant. Ils peuvent être agités et/ou pris de secousses. Une caractéristique supplémentaire témoin de maladies, les hippocampes vont rechercher le courant et l'oxygène, vous les trouverez souvent près de la filtration ou du bulleur ou à la surface quand ça ne va pas.
En général, l'hippocampe malade ne va plus s'alimenter comme d'habitude. Il peut même refuser toute nourriture.

Ils peuvent même avoir les nageoires abîmées, les yeux exorbités et/ou recouverts d'un film, et avoir une couleur terne.

Les causes peuvent être très variables, ce peut être du aux qualités de l'eau : pH inadapté, trop de nitrites ou de nitrates, manque d'oxygène, etc.
Ce peut être du à des éléments extérieurs tels des bactéries, des vers, et divers parasites. Ce sont les mêmes que pour les poissons, la partie "Les maladies" vous sera très utile pour reconnaître la cause et savoir comment la soigner.
A la différence des poissons, il vaut mieux préférer utiliser la dose la plus faible mais sur une plus longue période.
Lorsque les hippocampes ont des parasites mais qu'ils ne sont pas trop faible, on peut se permettre de les mettre 5 minutes environ dans de l'eau douce. Normalement, les parasites partent mais les hippocampes n'apprécient pas trop ce traitement. C'est pour cela qu'il ne faut le faire que si les hippocampes ne sont pas trop mal en point et qu'il ne faut pas le reproduire deux jours l'affilé.

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