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Alexandra-chevalfrison

-trempage, macération, germination-

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Trempage et macération


Le trempage préalable des grains dans l’eau (environ une heure) facilite la mastication, leur déglutition et évite les poussières. Les grains sont égouttés avant d’être servis. Si le trempage atteint ou dépasse la journée, il y a alors macération. Les grains ainsi traités sont plus digeste mais, tout en étant rafraîchissant, deviennent légèrement émollients et on peut penser que les chevaux risquent de devenir un peu mous si cette préparation est habituelle. Les grains macérés sont plutôt prescrits pour les chevaux aux intestins fatigués ou aux sucs digestifs insuffisamment actifs.


Germination

Pour germer, le grain a besoin d’eau, de chaleur et d’air. Il faut, en général, un jour de trempage des grains (dans l’eau) et trois à cinq jours de germination avant que les grains soient à point, suivant la température extérieur qui doit être au minimum de 15°c. Un grain est germé à point quand le germe atteint deux à trois fois la longueur du grain ; après ce temps, le germe commence à utiliser les matières nutritives du grain et la valeur nutritive totale diminue.
Le grain germé est facile à mastiquer et à digérer. La germination lui fait perdre une partie des protides, mais transforme l’amidon (principal composant des grains secs) et le sensibilise à l’attaque des enzymes digestives. Le grain germé est aussi plus riche en vitamines que le grain sec. C’est pour ces raisons que la germination a été vantée dans le passé, car l’on ne pouvait utiliser alors de complément vitaminé dans la ration. Aujourd’hui, l’existence de ce type de complément donne à la germination une importance moindre pour les soins des chevaux en basse condition, mais n’enlève rien quant à ses qualités (à mettre cependant en concurrence avec la manutention complexe de cette préparation). De plus, l’apport modéré et régulier de grains germés est un excellent moyen de réaliser l’équivalent d’un apport de vert hygiénique sans en avoir les inconvénients (parasites).
Pour les chevaux, on utilise principalement l’avoine, l’orge et quelques fois le blé germés. Ceux-ci doivent être servis dans les dix-huit heures qui suivent leur sortir du germoir et ne pas être laissés à la lumière (destruction des vitamines E).
On donne de 1 à 3 kg par jour selon la saison ; le maximum en hiver, quand il n’y a plus de pâture disponible. Mais attention, un excès provoquerait une débâcle intestinale.

A titre indicatif :
1L d’avoine donne 2,40 litres de grain germé
1L d’orge donne 2,30 litres de grain germé
1L de blé donne 1,80 litre de grains germés
1 L de maïs donne 1,50 litre de grain germé

l’eau utilisée lors de la macération peut être récupérée (comme celle d’ailleurs ayant servi à une cuisson) soit directement pour l’abreuvement en buvée, soit pour l’humectage du son. Cette eau contient en effet des éléments nutritifs non négligeables.

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