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Alexandra-chevalfrison

-le maïs-

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Le maïs


Le maïs est utilisé depuis très longtemps aux USA et c'était l'aliment essentiel des chevaux de courses en Autriche au début du siècle.
La qualité du maïs est essentiellement facteur du faible taux d'humidité du grain (ne pas dépasser 14 %) et du nombre de grains altérés de l'épi. La coloration jaune ou blanche n'a pas d'importance du moment que le grain est mur (le grain jaune est cependant plus riche en carotène). Les grains doivent être denses mais pas trop durs (densité de 78 kg à l'hectolitre).
le grain étant très riche en glucides, les risques de fermentation en cas de stockage en forte humidité sont élevés. après la moisson, il est nécessaire de le laisser sécher légèrement et d'attendre que son taux d'humidité soit descendu en dessous de 14 % pour le stocker.
étant donné le nombre de variétés existantes, l'analyse du maïs peut être très différente selon les cas.
le maïs est, parmi les céréales utilisées pour le cheval, la plus énergétique et contient une part importante de matières grasses, mais par contre, peu de matières protidiques et minérales (surtout le maïs hybride). aussi, son rapport protides/glucides est plus faible que ceux de l'avoine et de l'orge et il est nécessaire de compléter la ration pour arriver à un équilibre satisfaisant. il n'y a alors aucune raison de craindre un excès d'embonpoint ou un manque de résistance. en général, en France, on limite sa consommation à 15 % de la ration bien qu'on puisse pousser jusqu'à 40 % pour l'engraissement. La croyance que le mais fait grossir ou échauffe est certainement due au fait qu’un litre de mais grains entiers a une valeur énergétique égale à celle de deux litres d’avoine grains entiers d’où l’embonpoint qui apparaîtrait en cas de remplacement litre pour litre. Il est très digeste, car il ne contient que très peu de fibres inertes et il peut remplacer sans inconvénient l’avoine pour moitié dans la ration.
Le mais a un bon effet sur l’apparence des chevaux. On le donne, de préférence, l’hiver. Il est recommandé, lors de son introduction dans la ration, d’augmenter très progressivement son apport. Compter trois semaines pour atteindre la quantité préconisée. Parfois, certains chevaux non habitués le refusent le premier jour, mais s’y habituent rapidement et, comme les autres, l’apprécient particulièrement.
Quoiqu’on puisse servir le mais nature, on le sert généralement éclaté, mais on ne doit pas en pousser trop loin l’écrasement, car il se formerait alors un gâteau de farine difficile à digérer et qui, ayant tendance à fermenter rapidement, exposerait le cheval à des coliques. On peut également le faire détremper dans de l’eau très chaude quelques heures avant sa consommation ou même le traiter à la vapeur, ce qui est sa meilleure préparation.
Le mais en épis est mieux équilibré puisqu’il comporte son propre lest, demande à être davantage mastiqué par l’animal et est consommé plus lentement. Par ailleurs, il se conserve mieux sous cette forme. Seuls des chevaux délicats ou à dentition défectueuse seraient incapables de digérer correctement le mais en épis.
Les feuilles de mais peuvent aussi fournir un complément de fourrage vert. Les panaches doivent être retirés (risque de troubles, néphrites).

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