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RAF-nacannonce

Lasiodora parahybana (Brazilian salmon tarantula)

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Lasiodora parahybana

FAMILLE : THERAPHOSIDAE
SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE

REPARTITION : Brésil

DESCRIPTION : Décrite dès le départ sous ce nom par Mello-Leitão en 1917, Lasiodora parahybana est la seule mygale vraiment connue d'un genre qui compte pourtant 37 espèces ! D'autres cependant, comme les superbes Lasiodora difficilis ou Lasiodora klugi, commencent à faire leur apparition dans les élevages.
Lasiodora parahybana est une grande et superbe mygale, marron sombre, presque noire. Les pattes et le corps sont recouverts de longs poils saumon, un peu plus foncés sur l'abdomen. Le céphalothorax, presque dépourvu de pilosité, est entouré de poils saumon-beiges. Les chélicères sont énormes et très puissant, bien que les crochets soient proportionnellement assez courts. Les pattes sont épaisses, et contribuent à donner à la mygale un aspect très massif. Les patelles sont marquées de deux stries longitudinales roses, moins prononcées sur les tibias. Le mâle est semblable en couleurs à la femelle, mais les pattes semblent disproportionnées par rapport au corps. Les pattes du mâle sont couvertes de très longs poils, plus beiges que saumon, lui conférant un aspect très plumeux. Il est pourvu de crochet tibiaux. Incontestablement une des plus belles mygales parmi les 'grandes'. Très fréquente dans les élevages en raison de sa robustesse et de sa prolificité, elle n'a souvent pas le succès qu'elle mérite.

TAILLE : Une des plus grandes mygales, certains gros specimens n'ont rien à envier à Theraphosa leblondi. Pour ma part, la plus impressionnante mygale que j'aie jamais vu appartenait à cette espèce, et mesurait 11 'vrais' centimètres de corps. Plus ordinairement, le corps de la femelle atteint 10 centimètres cm au total, pour une envergure de plus de 25 cm. Le mâle est de taille très variable, de 4,5 à 7 cm, et d'aspect similaire à celui de la femelle.

COMPORTEMENT : Plus peureuse qu'agressive, Lasiodora parahybana trouvera souvent son salut dans la fuite, non sans bombarder abondamment. Acculée, elle peut faire volte face, montrer les crochets, et même mordre. Les plus jeunes spécimens sont plus agressifs et plus lestes, puis se calment. Terricole, elle creuse une cuvette sous un morceau de bois, mais se cache peu. La nuit, elle bouge beaucoup. Sans être pour autant une grande tisseuse, elle a tôt fait de dresser sur la surface de son terrarium un treillis de fils d'alerte. Bien que son venin n'est pas réputé dangereux. Paradoxalement pour une mygale de cette taille, la mue se passe le plus souvent sans problème. En raison de son caractère variable et de ses poils urticants, il convient de se méfier ce cette mygale et de ne pas chercher à la manipuler. Pourtant, sa grande rusticité et sa fréquence en élevage peuvent en faire un bon choix pour le débutant, son aspect massif incitant suffisamment au respect pour éviter toute familiarité.

TERRARIUM : Compte tenu des dimensions de la mygale, un terrarium de grande taille 35 cm x 25 cm s'impose, avec une hauteur de 20 cm. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Placer le terrarium à une température moyenne (24°C à 26°C le jour, 21°C la nuit). Certains éleveurs les maintiennent à une température légèrement supérieure. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, placer un morceau d'écorce de liège sous lequel la mygale peut s'abriter et se dégager une 'cuvette'.

NOURRITURE : Elle dévore avec appétit grillons, blattes (surtout ailées), criquets, souriceaux... dans des quantités impressionnantes, à la mesure de sa taille. Pour les bébés, micros grillons (à préférer) ou fifises/pinkies/asticots en alternance.

REPRODUCTION : L'accouplement est rapide, subit et souvent agressif. Il est fréquent que le mâle n'ait pas même le temps de féconder la femelle. Lorsque celle-ci est bien disposée et nourrie, l'accouplement se passe sans trop de problèmes. La ponte survient 3 à 6 mois après l'accouplement, rarement plus. La femelle est alors énorme. L'incubation des oeufs dure 10 à 13 semaines. Il arrive que la femelle dévore son cocon même lorsqu'il est fertile. A ce titre il vaut mieux le lui retirer au bout de 7-8 semaines et le placer en incubateur. Très prolifique, les énormes cocons comprennent autour entre 1000 et 2000 mygalons, parfois même 2500, un record. Les bébés sont minuscules compte tenu de la taille de l'adulte, et font 4 à 5 mm de corps, 8mm d'envergure totale. Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 3°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction.

CROISSANCE : La croissance des jeunes est assez rapide avec une mortalité très faible. On peut obtenir un mâle adulte en trois ans, une femelle en quatre ans. Séparer les juvéniles dès que possible, car cette mygale a une forte tendance au cannibalisme, quoique vu le nombre, une certaine sélection naturelle s'impose !


Source gea.free.fr

Merci Valko

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