RAF-nacannonce 0 Posté(e) le 9 décembre 2007 Le lézard cornu est originaire de la partie sud du continent nord-américain, du Nevada au nord du Mexique.Description, taillePetites espèces (14 cm). La morphologie caractéristique des lézards cornus évoque plus un crapaud qu'un lézard au sens classique du terme. La tête est large et triangulaire avec des écailles épineuses à la limite tête-cou, à l'origine du nom de « lézard cornu », le corps massif et rondouillard, tandis que la queue est extrêmement courte. Une rangée d'épines court le long des flancs (comme chez l'agame barbu).Habitat et mœursHabitant des déserts, les lézards cornus ont une activité diurne et strictement terrestre. Ils se nourrissent d'arthropodes mais les fourmis représentent une part importante de la ration, au moins 50 % (pour P. coronatum et P. douglassi) et jusqu'à 90 % (P. solare, notamment). Ce régime très spécialisé est à l'origine des problèmes d'adaptation à la captivité auxquels on est exposé avec cette espèce. Le mode de défense réside essentiellement dans le camouflage, très efficace dans son environnement naturel, mais en cas de danger, ils peuvent aussi faire le mort. Ils passent aussi beaucoup de temps enfouis dans le substrat. Certaines espèces ont également la capacité de projeter des gouttes de sang par le coin des yeux, en visant les yeux de l'adversaire, ce qui occasionne de vives douleurs et des troubles de la vision.Maintenance, nourriture et reproductionUn terrarium de 60 x 40 cm, de type désertique sec, avec une bonne épaisseur de sable convient. Prévoir des pierres ou des racines en guise d'abri. Pour abreuver les lézards, de légères pulvérisations d'eau tiède suffisent. La plus grosse difficulté réside évidemment dans l'alimentation. Certains éleveurs ont réussi à élever leurs spécimens en les nourrissant de tout petits grillons et de teignes de ruche (de temps en temps). Mais en l'absence de fourmis, le carences alimentaires (en acide formique) sont à craindre. D'autre part, les proies de substitution provoquent souvent des régurgitations. Température diurne de 32 à 35 °C, abaissée la nuit aux alentours de 20 °C. UV impératifs. La reproduction est rare en captivité. Les pontes peuvent comporter une quinzaine d'œufs (jusqu'à 28 chez P. solare), tandis que certaines espèces comme P. douglassi sont ovovivipares.Nota : Même si ces lézards sont incontestablement intéressants et attrayants, leur acquisition doit être réservée aux terrariophiles expérimentés et motivés, compte tenu des difficultés d'élevage qu'ils présentent, principalement sur le plan alimentaire. Sans parler de reproduction, la simple maintenance à long terme représente un défi délicat à relever.* Source www.animalia-editions.netMerci Valko Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites