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Le Chlamydosaurus king

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Le Chlamydosaurus king

Nom commun : lézard à collerette.

Famille : le Chlamydosaurus appartient à la famille des agamidés.

Taille : un mâle adulte peut atteindre 90 cm, dont les ¾ pour la queue. La collerette peut mesurer près de 30 cm de diamètre. Les femelles sont plus petites et ont une collerette moins importante que les mâles.

Origine : ils sont originaires d’Australie et de Nouvelle-Guinée, mais les animaux que l’on trouve dans le commerce viennent de Nouvelle-Guinée uniquement (puisque l’Australie a depuis longtemps interdit l’export des animaux vivant dans le pays).

Mœurs : le Chlamydosaurus est un lézard arboricole que l’on rencontre aussi bien dans les forêts broussailleuses que dans les steppes boisées. Il faudra tenir compte de sa faculté et de son plaisir à grimper lors de l’aménagement de son terrarium.

Comportement social : le lézard à collerette est très sociable. Il est même recommandé de faire cohabiter plusieurs individus de chaque sexe (il faut tout de même qu’il y ait davantage de femelles que de mâles) dans un terrarium. Cela permet une meilleure reproduction car le mâle dominant est stimulé par la présence de rivaux et féconde ainsi plus de femelles.

C’est lorsqu’il est effrayé que le Chlamydosaurus est le plus beau. En effet, pour paraître plus gros et ainsi faire fuir ses prédateurs, il déploie sa magnifique " collerette " (qui peut parfois prendre des tons jaune orangé pour les plus beaux spécimens) tout en ouvrant grand sa gueule. Et s’il voit que la ruse ne prend pas, il s’en va tout simplement en courant debout sur ses pattes postérieures.

Températures et hygrométrie : la température du terrarium devra être assez élevée, le jour elle sera de 30°C environ avec un point chaud à 35°C. La nuit, il faut baisser la température de 8 ou 9°C. La principale source de chaleur sera une lampe chauffante en céramique et sera placée dans une moitié du terrarium, à proximité d’une branche pour l’animal. Il est aussi conseillé de placer un câble chauffant au sol et de mettre sur celui-ci le récipient d’eau afin de maintenir une certaine hygrométrie.

L’hygrométrie justement varie selon l’origine du spécimen : un animal de Nouvelle-Guinée aura besoin d’un taux d’humidité fort tandis qu’un animal provenant d’Australie aura besoin d’une hygrométrie plus faible.

Il est impératif de pulvériser le Chlamydosaurus d’eau tous les jours, ce qui lui permet en même temps de boire et de réguler sa température interne. Pour les juvéniles, cette pulvérisation s’effectuera au moins deux fois par jour.

Eclairage : le Chlamydosaurus a besoin d’un tube diffusant des UVA et des UVB. Il faudra prêter une attention particulière à la fixation de ce tube car l’animal a tendance à s’y suspendre.

Le cycle d’éclairage sera de 14 heures de jour et de 10 heures de nuit. Mais il est nécessaire d’instaurer, comme pour le Pogona, une période de repos qui durera 6 semaines environ. Pendant cette période, la température sera abaissée lentement à 22° C le jour et à 16° C la nuit. Le cycle d’éclairage quant à lui descendra progressivement à 10 heures de jour et 14 heures de nuit. Au bout de ces 6 semaines, on remontera doucement température et éclairage jusqu’à la normale.

Cette période de semi-hibernation permettra une meilleure reproduction et une meilleure santé des animaux.

Alimentation : le régime du Chlamydosaurus est exclusivement carnivore. En effet, en liberté, il mange toutes sortes de petites bêtes qui lui passent sous la patte : insectes en tous genres, lézards, petits serpents, rongeurs, oiseaux, œufs...

En captivité, ils seront nourris comme la plupart des autres lézards carnivores : criquets et grillons (qui formeront la base alimentaire), blattes, vers de farine (en petites quantités), teignes de ruche (en petites quantités) et souriceaux.

Différences sexuelles : comme pour la majorité des agamidés, le sexage est délicat, et ce même à l’âge adulte. Il existe cependant quelques moyens, mais qui ne sont pas fiables à 100% : le mâle possède des pores fémoraux ; il possède également deux excroissances à la base de la queue et sa collerette est bien plus importante que celle de la femelle.

Reproduction : Le lézard à collerette est assez facile à reproduire en captivité, mais il y a certains "paramètres " à respecter :

- les animaux que vous souhaitez reproduire doivent être en bonne santé et âgés d’au moins deux ans.

-vous devez instaurer une période de repos de 6 semaines (comme décrit plus haut) durant laquelle l’hygrométrie sera abaissée. On ne nourrira plus l’animal qu’une fois par semaine. Au bout de ces 6 semaines, on rétablira lentement les paramètres normaux du terrarium. Quelques semaines plus tard, le mâle commencera ( normalement) à faire la cour à la femelle.

- il est préférable de posséder plusieurs mâles afin d’obtenir une meilleure reproduction. Mais l’inconvénient de cette méthode est que seul le mâle dominant fécondera les femelles. Voici une des solutions à ce problème : si l’on possède par exemple deux mâles et quatre femelles, on divise le terrarium en deux parties séparées par une cloison transparente (verre, plastique...) et l’on place ensuite un mâle et deux femelles dans chaque partie ; ainsi, les deux mâles se stimuleront mutuellement et chacun sera dominant dans sa moitié de terrarium et fécondera ses deux femelles.

- la ponte : à la fin de la période des accouplements, ont placera une boite de taille adaptée à la femelle (assez grande pour que la femelle puisse y rentrer) et garnie de vermiculite humide. Une fois les œufs pondus, on les placera en incubateur à 28- 30°C et presque 100% d’humidité pendant 3 mois environ. Il y aura trois pontes d’une dizaine d’œufs à un mois environ d’intervalle.

- il est préférable de séparer les bébés. Si cela est impossible, assurez-vous qu’aucun ne se montre dominant. Si c’est le cas, il faudra le séparer des autres.

Remarque : le Chlamydosaurus kinghi étant assez rare, même dans son milieu naturel. Il est donc assez cher à la vente. Mais s’il a appris à être manipulé depuis son plus jeune âge, il s’apprivoise bien et peut faire un bon lézard de compagnie.

Merci à Bruno Riclot



Merci Valko

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