faire saliver

[Invité]

je voudrai savoir quels exercices vous me conseillerais, pour aider ma jument a saliver .

je ne dis pas qu'elle ne salive pas du tout , mais ce n'est pas evident pour la detendre et l'aider a saliver .surtout que l'on fait ennormement de balldes,si non au niveau exercices pour ce sujet ,je fait beaucoup de flections, deplacements , abaissement de la tete . ,et je joue aussi beaucoup avec ls renes pour decontracter sa bouche .merci

[Invité]

Il y a des mors qui aide à saliver comme ceux en cuivre.
Tu as déjà essayé ?

[Invité]

Pourquoi veux tu la faire saliver???

[Alexandra-chevalfrison 0]

oui le cuivre fait saliver, c'est une réaction des ions du cuivre avec la salive (pour un essai, mettez un mors en cuivre, ou à roulettes dans votre bouche, ça fait effectivement saliver ) ;
mais ce n'est pas très naturel tout ça
un cheval salive quand il se détend en bouche, car il joue avec le mors (il n'est pas figé)...

[Invité]

pq ne pas utiliser un mors "jouet" ou aromatisé...

[Invité]

Emeraude a écrit:

Il y a des mors qui aide à saliver comme ceux en cuivre.
Tu as déjà essayé ?

oui j'ai deja essayer ,j'avoue que c'est super comme mors , j'en est d'ailleurs un en demis lune briser , a anneaux , mais je demande plus conseil au niveau , travail du cheval

[Invité]

liloo a écrit:

Pourquoi veux tu la faire saliver???

d'apres se que l'on ma appris et toujours disun cheval qui s'allive , prouve qu'il est decontracter a fond dans son travail et qu'il "donne" son dos ,et sa bouche

[Alexandra-chevalfrison 0]

oui tout à fait, un cheval qui salive (ici forcé par le cuivre) le force à se détendre, mais j'ignore si c'est la décontraction qui fait saliver ou si c'est la salive qui décontracte ...
à votre avis ?

[Invité]

je pencherais plutot pour le cheval qui se detend salive... mais j'en suis pas plus sur que ca...

[Cavaline 0]

La salive aide à la décontraction c'est sure, ça lubrifie la bouche donc plus agréable que si les commissures sont sèches

[Invité]

Ah Romano salive souvent il est pas stressé alors mon bébé!! Moi je pensais que ct parce que je tirais trop sur les renes que jen'avais pas la main assez douce!!

Bonne année à toi aussi Angie!!! Puisse-t-elle t'apporter tout ce que tu désires!!!

[Invité]

Le mien salive beaucoup plus depuis que je travaille la descente d'encolure, en longe et monté.
Au début il ne comprenait pas trop l'utilité de la chose, mais depuis que j'insiste, il y a trouvé un confort, et ça mousse !

[marieke1 0]

Je crois que certaines petites précisions sont à apporter sur le fait de saliver. Voici ce que j'ai trouvé sur le net et qui conforte ce que j'ai appris en 30 ans d'équitation :

ARDE christian User Eperon d'or

Re:"Baver" et "déglutir" - 2008/03/10 21:59 Bouche sèche, bouche fraîche Il ya ce qu’en disent les spécialistes de la bio-mécanique et ce que nous apprend l’expérience. Les premiers disent que lorsque la fonction salivation est contrariée, la bouche peut être sèche ou, au contraire, exagérément baveuse. Les chevaux nous apprennent que s’ils travaillent dans la contrainte, muserolle lâche (qui permet la déglutition) ils restent la bouche sèche. Et s’ils travaillent dans la contrainte, muserolle très serrée, ils exhalent une abondante « mousse à raser ». Quand le cheval embouché normalement, muserolle lâche, travaille juste il se met à saliver légèrement. On dit que sa bouche est « fraîche ». Or un cheval peut commencer son entraînement du jour avec une bouche fraîche puis enchaîner, pendant la même séance, sur une période ou la bouche va redevenir sèche ( conséquence de diverses contrariétés dont il convient de trouver l’origine) .La façon dont le cheval salive est donc un indicateur précieux de la qualité du travail. Biomécaniciens et cavaliers se rejoignent donc bien sur cette question de la salivation. Il en va de même d’ailleurs pour la transpiration.

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ADAM Simone User Eperon de bronze

Re:"Baver" et "déglutir" - 2008/03/10 22:04 Effectivement le Docteur Sylvie Anduze-Acher explique bien que: "Le serrage excessif de la muserolle, outre les perturbations respiratoires occasionnées, ne permet plus la déglutition physiologique salivaire : s’écoule alors une salive épaisse et visqueuse, de mauvaise qualité due au stress, à l’angoisse, et ou à la douleur, qui est dans l’impossibilité d’ être normalement déglutie". Et puis un peu plus loin: "... lorsque, dans la bouche on introduit différents métaux, et que ces métaux induisent une différence de potentiel, on crée un courant électrique, conduit par les électrolytes contenus dans la salive. On a donc construit une pile Volta. Ainsi, en utilisant des mors composés de métaux différents dans la bouche des chevaux, on crée un courant électrique qui est conduit par la salive et cela occasionne une hyper-salivation, les glandes salivaires du cheval répondant aux stimuli électriques, et non à la sensibilité et aux talents d’une bonne main".

Certains diront être pour, d'autre contre. Cela fait réfléchir quand même. Le mors en cuivre serait-il une solution de facilité, donnant bonne conscience au cavalier ? Ces considérations appellent une remise en question de la part du cavalier et de sa main. Mais plus facile à dire qu'à faire !!

[Alexandra-chevalfrison 0]

je pensais un peu comme ça, c'est à dire que le cuivre montre qq chose mais ce n'est pas le meilleur "fond"...
donc un cheval qui salive avec un mors en cuivre, n'est pas forcément détendu ...

[Invité]

donc sa sa veut bien dire (en laissant de cote le mors en cuivre).
que c'est notre facon de monter et surtout ,le contact de notre main avec la bouche qui fait ou non saliver. d'ou l'importancede faire des exercices de decontraction a sa monture

[Invité]

sandy a écrit:

liloo a écrit:

Pourquoi veux tu la faire saliver???

d'apres se que l'on ma appris et toujours disun cheval qui s'allive , prouve qu'il est decontracter a fond dans son travail et qu'il "donne" son dos ,et sa bouche

bah voilà tu as la répose dans ta question...
ce n'est pas "je salive" qui va te permettre de travailler le dos correctement,
mais "je travaille mon dos correctement" qui va te permettre de faire saliver...
Donc poursuis tes exercices de flexion d'encolure, déplacements des hanches.... mai sn'oublie pas que ton cheval doit engager à tout instant. Le travail sur les cercles doit t'y aider.

Et en effet, un cheval qui salive trop n'est pas forcément bon signe, car c'est souvent un problème de non déglutition (soit causé par la muserolle trop serrée, soit contraction qui fait qu'il n'avale pas).

[marieke1 0]

et par ce travail, on obtient un cheval en main, léger et décontracté. Pour les jeunes chevaux, se contenter d'une mise sur la main (équilibre horizontal qui par un travail sur les transitions d'allures notamment va s'améliorer).

[Invité]

Je croyais que chez les jeunes chevaux il fallait se concentrer sur l'impulsion avant de demander une mise sur la main ?

[marieke1 0]

Cela fait partie d'un tout selon moi. Durant le débourrage, lors d'une pression des jambes avec soutien du rein, j'ouvre les doigts permettant une légère descente d'encolure. bout du nez vers l'avant. Je privilégie le mouvement en avant, dans le calme, sans précipitation. Petit à petit, avec les mêmes aides (jambes et rein), le contact avec la bouche va devenir de plus en plus souple, et l'angle tête/encolure va se fermer peu à peu. C'est parce que le jeune cheval trouve son équilibre sous le cavalier, engage mieux ses postérieurs, tend sa ligne de dessus grâce à l'activité de l'arrière main, qu'un meilleur soutien de l'encolure lui permettra de se mettre sur la main. Kathy Amos-Jacob écrit ceci : "il faut que vous ayez la sensation que le cheval passe ses oreilles par-dessus son mors en étirant son encolure et non pas comme on le voit trop souvent, qu'il ramène sa tête vers son corps par l'action des rênes qui tirent, d'où une petite encolure rabougrie, une tête plaquée, un cheval embouti".
Tu vois Eleane, il faut de l'impulsion. C'est la main qui va recevoir l'impulsion créée par les jambes. Cette main va résister plur place, faisant sentir le mors. Elle reste moelleuse avec un contact le plus agréable possible pour le jeune cheval. C'est une étape cruciale dans le travail qui requiert énormément de tact de la part du cavalier.