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Rainette1111

Un parfum...

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Je prends mon clavier, ce soir, pour vous parler d'une odeur retrouvée.
C'est en prenant le harnais qu'on avait achetés pour Bask afin d'en défaire les coutures pour l'ajuster à Porto que le l'ai retrouvée.
Cette odeur, c'est celle qu'avait Bask dans ces derniers moments passés ensembles.
On la retrouve, mellée à d'autres, dans les cabinets vétérinaires. Est-ce celle de la peur ? Celle de la mort qui vient ? Peut-être un peu des deux. Je ne le saurai sans doute jamais, mais qu'importe ? C'était celle de mon chien en cette journée terrible.
Journée, d'ailleurs, dont je n'ai pas encore trouvé les mots ni le courage pour vous en parler.
Peu importe. Ce parfum que j'ai retrouvé ce soir, si je vous en parle, c'est, entre autres, parce que je ne pourrai pas le garder.
Le harnais va servir à Porto, prendre son odeur. Peut-être même vais-je le laver avant. Sans doute : cette odeur ne transporte pas forcement un message positif et risquerait d'avoir des effets indesirables sur ce chien déjà peureux.
Ce parfum, donc, que je ne pourrai garder, que Patxi a renifle longuement et que je ne pourrai partager qu'avec lui et Benoit, a fait revenir en moi tellement de choses !
Le souvenir de cette journée, d'abord.
Et puis le souvenir de son odeur à lui. L'habituelle. Celle que j'aimais sentir avant d'aller dormir, qui me remontait le moral quand ça n'allait pas, celle qui était et restera synonyme de bonheur... Celle qui est et restera LUI.
Je ne sais pas encore si elle lui était vraiment propre ou si je la retrouverai, un jour, chez un autre chien.
Toujours est-il que c'est une des premières chose qui m'a manqué et elle me manque encore aujourd'hui.
Le harnais sent un peu le cheval aussi, souvenir d'un endroit où il aimait aller, où il se sentait bien.
Le centre hippique, c'est aussi là où j'ai un de nos dernier souvenir de bonheur partagé.
Savait-il alors qu'il n'en avait plus pour longtemps ? Est-ce une chose qu'ils sentent ?
Toujours est-il que je garderai à jamais en mémoire son long regard quand on s'est arrêtés à une flaque ; et son regard de bonheur, au retour de la balade, dans le box de Hull où j'ai regretté de ne pas avoir apporté l'appareil photo.
Bref, tant de choses, tristes ou gaies, pour une seule odeur.
Une odeur que je ne pensais pas retrouver et qui est restée, tenace, sur ce harnais. Moi qui ne crois pas au hasard...
Une odeur qui va disparaitre pour des souvenirs qui restent.
Juste un parfum.

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:PLEURE:

C'est écris avec tellement d'émotion que je ne peux pas m'empêcher de verser quelques larmes. Perso on a gardé la laisse et la musolière de mon chien. Certes il est parti il y a longtemps déjà mais je n'ai pas pu les mettre à Lycah.

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:SMILEY DEVIENT ils nous manquent toujours... Poussy est partie il y a 17 ans et mon Bidou il y a 10 ans et je les pleure toujours...

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oh rainette, les odeurs, je n'ai pas encore lavé ma robe de chambre , ou nelson posait sa tête, surtout le dernier jour,

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:PLEURE: j'ai perdu ma chienne Daisy ça fait 2 ans elle est morte dans mes bras elle avait un fauteuil expres pour elle avec un coussin je l'ai gardé il est toujour au meme endroit. Je sais pas si les chien ressente tout ça mais ma chipie (je l'ai receuilli j'avais encore ma daisy) ne s'est jamais couche a cette place

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Oh Rainette, arrêtez :PLEURE: pitié.......ça fait remonter tellement de choses, de souvenirs...

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Rainette je ne sais quoi te dire ! C'est tellement difficile de perdre ceux qu'on aime ...
C'est vraiment très beau ce que tu a écrit !
On pense à toi !
Toi et Benoit vous êtes vraiment des gens bien, avec un gros coeur ... :SMILEY DEVIENT

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Je vous comprends... les odeurs apportent tellement de souvenirs. Niki est partie il y a un peu plus de 2 mois maintenant. Les derniers temps elle se couchait sur le canapé tout contre moi sur ma couverture en polaire qui a pris son odeur. Je n'ai pas pu la laver et lorsque le soir il fait froid, je me blottis dedans et je sens la présence de ma mémère... ça me réconforte.

En fait je n'ai pas encore eu le courage de laver les couvertures que nous lui avions installées pour lui faire un petit nid pendant sa maladie...

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Doudoune nous a quittés il y a maintenant deux ans et demie ; elle n'est pas morte à la maison, nous avons du la faire euthanasier, le diabète l'empêchait de cicatriser de sa dernière opération d'un cancer mammaire.
Elle a beaucoup souffert à la suite de cette opération - le véto nous a dit ensuite que s'il avait pu nous joindre pendant cette opération, il nous aurait demandé de ne pas la réveiller- nous lui avions aménagé un petit coin dans la cuisine pour qu'elle n'ait pas trop à se déplacer...Elle dormait sur un de ses coussins, la souris d'Ikéa, que nous avons été obligés de laver soigneusement, que nous avons gardé et que nous n'osons pas rè-utiliser...
Quand deux mois après nous avons amenés nos nouveaux petits monstres à la maison, Maxou a grogné pendant plusieurs jours chaque fois qu'il entrait dans la cuisine...sentait-il, malgré le temps passé et les nettoyages l'odeur de la souffrance...? C'est ce que nous nous sommes dit...Partout ailleurs, dans tous les autres coins de Doudoune il ne disait rien.

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Ils nous accompagnent toujours, au gré d'un parfum, d'un objet où d'une situation. Nous sommes longtemps si "pleins" d'eux, images qui surgissent, coeur qui se serre, l'esprit qui fugue et nous les montre, on berce l'amour que l'on avait et qui persiste, et puis on pleure des rivières en disant Non, non, non........

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Muriel a écrit:
Waouhh..je trouve votre texte magnifique et tellement parlant.. Crying or Very sad


C'est bien vrai :PLEURE:

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Comme je te comprend.. A te lire, j'ai moi aussi retrouvé cette odeur dont tu parles, celle des derniers moments, différente des autres, celle d' Angie avant son dernier avc, et dont je n'ai pris conscience qu' après son départ, celle que j'espère ne jamais sentir à nouveau!

Quant au harnais, celui d' Angie, comme son collier, sont toujours pendus à leur place dans la penderie, et je pense qu'ils ne resserviront jamais...

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A la lecture de vos messages, le souvenir d'un berger allemand m'est remonté en mémoire.

Ce berger allemand donc, nommé Tex, et que nous retrouvions (moi et ma famille) tous les ans en vacances en Dordogne (sur notre lieu de résidence) adorait l'eau, il venait nager avec nous tous les jours avec nous. Il nous attendait meme je dirais ! Ce qui est amusant, c'est lorsqu'il était jeune, il venait se reposer sur nos bras dans l'eau... Il ne voulait pas du tout sortir de l'eau, mais rester avec nous. Il plongait même, y compris la tête complete :RIRE: (ce qui est plutot rare je pense).

Une année, ne le voyant plus, j'ai demandé au propriétaire de Tex ou il se trouvait. Son maitre m'indiquait l'endroit ou je pourrai le trouver, et je m'y suis donc rendu un jour.

En m'approchant, j'entendai Tex aboyer de façon inquiétante (chien de garde oblige), mais lorsqu'il me vit, le son des ces aboyements changa... Le pauvre avait l'arrière train en mauvais état, et son poil était affreux (une belle pelade), mais cela ne m'a pas empécher de le caresser et lui faire des calins... Après 1 ou 2 heures, au moment de partir, il se mit a hurler le pauvre... Je savais que je ne le reverai plus l'année suivante. En effet, il est décédé 1 mois après. Je peux vous dire qu'en partant, je n'ai pas pu retenir mes larmes... Avec ce chien nous avons tant partagé, et meme là à cet instant, je sens ma gorge se nouer et mes yeux au bord des larmes.

Toujours est-il que pour moi, ce ne sont pas des odeurs (encore que) mais d'énormes souvenirs de bonheur et de partage durant de trés nombreuses années, ben que je ne le voyais qu'un mois par an.

Voilà :PLEURE:

PS : Bon ben voilà... je viens de relire mon message, et rien qu'en le lisant, j'en chiale :PLEURE: :PLEURE:

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Le texte qu'a mis Evelyne m'a fait pensé : j'ai de nouveau retrouvé ce parfum, ou en tous cas sa note dominante. Et j'ai compris du même coup pourquoi elle me semblait famillière : elle fait partie de l'odeur du refuge !
Alors du coup j'ai un debut de reponse a mes questions : ce n'est pas l'odeur de la mort, plutot celle de la peur.
Ca me permet aussi de dire que Bask avait peur ce jour là... Peur de quoi ? De la mort qu'il sentait venir ? De nous laisser ? Sans doute peur du veto, de la civiere... Mais pas seulement.
Ca me console un peu de savoir que j'etais là pour le rassurer par ma presence. Un peu seulement car j'aurai voulu faire bien plus : il nous a tellement apporté...

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irène, tu , vous lui avez apporté en ces quelques mois, plus que ce qu'il a reçu dans toute sa vie d'avant,

la peur de la mort dis tu, je ne sais pas si ils la ressentent, c'est ce que nous a dit notre véto, en tout cas, je n'oubliera jamais le regard de nelson, couché sur la table du véto, ce regard qui allait de patrick à moi, nous qui pleurions sur lui, peut être est ce celà qui l'intriguait, où avait il compris.....

nous sommes restés jusqu'à ce que le véto l'ait endormi, puis il nous a conseillé de partir, nelson ne nous entendait plus, il était dans un parfait sommeil, comme pour une intervention , c'est vrai qu'il respirait calmement, nous sommes restés un peu avec lui, et là patrick a craqué, il ne voulait plus que l'on euthanasie, c'est dur de voir un homme pleuré comme cela, et c'est moi qui a du le trainer dehors, je ne l'ai encore dit à personne, mais cela a été très dur

et patrick , l'autre jour, m'a dit qu'il avait eu la terrible impression de l'avoir abandonné, ce jour là, alors qu'il n'était pas encore mort

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